Ibn Al-Jawzi a dit dans « Al-Muntazim » (9/169-170 ) : « Il ( Ghazali) a commencé à écrire son livre Al-Ihya dans Al-Quds et la finit à Damas, cependant il l’a écrit selon la façon des soufis et n’a pas respecté les règles de Fiqh...Vraiment, la raison du fait qu’il s’est détourné des exigences du Fiqh dans ce qu’il cite est qu’il a accompagné les soufis et qu’il considère leur condition comme un but à atteindre...Il a mentionné dans son livre Al-Ihya beaucoup de Hadiths faibles et fabriqués, et cela à cause de sa science insuffisante des narrations, si seulement il les avait soumis à l’examen de ceux qui savent, mais plutôt il les a rapporté comme quelqu’un qui rassemble du bois la nuit. »
Ibn Al-Jawzi a aussi dit dans « Minhaj Al-Qasidin »( p3 du Moukhtassar) : « Saches que le livre Al-Ihya contient des choses dangereuses connues seulement des savants, et la moins dangereuse est la mention de Hadiths sans bases, fabriqués, et des choses qui remontent jusqu’aux Sahabas ( Mawquf) qu’il ( Ghazali) relate comme venant du Prophète (saw), et il les a seulement rapporté comme il les a trouvé, non qu’il les a inventés. Et il est interdit d’adorer Allah utilisant des Hadiths fabriqués, ni par des mots inventés. Comment peut-on faire des prières du jour et de la nuit alors que le Messager d’Allah (saw) n’a pas dit un mot de cela ? Comment peut-on permettre à son esprit d’être envahit par le discours des soufis qu’il a rassemblé et encourager à appliquer, d’une telle manière qu’on ne peut plus les compter ? »
Ibn Taymiyyah dit dans« Dar Ta‘arudul ‘Aql wan-Naql » (5/347), en citant un passage de Ihya ( parole de Ghazali) : Un groupe extrapolent ce qui est relié aux attributs d’Allah et délaissent ce qui attrait à l’au-delà sur le sens littéral, et interdisent son interprétation. Ce sont les Ash’arites…Les Mu’tazilah vont plus loin en extrapolant l’être d’Allah, Son Ecoute et Sa Vue, et aussi le fait de le voir et le Mi’raj et qu’Il n’est pas un corps. Ils extrapolent la punition de la tombe, la balance, et le Pont, et un grand nombre de choses lié à l’au-delà, mais ils sont d’accord sur l’entrée des corps au paradis et ses bienfaits. » ( Ibn Taymiyah note que les Mu’tazilites de Bagdad nient cela, et non ceux de Basrah )
Abu Hamid dit :Les philosophes vont encore plus loin en interpolant l’au-delà expliquant que cela se réfère aux états de l’esprit et de l’âme et aux goûts de l’esprit ».« Et ils sont ceux qui sont allés trop loin dans l’interprétation, et la limite correcte pour l’interprétation est entre les deux et c’est claire et obscur. Nul ne peut atteindre cela, sauf ceux qui y sont guidés, ceux qui comprennent les choses par lumière divine, non par ce qu’ils entendent ( narrations). Ensuite, le chemin vers les secrets des affaires leur est révélé, et ils regardent ce qui est rapporté et ses mots, et ce qu’ils voient avec la lumière de la certitude, ils l’acceptent, et ce qui s’y oppose, il l’interprète. En ce qui concerne celui qui prend toutes ces choses de ce qui rapporté ( Quran et Hadith), il ne peut avancer d’un pas.
Je( Ibn Taymiyyah)dis, cette parole signifie que rien ne peut être obtenu des narrations du Messager (saw) sur les sujets de la science, mais plutôt chaque individu atteint ce qu’il obtient par une illumination divine, lumière et science caché ! Ce sont deux principes de l’apostasie, puisque tout possesseur d’illuminations, s’il ne juge pas cela selon le Livre et la Sunnah, il entre dans l’égarement.
Adh-Dhahabi a dit dans « Siyar A’lam An-Nubala » (19/339) : « En ce qui concerne « Al-Ihya », il contient un grand nombre de Hadiths sans base. Il y aurait eu du bien dedans si seulement il n’y avait pas dedans les manières, voies et ascétisme des philosophes et soufis égarés…Faites attention à la voie des philosophes adorateurs, de la manière des gens des nombres, de la faim des moines, de l’inconscience des compagnons de l’isolement, car tout le bien réside dans la voie libérale et droite. »
Dans « Mizan ul I’tidal » ( 1/431) dans la biographie de Al-Harith Al-Muhasibi, et après avoir cité l’interdiction émise par Abu Zur’ah de livre les livres de Harith, Adh-Dhahabi dit : « Que serait-il voyait les livres de Abu Hamid ( Al-Ghazali) At-Tusi sur cela ! »As-Subki dit après les propos critiquant Ghazali de Al-Maziri : « Ceux qui l’ont précédé en mentionnant de telles remarques, parmi les savants Maliki, sont Abul Walid At-Tartushi. Ainsi, il mentionne dans sa lettre à Ibn Mudhafar ; « En ce qui concerne ce que tu as mentionné sur Ghazali, j’ai rencontré la personne et lui ai parlé. Je l’ai trouvé étant une personne de science. Ses vertus atteignaient une haute position et la qualité de son intelligence, compréhension et applications des branches de la science étaient rassemblés chez lui durant une grande période de sa vie. Ensuite il montra un abandon de la méthodologie des savants et s’engagea sur la voie des travailleurs idiots. Ensuite il accepta le soufisme et abandonna la science et ses adhérents. Au lieu de cela sur la science des visions spirituelles, des convictions du c½ur et illusions du Diable. Il mélangea cela avec visions philosophiques et allégories symboliques. Cela le poussa à attaquer les savants et prêcheurs. Il continua à s’éloigner de la religion. Lorsqu'il travailla sur le livre Al-Ihya, il voulait parler des de différents états de l’esprit et du corps et il ne comprenait rien ni ne possédait la science de ces choses. Il se trompa et rempli son livre de narrations fabriquées. » [ Tabaqat Ash-Shafi’yah de Subki ( 6/243)
Dans la suite de la lettre, At-Turtushi dit : « Il remplit son livre de mensonges sur le Prophète (saw), et je ne connais pas un livre sue la terre qui attribut plus de mensonges au Prophète (saw) que celui-ci ! Il le façonna avec les opinions des philosophes et croyances tenues dans Rasa’il Ikhwanis-Suffa. Ils ( Ikhwan Suffa) sont des gens qui considèrent la prophétie comme un niveau que l’on peut atteindre, et le Prophète (saw) selon leur opinion n’est pas plus qu’une noble personne possédant des caractères excellents et évitant ce qui est ignoble, contrôlant son âme jusqu’à la maîtriser afin qu’elle ne soit pas soumise aux passions, ni aux mauvaises manières, et ensuite il contrôla la nature ce ces caractères….
Allah a honoré l’Islam et a rendu ses preuves claires et établit ses signes manifestes, a coupé les excuses de la création avec ces preuves claires et signes décisifs qui percent le cerveau. Celui qui recherche à aider la religion de l’Islam avec les opinions des philosophes et les points de vues des gens de la logique est semblable à celui qui veut purifier l’eau avec de l’urine ! !
Il ( Ghazali) parle de choses qui causent l’intrigue et l’illumination, qui éveillent le désir et conduit à l’impatience, et lorsque l’âme désire cela, il dit : « Cela fait partit des choses cachées, et il n’est pas permis de les écrire dans un livre » ou il dit : « Cela fait partie des secrets du Qadr ( destin) dont il est interdit de s’enquérir ». Ceci est la pratique des Batiniyyah et des gens qui ont des doutes et suspicions concernant la religion d’Allah, qui profitent de ce qui est présent et préoccupent l’âme de ce qui ne l’est pas, causant des troubles dans les croyances du c½ur et affaiblit ce sur quoi la Jama’ah est unit.
Ainsi, si une personne croit fermement en ce qui est écrit dans son livre, le fait qu’elle devienne kafir n’est pas improbable, et si elle ne croit pas en cela, combien sera-elle quand même égarée !
En ce qui concerne ce que j’ai mentionné par le fait de le détruire par le feu, s’il ( le livre) est laissé, il se répandra parmi les gens, et parmi ceux qui ne connaissent pas le poison mortel qu’il contient, et il est à craindre que les gens ne croient à la justesse de l’égarement contenu. Donc il fut brûlé par analogie avec les copies du Quran que les Compagnons ont brûlé…
Je me suis décidé à en enlever toutes les erreurs, les rendre claires et les pointer une à une, et il y a dans le reste du livre une provision pour nos frères musulmans et les gens pieux. La plupart de ceux qui tombe amoureux de ce livre sont des gens de bien, mais qui n’ont aucune idée de ce qu’exige l’intelligence et des principes de la religion, ni ils ne comprennent les sujets sur la croyance en Allah et la vérité sur les Attributs. »
Al-Wansharishi dit : « Ibn Al-Qattan dit : lorsque le livre Ihya ‘Ulum Din arriva à Cordoue, les gens protestèrent contre ce livre. Beaucoup se plaignait de son contenu, spécialement le juge Ibn Ahmadayn, qui le détestait. Cela arrivait à un point ou il était sur le point de déclarer son auteur de mécréant. Il demanda au Sultan de prendre des mesures. Celui-ci convoqua les savants et ils s’accordèrent à brûler ce livre. Ainsi, ‘Ali Ibn Yusuf ordonna que les livres soient rassemblés, selon les décrets juridiques. Ainsi il fut brûlé à Cordoue à la porte ouest dans le jardin de la mosquée après être aspergé d’huile. Un groupe de personnes éminentes furent présentes durant l’autodafé, et des instructions furent envoyées pour le brêler à travers le pays. Cet autodafé se poursuivit sur les terres du Maroc à cette époque. » [al-Mi‘yaarul-Maghrib (12/185)]
Adh-Dhahabi dit : « ‘Ali Ibn Yusuf était le commandant des musulmans et le chef du Maroc. Il tendait vers la justice, la pratique de la religion, l’adoration d’Allah, une bonne conscience et un respect profond pour les savants, et une haine pour le Kalam et ce qui le pratiquaient. Lorsque les livres de Abu Hamid ( Ghazali) lui parvinrent, il ordonna de les brûler et était très dur sur ce sujet ».Shaykh Mahmud Al-Alusi dit dans le livre « Ghayatul-Amani » (2/369.370), après avoir cité des erreurs de Ihya : « Quelqu’un m’a mentionné Ihya Ulum Din et l’a loué considérablement, et lui donna toutes sortes de bienfaits, alors je lui dis qu’il contient des Hadiths fabriqués, des questions philosophiques en dehors de la Shari’ah et des opinions totalement contre la Sunnah du Prophète (saw), c’est pourquoi les savants dignes de confiance ne donnent aucune importance à son livre, à tel point que certains ont écrits des livres pour y expliquer l’état des Hadiths. Alors il me regarda avec défiance et son âme mauvaise semblait presque passée, et il me dit : « Comment pouvez-vous dire cela, alors que Zubaydi en a écrit une explication, en a vérifié les Hadiths et expliqué ses secrets . ?» Alors je lui ai dis : « Az-Zubaydi n’est pas un savant de ce domaine, ni un spécialiste de cette science, mais plutôt, il a de la science du langage et des sciences associées, donc ce qu’il dit concernant la science du Hadith n’a pas de valeur. De plus, c’est un adorateur fanatique des tombeaux, qui a appelé les autres à leur Bid’a. Lorsqu’il entendit cela, il fit demi-tour et partit sans tenir compte de ce que je lui avais dit , alors je dis : « Les travailleurs me viennent de leur mines, et ce n’est pas de ma faute si le bétail ne comprend pas ». La parole de vérité en ces jours est très lourde pour ceux qui écoutent, spécialement pour les égarés et innovateurs.. »
Exemple du contenu du livre « Ihya ‘Ulum Ud-Din », tiré du livre de Dr Saleh as-Saleh dans son commentaire de « Fassl fi Zamm al-Hawa » de Ibn Al-Qayem
Al-Ghazali rapporte que Al-Junayd a dit : « Les amis d’Allah, ceux qui sont ravis par Sa présence disent certaines choses dans leurs propos et durant leurs conversations secrètes dans leur solitude, qui sont considérés comme du Kufr par Al-‘Ammah ( les gens normaux de la foule). » [ « Ihya » V 4 p 341 ]
Al-Ghazali rapporte aussi que Sahl At-Tustari ( mort 283/896) a dit : « Les savants ont trois sortes de sciences ; une science extérieure ( ou apparente) qu’il offre aux gens du Thahir ( littéral, ici cela signifie science de la Shari’a pour les gens normaux), une science Batini ( cachée) qu’il ne peut transmettre si ce n’est à ses propres gens, et une science exclusivement entre lui et Allah qu’il ne livre à personne. » [ « Ihya » V 1 p 100 ]
Ibn Al-Jawzi a aussi dit dans « Minhaj Al-Qasidin »( p3 du Moukhtassar) : « Saches que le livre Al-Ihya contient des choses dangereuses connues seulement des savants, et la moins dangereuse est la mention de Hadiths sans bases, fabriqués, et des choses qui remontent jusqu’aux Sahabas ( Mawquf) qu’il ( Ghazali) relate comme venant du Prophète (saw), et il les a seulement rapporté comme il les a trouvé, non qu’il les a inventés. Et il est interdit d’adorer Allah utilisant des Hadiths fabriqués, ni par des mots inventés. Comment peut-on faire des prières du jour et de la nuit alors que le Messager d’Allah (saw) n’a pas dit un mot de cela ? Comment peut-on permettre à son esprit d’être envahit par le discours des soufis qu’il a rassemblé et encourager à appliquer, d’une telle manière qu’on ne peut plus les compter ? »
Ibn Taymiyyah dit dans« Dar Ta‘arudul ‘Aql wan-Naql » (5/347), en citant un passage de Ihya ( parole de Ghazali) : Un groupe extrapolent ce qui est relié aux attributs d’Allah et délaissent ce qui attrait à l’au-delà sur le sens littéral, et interdisent son interprétation. Ce sont les Ash’arites…Les Mu’tazilah vont plus loin en extrapolant l’être d’Allah, Son Ecoute et Sa Vue, et aussi le fait de le voir et le Mi’raj et qu’Il n’est pas un corps. Ils extrapolent la punition de la tombe, la balance, et le Pont, et un grand nombre de choses lié à l’au-delà, mais ils sont d’accord sur l’entrée des corps au paradis et ses bienfaits. » ( Ibn Taymiyah note que les Mu’tazilites de Bagdad nient cela, et non ceux de Basrah )
Abu Hamid dit :Les philosophes vont encore plus loin en interpolant l’au-delà expliquant que cela se réfère aux états de l’esprit et de l’âme et aux goûts de l’esprit ».« Et ils sont ceux qui sont allés trop loin dans l’interprétation, et la limite correcte pour l’interprétation est entre les deux et c’est claire et obscur. Nul ne peut atteindre cela, sauf ceux qui y sont guidés, ceux qui comprennent les choses par lumière divine, non par ce qu’ils entendent ( narrations). Ensuite, le chemin vers les secrets des affaires leur est révélé, et ils regardent ce qui est rapporté et ses mots, et ce qu’ils voient avec la lumière de la certitude, ils l’acceptent, et ce qui s’y oppose, il l’interprète. En ce qui concerne celui qui prend toutes ces choses de ce qui rapporté ( Quran et Hadith), il ne peut avancer d’un pas.
Je( Ibn Taymiyyah)dis, cette parole signifie que rien ne peut être obtenu des narrations du Messager (saw) sur les sujets de la science, mais plutôt chaque individu atteint ce qu’il obtient par une illumination divine, lumière et science caché ! Ce sont deux principes de l’apostasie, puisque tout possesseur d’illuminations, s’il ne juge pas cela selon le Livre et la Sunnah, il entre dans l’égarement.
Adh-Dhahabi a dit dans « Siyar A’lam An-Nubala » (19/339) : « En ce qui concerne « Al-Ihya », il contient un grand nombre de Hadiths sans base. Il y aurait eu du bien dedans si seulement il n’y avait pas dedans les manières, voies et ascétisme des philosophes et soufis égarés…Faites attention à la voie des philosophes adorateurs, de la manière des gens des nombres, de la faim des moines, de l’inconscience des compagnons de l’isolement, car tout le bien réside dans la voie libérale et droite. »
Dans « Mizan ul I’tidal » ( 1/431) dans la biographie de Al-Harith Al-Muhasibi, et après avoir cité l’interdiction émise par Abu Zur’ah de livre les livres de Harith, Adh-Dhahabi dit : « Que serait-il voyait les livres de Abu Hamid ( Al-Ghazali) At-Tusi sur cela ! »As-Subki dit après les propos critiquant Ghazali de Al-Maziri : « Ceux qui l’ont précédé en mentionnant de telles remarques, parmi les savants Maliki, sont Abul Walid At-Tartushi. Ainsi, il mentionne dans sa lettre à Ibn Mudhafar ; « En ce qui concerne ce que tu as mentionné sur Ghazali, j’ai rencontré la personne et lui ai parlé. Je l’ai trouvé étant une personne de science. Ses vertus atteignaient une haute position et la qualité de son intelligence, compréhension et applications des branches de la science étaient rassemblés chez lui durant une grande période de sa vie. Ensuite il montra un abandon de la méthodologie des savants et s’engagea sur la voie des travailleurs idiots. Ensuite il accepta le soufisme et abandonna la science et ses adhérents. Au lieu de cela sur la science des visions spirituelles, des convictions du c½ur et illusions du Diable. Il mélangea cela avec visions philosophiques et allégories symboliques. Cela le poussa à attaquer les savants et prêcheurs. Il continua à s’éloigner de la religion. Lorsqu'il travailla sur le livre Al-Ihya, il voulait parler des de différents états de l’esprit et du corps et il ne comprenait rien ni ne possédait la science de ces choses. Il se trompa et rempli son livre de narrations fabriquées. » [ Tabaqat Ash-Shafi’yah de Subki ( 6/243)
Dans la suite de la lettre, At-Turtushi dit : « Il remplit son livre de mensonges sur le Prophète (saw), et je ne connais pas un livre sue la terre qui attribut plus de mensonges au Prophète (saw) que celui-ci ! Il le façonna avec les opinions des philosophes et croyances tenues dans Rasa’il Ikhwanis-Suffa. Ils ( Ikhwan Suffa) sont des gens qui considèrent la prophétie comme un niveau que l’on peut atteindre, et le Prophète (saw) selon leur opinion n’est pas plus qu’une noble personne possédant des caractères excellents et évitant ce qui est ignoble, contrôlant son âme jusqu’à la maîtriser afin qu’elle ne soit pas soumise aux passions, ni aux mauvaises manières, et ensuite il contrôla la nature ce ces caractères….
Allah a honoré l’Islam et a rendu ses preuves claires et établit ses signes manifestes, a coupé les excuses de la création avec ces preuves claires et signes décisifs qui percent le cerveau. Celui qui recherche à aider la religion de l’Islam avec les opinions des philosophes et les points de vues des gens de la logique est semblable à celui qui veut purifier l’eau avec de l’urine ! !
Il ( Ghazali) parle de choses qui causent l’intrigue et l’illumination, qui éveillent le désir et conduit à l’impatience, et lorsque l’âme désire cela, il dit : « Cela fait partit des choses cachées, et il n’est pas permis de les écrire dans un livre » ou il dit : « Cela fait partie des secrets du Qadr ( destin) dont il est interdit de s’enquérir ». Ceci est la pratique des Batiniyyah et des gens qui ont des doutes et suspicions concernant la religion d’Allah, qui profitent de ce qui est présent et préoccupent l’âme de ce qui ne l’est pas, causant des troubles dans les croyances du c½ur et affaiblit ce sur quoi la Jama’ah est unit.
Ainsi, si une personne croit fermement en ce qui est écrit dans son livre, le fait qu’elle devienne kafir n’est pas improbable, et si elle ne croit pas en cela, combien sera-elle quand même égarée !
En ce qui concerne ce que j’ai mentionné par le fait de le détruire par le feu, s’il ( le livre) est laissé, il se répandra parmi les gens, et parmi ceux qui ne connaissent pas le poison mortel qu’il contient, et il est à craindre que les gens ne croient à la justesse de l’égarement contenu. Donc il fut brûlé par analogie avec les copies du Quran que les Compagnons ont brûlé…
Je me suis décidé à en enlever toutes les erreurs, les rendre claires et les pointer une à une, et il y a dans le reste du livre une provision pour nos frères musulmans et les gens pieux. La plupart de ceux qui tombe amoureux de ce livre sont des gens de bien, mais qui n’ont aucune idée de ce qu’exige l’intelligence et des principes de la religion, ni ils ne comprennent les sujets sur la croyance en Allah et la vérité sur les Attributs. »
Al-Wansharishi dit : « Ibn Al-Qattan dit : lorsque le livre Ihya ‘Ulum Din arriva à Cordoue, les gens protestèrent contre ce livre. Beaucoup se plaignait de son contenu, spécialement le juge Ibn Ahmadayn, qui le détestait. Cela arrivait à un point ou il était sur le point de déclarer son auteur de mécréant. Il demanda au Sultan de prendre des mesures. Celui-ci convoqua les savants et ils s’accordèrent à brûler ce livre. Ainsi, ‘Ali Ibn Yusuf ordonna que les livres soient rassemblés, selon les décrets juridiques. Ainsi il fut brûlé à Cordoue à la porte ouest dans le jardin de la mosquée après être aspergé d’huile. Un groupe de personnes éminentes furent présentes durant l’autodafé, et des instructions furent envoyées pour le brêler à travers le pays. Cet autodafé se poursuivit sur les terres du Maroc à cette époque. » [al-Mi‘yaarul-Maghrib (12/185)]
Adh-Dhahabi dit : « ‘Ali Ibn Yusuf était le commandant des musulmans et le chef du Maroc. Il tendait vers la justice, la pratique de la religion, l’adoration d’Allah, une bonne conscience et un respect profond pour les savants, et une haine pour le Kalam et ce qui le pratiquaient. Lorsque les livres de Abu Hamid ( Ghazali) lui parvinrent, il ordonna de les brûler et était très dur sur ce sujet ».Shaykh Mahmud Al-Alusi dit dans le livre « Ghayatul-Amani » (2/369.370), après avoir cité des erreurs de Ihya : « Quelqu’un m’a mentionné Ihya Ulum Din et l’a loué considérablement, et lui donna toutes sortes de bienfaits, alors je lui dis qu’il contient des Hadiths fabriqués, des questions philosophiques en dehors de la Shari’ah et des opinions totalement contre la Sunnah du Prophète (saw), c’est pourquoi les savants dignes de confiance ne donnent aucune importance à son livre, à tel point que certains ont écrits des livres pour y expliquer l’état des Hadiths. Alors il me regarda avec défiance et son âme mauvaise semblait presque passée, et il me dit : « Comment pouvez-vous dire cela, alors que Zubaydi en a écrit une explication, en a vérifié les Hadiths et expliqué ses secrets . ?» Alors je lui ai dis : « Az-Zubaydi n’est pas un savant de ce domaine, ni un spécialiste de cette science, mais plutôt, il a de la science du langage et des sciences associées, donc ce qu’il dit concernant la science du Hadith n’a pas de valeur. De plus, c’est un adorateur fanatique des tombeaux, qui a appelé les autres à leur Bid’a. Lorsqu’il entendit cela, il fit demi-tour et partit sans tenir compte de ce que je lui avais dit , alors je dis : « Les travailleurs me viennent de leur mines, et ce n’est pas de ma faute si le bétail ne comprend pas ». La parole de vérité en ces jours est très lourde pour ceux qui écoutent, spécialement pour les égarés et innovateurs.. »
Exemple du contenu du livre « Ihya ‘Ulum Ud-Din », tiré du livre de Dr Saleh as-Saleh dans son commentaire de « Fassl fi Zamm al-Hawa » de Ibn Al-Qayem
Al-Ghazali rapporte que Al-Junayd a dit : « Les amis d’Allah, ceux qui sont ravis par Sa présence disent certaines choses dans leurs propos et durant leurs conversations secrètes dans leur solitude, qui sont considérés comme du Kufr par Al-‘Ammah ( les gens normaux de la foule). » [ « Ihya » V 4 p 341 ]
Al-Ghazali rapporte aussi que Sahl At-Tustari ( mort 283/896) a dit : « Les savants ont trois sortes de sciences ; une science extérieure ( ou apparente) qu’il offre aux gens du Thahir ( littéral, ici cela signifie science de la Shari’a pour les gens normaux), une science Batini ( cachée) qu’il ne peut transmettre si ce n’est à ses propres gens, et une science exclusivement entre lui et Allah qu’il ne livre à personne. » [ « Ihya » V 1 p 100 ]
Commentaire