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La position du chiisme au sujet des trois premiers "Califes" et des compagnons

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  • La position du chiisme au sujet des trois premiers "Califes" et des compagnons

    Pour ce qui est des Compagnons, il n'y a pas de dogmatisme historique dans l'imamisme et il y a donc diverses positions défendues par diverses personnes, positions résumées ailleurs en disant qu'il y avait principalement:

    1. la position shiite bienveillante selon laquelle les trois premiers Califes auraient été des musulmans sincères qui auraient usurpé le Califat en croyant agir dans l'intérêt de l'islam et des musulmans (autrement dit des musulmans ayant commis une "erreur bien intentionnée").

    Cette thèse m'a personnellement séduit un certain temps, mais elle ne tient finalement pas historiquement la route et ne peut être soutenue que par des personnes faisant fi des faits de l'histoire au profit d'un préjugé de bonne intention (hosno z-zann ) en faveur de ces Califes, ce qui est tout à l'honneur de ces shiites, mais est une attitude plus "morale" que "scientifique".

    2. la position shiite modérée (et peut-être la plus répandue) selon laquelle les trois premiers Califes auraient été des musulmans sincères qui auraient usurpé le Califat pour divers intérêts personnels (autrement dit, des "musulmans ayant péché par intérêt").

    Cette thèse qui m'a aussi retenu un certain temps, mais à mon sens, elle ne tient pas non plus historiquement la route et relève encore d'une bienveillance plus morale que scientifique envers ces personnages.

    3. la position shiite dure selon laquelle les trois premiers Califes auraient été des musulmans sincères qui auraient usurpé le Califat parce que leurs passions les avaient fait dévier de la voie droite de l'islam (autrement dit des "renégats ex-musulmans").

    A mon sens, et après plusieurs années d'études, cette position ne tient pas non plus historiquement la route et relève encore d'un reste de bienveillance plus morale que scientifique envers ces personnages.

    4. la position shiite la plus radicale et la plus minoritaire et peut-être la plus lucide et la plus fondée historiquement, est que ces premiers Califes n'ont jamais eu le moindre atome de foi en leur coeur et qu'ils étaient dès le début des mécréants de la contre-initiation qui ne se sont extérieurement "soumis" que par hypocrisie pour essayer par tous les moyens de faire échouer la mission du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, "de l'intérieur". Ils firent ainsi, avec leurs complices, dont leurs filles, plusieurs complots et tentatives pour faire prendre le Prophète par ses ennemis, pour l'assassiner et pour l'empoisonner, stratagèmes qui furent tous déjoués par Dieu. Devant la réussite de la mission du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, il ne leur resta plus, comme dernière solution, que de s'emparer du Califat pour dévier l'islam de la voie que le Prophète lui avait assigné et qu'il avait confié à l'Imam 'Alî fils d'Abou Tâlib, que la Paix soit avec lui, déviant ainsi l'islam "au nom de l'islam", comme le feront après eux quasiment tous les dirigeants musulmans de toutes les dynasties, y compris la plupart des présidents modernes, qui furent ainsi tous de fidèles continuateurs de la "Sonnah de Abou Bakr et Omar".

    Il n'y eut donc historiquement que deux Califes bien guidés, l'Imam 'Alî et son fils l'Imam Hassan, que la Paix soit avec eux, leurs trois prédécesseurs n'étant, aux yeux de l'histoire comme de Dieu, que des ennemis de la religion de Dieu, lointains héritiers de Caïn semblables à Paul de Tarse, fidèle disciple du rabbin Gamaliel. Et parmi ces trois, le Sâmiri, dajjâl de son temps, qui érigea le veau d'or du Califat parmi les musulmans n'est autre que 'Omar Ibn al-Khattâb, et les coeurs de la plupart des Compagnons du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, s'emplirent malheureusement d'amour pour ce veau d'or et le préférèrent à 'Alî, tout comme le firent auparavant les coeurs de la plupart des Compagnons de Moïse, que la Paix soit avec lui, qui préférèrent le veau d'or à Aaron. Le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, avait d'ailleurs bien annoncé que sa communauté referait pas à pas les mêmes erreurs que les communautés des Prophètes précédents.

    A l'appui de cette thèse qui, je le rappelle, est minoritaire parmi les Imamites, mais que je considère pour ma part comme la plus solide, il convient de méditer certains passages du Coran comme les versets suivants:

    Coran 4.51-53: "N'as-tu pas vu ceux qui ont reçu une part du Livre, croient dans le Djibt et le Tâghût et disent à ceux qui sont mécréants: "Ceux-là sont mieux guidés que ceux qui ont la foi"? Ceux-là, Dieu les maudit, et tu ne trouveras pour qui Dieu maudit point de secours. Auraient-ils donc part au royaume — ils n'en donneraient alors pas la moindre miette aux gens — ou bien sont-ils donc jaloux des gens pour ce que Dieu leur a donné de par Sa bonté? Nous avions pourtant déjà donné à la famille d'Abraham le Livre et la Sagesse et leur avions donné un immense royaume!"

    Les "gens" dont il est question sont la famille de Mohammad à qui Dieu donna de par Sa bonté la même chose qu'à la famille d'Abraham ("le Livre, la Sagesse et un immense royaume"). Le Djibt, le Tâghût et ceux qui croient en eux tout en ayant reçu une part du Livre, qui se sont emparés du royaume sans en donner la moindre miette à la famille de Mohammad tant ils étaient jaloux du fait que Dieu leur avait donné la même chose qu'à la famille d'Abraham, ceux-là sont Abou Bakr, 'Omar et ceux qui les ont aidé à usurper ce qui ne leur revenait pas. Remarquez au passage que le Djibt et le Tâghût sont comparés par leurs partisans "qui ont reçu une part du Livre" (donc qui sont en partie "musulmans" et non pas de "purs mécréants") à "ceux qui ont la foi": cela montre qu'il n'est pas question ici des idoles de pierre ou de bois, mais bien d'"idoles humaines".

    Ou encore les versets 3-5 de la sourate 66 qui évoquent 'Aïsha et Hafsa et qui sont à rapprocher du verset 10 de la même sourate. Je compte revenir à l'occasion sur ces versets pour en faire une analyse détaillée.


    Yahya Christian Bonaud

  • #2
    4. la position shiite la plus radicale et la plus minoritaire et peut-être la plus lucide et la plus fondée historiquement, est que ces premiers Califes n'ont jamais eu le moindre atome de foi en leur coeur et qu'ils étaient dès le début des mécréants de la contre-initiation qui ne se sont extérieurement "soumis" que par hypocrisie pour essayer par tous les moyens de faire échouer la mission du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, "de l'intérieur".
    hé christiano ...comment veux-tu convaincre si à la base t'as du mal à faire l'unanimité dans ta paroisse ?

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    • #3
      Pour info, lorsque Omar n'arrivait pas à trancher sur une question théologique, il consultait l'imam Ali.
      Cela est une marque de respect et de considération
      J'aime surfer sur la vague du chaos.

      Commentaire


      • #4
        Pour info, lorsque Omar n'arrivait pas à trancher sur une question théologique, il consultait l'imam Ali.
        Cela est une marque de respect et de considération

        Omar était un gros ignorant, de l'avis même de savants sunnites.

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        • #5
          Omar était un gros ignorant
          qui a cassé les reins de l'empire pleuré par tes maitres


          ps : Radiya Allahou 3enh'


          ..............
          Dernière modification par etudiant, 02 janvier 2019, 22h14.

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          • #6
            ces premiers Califes n'ont jamais eu le moindre atome de foi en leur coeur et qu'ils étaient dès le début des mécréants
            Cher Paleem,
            Ce n'est pas une nouveauté, c'est depuis belle lurette que pour se frayer un chemin les Chiites, avaient vainement essayé par tous les moyens de mettre en doute l'autorité des califes, en imposant même sur ce point toute une assise dogmatique. Mais, malheureusement pour eux, ils ne parviennent a chaque fois qu'à proclamer des insultes directes et sévères a l'encontre de l'Imam Ali qui a été partout leur grand ministre et surtout leur serviteurs sincère. La moralité dans tout cela c'est plutôt qu'il leurs faut en extrême urgence, s'arrêter de se voiler continuellement la face et apprendre à regarder la réalité en face. C'est un paradoxe qu'il leurs faut délier en extrême urgence pour avoir une bonne acuité politico-sociale.

            Alors qu'ils nous disent leurs sentiments et ceux de Fatima lorsque Ali demanda en mariage la fille d'Abu Jahl. (source : Ibn Babveh Al Qummi dans “Elal Al-Sharae’”, pp.185-186, Al-Najaf Print; également rapporté dans “Bihar” de Majlisi 43/201-202).. Qu'il nous disent leurs sentiments lorsque Fatima trouva 'Ali allongé, la tête reposée sur les genoux d'une esclave, que son frère Ja'far lui avait offert lors de son retour d'Abyssinie. (source : Ibn Babaveh Al-Qummi dans “Elal Al-Sharae’”, p.163; également rapporté dans Bihar Al-Anwar de Majlisi , pp.43-44.. C'est peine perdue pour eux. Ali aurait donc fait cruellement souffrir Fatima plus que tout les autres califes réunis.. Si causer du tort a Fatima serait synonyme de perdre la foi, Ali en serait donc le premier concerné. Ceux sont leurs propres livres qui attestent tout cela..
            A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
            Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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            • #7
              Alors qu'ils nous disent leurs sentiments et ceux de Fatima lorsque Ali demanda en mariage la fille d'Abu Jahl. (source : Ibn Babveh Al Qummi dans “Elal Al-Sharae’”, pp.185-186, Al-Najaf Print; également rapporté dans “Bihar” de Majlisi 43/201-202).. Qu'il nous disent leurs sentiments lorsque Fatima trouva 'Ali allongé, la tête reposée sur les genoux d'une esclave, que son frère Ja'far lui avait offert lors de son retour d'Abyssinie. (source : Ibn Babaveh Al-Qummi dans “Elal Al-Sharae’”, p.163; également rapporté dans Bihar Al-Anwar de Majlisi , pp.43-44.. C'est peine perdue pour eux. Ali aurait donc fait cruellement souffrir Fatima plus que tout les autres califes réunis.. Si causer du tort a Fatima serait synonyme de perdre la foi, Ali en serait donc le premier concerné. Ceux sont leurs propres livres qui attestent tout cela..
              __________________

              Ces narrations sont faibles et ont été déjà contredit..

              Tu n'as qu'à faire des recherches par toi-même si tu me crois pas.

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              • #8
                Ces narrations sont faibles et ont été déjà contredit..
                En disant cela tu ne dis rien. alors qu'attends-tu, toi qui semble très au fait de ce sujet, pour nous éclairer davantage.
                ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                • #9
                  Ces narrations sont faibles et ont été déjà contredit..
                  Cher Paleem,
                  Ceux sont, malheureusement pour vous, les grandes références chiites qui le disent et avec la force la plus probante. Comme vous avez surement pu le constater les chiites ne basent leur haine que sur des a priori. Le fait de tout simplement déverser beaucoup de haine contre les illustres compagnons et les épouses vénérées du prophète béni, ne peut en aucun cas être une réponse en ce sens. Vos ramassis ne sont tirés que des poubelles de l'islamophobie dont vous êtes justement un très grand admirateur. Vous me faites tellement rire avec vos conclusions d'amour de Ahl El Beyt après les avoir avili a l’extrême. Vous savez pourtant que dans toutes les époques califales Ali lui-même assistait toujours et avec force les autres califes dans leur califat pour réaliser l’implantation des lois islamiques dans la société. En réalité je vous le répète encore une fois dans tout cela vous accusez avec force Ali d'avoir soutenu Abou Bekr, Omar et Othman et son malheureux fils El Hassan d'avoir soutenu un grand traître nommé Mouawiya. Tout cela ne peut s'expliquer autrement. Vous voyez comment vos historiens se moquent de vous quand ils se servent d'histoires imaginaires, comme celle de l'humiliation publique d'Ali et de son silence avec la complicité de la totalité compagnons, pour vous exciter à maudire continuellement Omar Ibn Khattab et les Sahabas. Fatima et tout Ahl El Beyt sont évidemment innocents de tous ces mensonges extravagants proférés malgré eux, à leurs encontre.
                  A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                  Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

                  Commentaire


                  • #10
                    Tu n'as qu'à faire des recherches par toi-même si tu me crois pas.
                    Cher Paleem,
                    Le Prophète Mohammed a effectivement lancé un avertissement à ceux qui nuisent à Fatima et la mettent en colère… Mais il y a en cela une nuance qu'il vous faut faut bien comprendre et vous rappeler a chaque fois. En effet, il est arrivé qu'elle se soit mise en colère contre Ali lui-même. Le Hadith qui relate ceci est actuellement encore présent dans le Sahih Boukhâri et même dans les références chiites… Je vous ai cité précédemment a titre d'exemple que Ali avait voulu prendre comme seconde épouse la fille de Abou Djahal. Quel grand mal peut-on faire a Fatima que d'épouser avec elle la fille de l'ennemi mortel de son père. C'est justement a cette occasion que le Prophète Mohammed prononça un sermon et tint les propos cités ci dessus "Celui qui mettra Fâtima en colère, alors c'est comme s'il m'a mis en colère." Peut-on déduire de là que le Prophète Mohammed était aussi en colère contre Ali et que la foi de Ali avait totalement et éternellement fléchi ???… Vous êtes en faux sur toute la ligne.

                    Egalement, c'est vraiment a en mourir de rire de cette mauvaise foi surtout lorsqu'on sait que le mariage de Omar et Umm Kulthum bint Ali est un Evènement historique que nul ne peut démentir puisqu'il fut approuvé de façon unanime par les biographes et les spécialistes de l'histoire musulmane et tant par les grands savants aussi bien chiites que sunnites.. Comment cela a t-il été possible avec toute la haine que vous lui incombait. L'une des preuves irréfutables pour démontrer l'attachement que les compagnons avaient entre eux et Ahl El Beyt est justement l'union par le mariage. Après la mort d'Abu Bakr, Ali épousa sa femme Asma bint Oumays et prit en charge son fils Muhammed Ibn Abu Bakr. Comment Ali peut il épouser la femme de l'homme qu'il déteste et prendre en charge son fils sous son propre toit ? Comment Ali peut il donner sa fille en mariage à un homme qui selon les contes chiites aurait usurpé son droit au califat, confisqué ses biens (Fadak) et tué sa femme Fatima et son fœtus dans son ventre lors de "l'incident de la porte". C'est vraiment ce que l'on appelle être a coté de la plaque.
                    A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                    Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

                    Commentaire


                    • #11
                      Cher Paleem,
                      Le Prophète Mohammed a effectivement lancé un avertissement à ceux qui nuisent à Fatima et la mettent en colère… Mais il y a en cela une nuance qu'il vous faut faut bien comprendre et vous rappeler a chaque fois. En effet, il est arrivé qu'elle se soit mise en colère contre Ali lui-même. Le Hadith qui relate ceci est actuellement encore présent dans le Sahih Boukhâri et même dans les références chiites… Je vous ai cité précédemment a titre d'exemple que Ali avait voulu prendre comme seconde épouse la fille de Abou Djahal. Quel grand mal peut-on faire a Fatima que d'épouser avec elle la fille de l'ennemi mortel de son père. C'est justement a cette occasion que le Prophète Mohammed prononça un sermon et tint les propos cités ci dessus "Celui qui mettra Fâtima en colère, alors c'est comme s'il m'a mis en colère." Peut-on déduire de là que le Prophète Mohammed était aussi en colère contre Ali et que la foi de Ali avait totalement et éternellement fléchi ???… Vous êtes en faux sur toute la ligne.
                      First Incident

                      Some Nasibi authors in their works have used the following tradition to highlight a quarrel between Ali bin Abi Talib (as) and Fatima Zahra (as):

                      Ibn Abdrabu al-Andalusi in his book al-Aqd, from Abdullah bin al-Zubair from Mu’awyia bin Abi Sufyan who said: ‘…I said: ‘Oh Allah’s messenger, you went away sad and returned happy?’ He replied: ‘Oh Mu’awyia, why should I not feel happy when I have achieved a reconciliation between the two, that are the most honorable creatures of Allah.’’
                      Bihar al-Anwar, Volume 43 page 42

                      Reply
                      As the Shia scholar Shaykh Baqir Majlisi recorded this tradition in his book Bihar al-Anwar, the Nawasib have grasped an opportunity to cast doubts on the esteemed merits of the revered couple. The reality is this tradition is of no use for use to them, since the primary source of the tradition as cited by Shaykh Majlisi is the famed Sunni book Al-Aqd al-Farid by Allamah Ibn Abdrabu al-Andalusi. Moreover the narrator of the tradition is the notorious enemy of Ahul’bayt (as) whose parentage is usually attributed to Sufiyan. It is therefore not surprising that Shaykh Baqir Majlisi cited the comments of Shaykh Seduq about this tradition that the filthy Nawasib conveniently fail to mention:

                      قال ابن بابويه: هذا غير معتمد
                      Ibn Babweh (Seduq) said: ‘This is unreliable’

                      If the question is raised as to why Majlisi would cite a false narration, then we should point out that there is no prohibition on citing traditions from other Sects (beliefs). Allah (swt) has also mentioned the beliefs of the Kuffar and Munafiqeen in the Holy Qur’an.

                      Second Incident

                      This is one a favourite reference of Nawasib particularly those belonging to Sipah Sahabah who cite it to prove to their naïve masses that the Shi’a blaspheme Ali bin Abi Talib (as). Ibn al-Hashimi uses the very tradition in his Fadak article to prove that Ali bin Abi Talib (as) angered Fatima Zahra (as) and that his caliph Abu Bakr should not be singled out. Ibn al-Hashiimi first quotes the Arabic of the tradition from Bihar al-Anwar and then presents the English translation:

                      .Translation: Al-Qummi and Al-Majlisi narrated on the authority of Abu Thar: I migrated with Jafar ibn Abi Talib to Abyssynia. A slave girl worth 4,000 dirhams was given to Jafar as a gift. When we came to Medinah he gave it to Ali as a gift that she may serve him. Ali kept her in Fatima’s house. One day Fatima entered and saw that his head was in the girl’s lap. She said: “O Abu Al-Hasan! Have you done it!?” He said: “O daughter of Muhammad! I have done nothing, so what is it that you want?” She said: “Do you allow me to go to my father’s house?” He said: “I will allow you.” So she wore her Jilbab and went to the Prophet.
                      (source: Ibn Babaveh Al-Qummi’s “Elal Al-Sharae’”, p.163; it is also narrated in Bihar Al-Anwar, pp.43-44, Chapter on “How her life with Ali was”)

                      Reply One
                      The complete chain of narration is:

                      My father narrated from Saad bin Abdullah from al-Hassan bin Arafa from Wakee from Muhammad bin Israel from Abu Saleh on the authority of Abu Dharr:

                      Only the Nawasib could have attributed such a thing to Ali bin Abi Talib (as) which is why we see that two of the narrators in the chain namely Hassan bin Arafa and Wakee bin al-Jarah are famed Sunni figures whose work and biographies can easily be found in Sunni books, neither have been authenticated by Shia scholars. Rather than expecting the Shia to react to this narration, Ibn al Hashimi should know that its two of his own ancestors who actually narrated such a thing. Moreover, the narration is of no value to us since another narrator in the chain namely Abu Saleh is completely unknown (Majhul Alain). The narration becomes even more unreliable when we see that there is an unknown (Majhul al-Haal) Shia narrator in the chain namely Muhammad bin Israel as stated by Allamah Jawaheri in Al-Mufid min Mujam al-Rijal, page 499.

                      With all these grave defects in the chain, Ibn al Hashimi has failed to embarrass the Shia. Although this should suffice to water down Ibn al Hashimi’s attempts to malign Imam Ali bin Abi Talib (as) but for the sake of argument, let us see some historical aspects that prove the tradition is fabrica.

                      Reply Two
                      It is sad to see the intellectual deficiency of this Ibn al Hashimi, who comments on the tradition as follows:

                      she was angry with Ali (رضّى الله عنه) because she saw his head in the lap of a slave girl that was given to him as a gift. She even left him for awhile and went to her father’s house, which is something that females do when they are upset with their husbands or they are facing marital problems.

                      Notice how he is blaming ‘Ali (as) with regard to this incident. As the truth of the whole incident depends on the testimony of Abu Dhar we should highlight the fact that he never migrated to Abyssinia, hence the entire episode has been falsely attributed to Abu Dharr. As proof we shall rely on the following classical Sunni works:

                      al-Isaba, Volume 7 page 105
                      Asad al-Ghaba, Volume 5 page 186
                      Mashaher Ulama al-Amsar by Ibn Haban, page 30
                      Siar alam al-Nubala, Volume 2 page 46
                      al-Istiab, Volume 4 page 1652
                      We read in Siar alam al-Nubala:

                      “He was the fifth person that converted to Islam, then he returned back to his homeland upon the instruction of the Prophet (s) and then when the Prophet migrated, Abu Dhar migrated along with Him”

                      We read in al-Istiab:

                      أسلم بعد أربعة فكان خامسا ثم انصرف الى بلاد قومه فأقام بها حتى قدم النبي صلى الله عليه وسلم المدينة
                      “He converted to Islam after four persons, hence he was the fifth, then he returned to his homeland and lived there until the Prophet (s) migrated to Madina”

                      Both of the above mentioned texts explicitly state that Hadhrat Abu Dharr (ra) returned to his tribe after embracing Islam and stayed there. Then the battles of Badr, Uhud and Khandaq took place after which he migrated to Madina.

                      The onus is therefore on these Nasibi to prove that Abu Dharr migrated to Abyssinia, no such evidence exists, and the entire event is a lie. Not only Sunni but Shia books likewise, do not mention any thing about his migration to Abyssinia. One only needs to consult authoritative texts such as:
                      1. Al-Tabaqat by Burqi, page 29
                      2. Rijal Tusi, page 32
                      3. Al-Ikmal by Khatib Tabrizi, page 59
                      4. Mustadrakat Ilm al-Rijal by Shahroodi, v2 p240
                      5. Mujam al-Rijal by Khoei, v5, p138

                      Reply Three
                      The incident quotes Abu Dharr as saying that he and Jafar bin Abi Talib came to Madina together. Jafar came to Madina following the conquest of Khyber that took place in the 7th Hijra whilst Abu Dharr arrived there after the battle of trench that was fought in the 5th Hijra. The conclusion arrived at is that Abu Dharr had reached Madina long before Jafar. Abu Dharr never went to Abyssinia nor did he return from there. This serves as further proof that the tradition is a fabrication.
                      Dernière modification par Paleem, 03 janvier 2019, 12h31.

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                      • #12
                        Incident Three
                        Ibn al Hashimi states:

                        Translation: It is narrated on the authority of Abu Abdullah Jafar Al-Sadiq: A miserable of the miserables came to Fatima, the daughter of the Messenger of Allah, and said to her: “Did you not know that Ali proposed to marry (Khataba) the daughter of Abu Jahl?” She said: “Is it true what you say? He said three times: “What I say is true.” Jealousy entered into her (heart) to an extent she could not control, for Allah has ordained that women be jealous and that men perform Jihad, and He has made the reward of the patient (woman) similar to that of the Murabit and Muhajir in the way of Allah.He said: And Fatima’s anguish became severe and she remained thinking about it until night time…she moved to her father’s residence. Ali came to his residence and did not see Fatima and his anguish increased and became great on him, even though he did not know what happened, and he was ashamed to call her from her father’s house so he went to the Masjid and prayed as much as Allah willed, and he collected some of the sand in the Masjid and laid on it.When the Prophet saw how sad and anguished Fatima was, he poured water over himself and wore his clothes and entered the Masjid. He kept praying, making Rukoo and Sujood, and after every time he completed two Raka he made Du’a that Allah remove what Fatima had of sadness and anguish because he left her turning over and breathing heavily. When the Prophet saw that she could not sleep and could not rest he said: “O daughter, rise!” So she rose and the Prophet carried Al-Hassan and she carried Al-Hussain and took hold of Umm Kulthoom’s hand until they reached Ali (AS) while he was sleeping.

                        The Prophet put his foot on Ali, pinched him, and said: “Rise Abu Turab! You have disturbed many a resting person. Call for me Abu Bakr from his house and Umar from his Majlis and Talha.” So Ali went and got them from their houses and they gathered around the Messenger of Allah.

                        The Messenger of Allah then said: “O Ali! Do you not know that Fatima is a piece of me and I am from her. Whoever disturbs her, disturbs me and whoever disturbs me has disturbed Allah, and whoever disturbs her after my death then as if he has disturbed her in my lifetime and whoever disturbed her in my lifetime then as if he has disturbed her after my death.”

                        (source: Ibn Babveh Al Qummi’s “Elal Al-Sharae’”, pp.185-186, Al-Najaf Print; also narrated in Majlisi “Bihar” 43/201-202)

                        This story is not only narrated by the Shia founding father Al-Qummi, but it is also narrated by Al-Majlisi in his book Jala Al-Eoyon. There are not many scholars of the Shia considered more authoratative than Al-Qummi and Al-Majlisi, and both narrate this story.

                        It was actually Ali (r) who had angered Fatima (r), and consequently, the Prophet (s) chastised him by saying that whoever angers Fatima (r) angers him.

                        Screenshot from Ibn al-Hashimi’s article

                        Reply One
                        The complete chain of narration is:

                        Ali bin Ahmad narrated from Abu al-Abbas Ahmad bin Muhammad bin Yahya from Amro bin Abi al-Miqdam and Ziyad bin Abdullah on the authority of Abu Abdullah Jafar Al-Sadiq:

                        Several defects are evident in the chain of narration that renders it a useless and in fact rejected tradition. Firstly, one of the narrators Ali bin Ahmad bin Matil is unknown (Al-Mufid min Mujam al-Rijal, page 384). Secondly, a narrator Ahmad bin Muhammad bin Yahya has not been authenticated by Shia scholars, see:
                        1. Kitab Ejara, by Al-Khoei, Volume 1 page 51
                        2. Rijal ibn Dawoud, page 45
                        3. Zakhirat al-Maad, Volume 1 page 305
                        4. Sharh Arwa Wuthqa, Volume 1 page 464
                        5. Muhadrat fi Usool al-Fiqh, Volume 4 page 334

                        Last but not the least, FIVE narrators are missing in the chain between Ahmad bin Muhammad bin Yahya and Amro bin Abi al-Miqdam that means the chain is disconnected.

                        Reply Two
                        Ibn al Hashimi also employed the same type of dishonesty as was employed by his first Caliph. In his feeble attempt to protect his first caliph from the wrath mentioned in the Prophetic Hadith about Fatima Zahra (as) i.e. ‘Fatima is a piece of me and I am from her. Whoever disturbs her, disturbs me and whoever disturbs me has disturbed Allah’ the author has tried to prove that these words were spoken for Ali bin Abi Talib (as) since He (as) wanted to marry the daughter of Abu Jahal but Ibn al Hashimi did not cite the remainder of the tradition that makes it clear that Ali bin Abi Talib (as) did not have any such intention and it was a lie attributed to him (as) by the dishonest ancestors of Ibn al-Hashimi & Co. The tradition he cited ends in this manner:

                        The Messenger of Allah then said: “O Ali! Do you not know that Fatima is a piece of me and I am from her? Whoever disturbs her, disturbs me and whoever disturbs me has disturbed Allah, and whoever disturbs her after my death then as if he has disturbed her in my lifetime and whoever disturbed her in my lifetime then it is as if he has disturbed her after my death.

                        Ali said: ‘Oh Allah’s messenger, yes’. The Prophet said: ‘Then why you did so?’ Ali said: ‘By the one who sent you as Prophet, what you heard about me is not true and I never thought about that.’ The Prophet said: ‘You have spoken the truth’. Then Fatima smiled until her smile was visible.

                        Reply Three
                        As we stated earlier, the false news about Ali bin Abi Talib (as) was spread by his (as) enemies that happened to be the ancestors of the present day Nawasib such as Ansar.org, Sipah-e-Sahabha (hcy.com) and Ibn al-Hashimi & Co. Up till now, we have proved that Ali bin Abi Talib (as) never had any such intention, let us also present the testimony of Imam Jafar Sadiq (as) who asserted it was a baseless rumour spread by the Nawasib (hypocrites). Shaykh Seduq records in Amali, page 165:

                        Imam Jafar al-Sadiq said: ‘….Didn’t they claim that the Master of the believers was seeking (worldly) life and government and he preferred fitna over peace, and he shed the blood of the Muslims without basis, and if he (Ali) was carrying benefit they would not ask Khalid bin al-Walid to assassinate him? Didn’t they claim that he (Ali) wanted to marry Abu Jahl’s daughter over Fatima and then Allah’s messenger complained of him to the Muslims on the pulpit and said: ‘Ali wants to marry the daughter of Allah’s enemy over the daughter of Allah’s Prophet, surely Fatima is part of me, whoever hurts her hurts me, whoever made her happy made me happy, whoever disturbs her disturbs me.’ (Imam Jafar continues) Oh Alqamah how strange are the claims of the people about Ali !’.

                        Reply Four
                        At the end we should point also out that the alleged story of Ali bin Abi Talib (as) intending to mary the daughter of Abu Jahl is not considered authentic by the ulema of Ahle Sunnah. Modern day Sunni scholar Shaykh Hassan Saqaf in his book Majm’o Rasael al-Saqqaf, Volume 2 page 738 stated on this alleged story:

                        وهو حديث شاذ تكلم عليه بعض الحفاظ !! لأنه من رواية المسور بن مخرمة وكان منحرفاً عن سيدنا علي.
                        “It is an odd tradition and some scholars reject it!! because it is narrated by Musawar bin Makhrama who was deviated from Sayedna Ali”.

                        Another angle from which Sunni scholars rejected the cited story is:

                        ووقع في صحيح مسلم من حديثه في خطبة علي لابنه أبي جهل قال المسور سمعت النبي صلى الله عليه و سلم وأنا محتلم يخطب الناس فذكر الحديث وهو مشكل المأخذ لأن المؤرخين لم يختلفوا أن مولده كان بعد الهجرة وقصة خطبة علي كانت بعد مولد المسور بنحو من ست سنين أو سبع سنين فكيف يسمى محتلما
                        In Sahih Muslim recorded his (Musawar’s) tradition about Ali’s proposal to Abu Jahl’s daughter, he said: ‘I heard the prophet (s) addressing to the people while I was adult’. There is a problem in accepting the hadith because the historians never disagreed about his (Musawar’s) birth which was after the migration while the story of Ali’s proposal is about six or seven years after Musawar’s birth, thus how come he was an adult?’.

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                        • #13

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                          • #14
                            Si tu veux jouer à ce jeu

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                            • #15
                              Aïcha (Radiya Allahou 3enha) ...une des mères des croyants (Coran)



                              celui qui ne la respecte pas ou le na considère pas comme sa mère se met en dehors de la sphère des croyants



                              ainsi soit-il

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