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Les traditions du mariage en islam

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  • Les traditions du mariage en islam

    Le mariage dans l’islam comprend des restrictions que tout pratiquant de la religion musulmane doit suivre et respecter pour une union dans les règles de la tradition. Voici les informations à retenir pour organiser un mariage oriental tout en respectant la religion.



    Les conditions du mariage islamique
    Pour un mariage islamique, il est nécessaire de respecter certaines conditions prévues par le Coran.
    – il faut la présence obligatoire de deux témoins religieux et musulmans pour l’acte de mariage
    – la formule échangée entre le tuteur de l’épouse et le futur mari est également une condition sine qua none.
    – l’interdiction pour la femme musulmane de s’unir avec un homme pas musulman (chrétien, juif etc…). Néanmoins, un homme peut épouser une femme chrétienne ou juive.
    – Il est strictement prohibé pour un homme musulman d’épouser une femme qui ne croit pas à la religion ou qui est athée.
    – il est interdit pour tous musulmans de se marier avec une personne polythéiste comme le bouddhisme par exemple.
    – il est prohibé d’imposer à une fille le mariage avec une tiers personne. C’est toujours à la fille que revient le choix final.

    Il faut également vérifier l’état de Mahram pour les futurs mariés. Cette vérification se fait sous trois formes: 1) Le lien de parenté aussi dit Nasab. Deux personnes ayant un lien de parenté ne peuvent se marier. Par exemple, les enfants avec leur père ou leur mère.
    2) L’allaitement aussi dit Radhâ’ah: Tous les hommes et toutes les femmes ne peuvent se marier ensemble s’ils ont été allaités par une même femme. De même que l’homme n’a pas le droit de s’unir avec la femme qui a effectué son allaitement et la jeune fille n’a pas le droit non plus de se marier avec l’époux de la femme qui l’a allaité.
    3) Le lien établi à la suite d’un mariage aussi dit Mousâharah: Aucun homme ne possède le droit de s’unir avec la mère de sa femme et même suite à un divorce ou une séparation.

    Le déroulement d’un mariage islamique
    Avant de célébrer un mariage musulman, la jeune mariée doit donner son consentement à un membre de sa famille qui deviendra son tuteur pendant la cérémonie religieuse. Le tuteur doit être un homme musulman, majeur et saint d’esprit. Pendant la cérémonie musulmane, un sermon aussi appelé Khoutbah sera récité par les protagonistes.

    C’est une fois le sermon terminé que l’Imam demande au tuteur de la jeune épouse si celle-ci a donné son accord pour le mariage dans les traditions de l’islam. Il demande ensuite l’accord du futur mari. Une fois les accords confirmés, l’Imam donne le montant de la dot (Mahr) qui a été fixée par l’homme comme signe d’engagement. En effet, dans le mariage islamique, c’est l’homme qui doit prendre en charge son épouse. Cette action vient sceller le mariage entre les futurs mariés. Aucune autre cérémonie n’est obligatoire par la suite.

    Comme dit dans les conditions, pour la signature de l’acte de mariage entre les époux, la présence de deux témoins et du tuteur de la mariée est obligatoire. Il faut aussi que l’union des mariés soit déclarée selon les propos du Prophète (louanges et bénédictions soient sur lui) : « Déclarez le mariage ». Après le mariage musulman, il est conseillé de faire une fête et un repas. Les mariés pourront convier pour cet événement les membres de deux familles ainsi que les amis pour un bon moment de convivialité.

    En savoir plus sur le mariage dans l’islam
    Comme le souhaite la tradition du mariage dans l’islam, la monogamie est prônée. Néanmoins, la polygamie est tolérée dans certains cas. Effectivement, selon le mariage musulman, on a pas le droit de forcer une femme à devenir sa seconde épouse. Toutefois, si cela peut arriver, la première femme peut exercer un droit de divorce si elle n’est pas d’accord avec la nouvelle union de son mari et de vivre en polygamie.

    secretdemariage

  • #2
    Mariage juif

    Le mariage juif est un mariage religieux qui a lieu après le mariage à la mairie, comme pour le mariage à l'église, le mariage protestant, le mariage orthodoxe, ou le mariage musulman.

    Le mariage hindou, quant à lui, est différent et dépend de traditions ancestrales.


    Qu'est-ce qu'un mariage juif ?
    Le mariage juif est fortement réglementé par la religion judaïque tant sur les traditions et les pratiques rituelles que sur la vie des individus.

    C'est un acte religieux de sanctification et d'élévation. L'homme et la femme acceptent de vivre ensemble dans l'amour et le respect mutuel. Ils se devront de transmettre à leurs futures progénitures, les valeurs traditionnelles.

    L'homme (hatan) et la femme (kala) se préparent à garantir les aspects religieux, spirituels et moraux.

    Le cérémonial doit symboliser la beauté de leur relation ainsi que les obligations qu'ils ont envers le peuple juif.

    Comment se déroule le mariage juif ?
    Dans un premier temps, la fiancée prend un bain rituel de purification nommé, mikve, la veille de la célébration du mariage juif.

    Les mariés doivent jeuner le jour du mariage et jusqu'à la cérémonie et lire durant ce temps des prières.

    C'est le rabbin qui célèbre le mariage et bénit les mariés. Le mariage se déroule sous le dais nuptial (houpa) dans la synagogue. Il symbolise l'entrée de la future mariée dans sa nouvelle demeure et la protection divine.

    Durant la cérémonie, le jeune homme relève le taleh (châle de prière).


    1re étape
    Le fiancé passe l'alliance au doigt de sa fiancée devant deux témoins, puis le couple boit une coupe de vin.
    Le rabbin fait la lecture de la ketouba, acte de mariage. Celui-ci est signé par les deux témoins et par les mariés. Le marié s'engage à protéger sa femme.

    2e étape
    La deuxième étape du mariage juif est la récitation des 7 bénédictions (chevra bra'hot) qui prépare la bénédiction du couple. Celui-ci boit ensuite une deuxième coupe.

    Lecture des 7 bénédictions (chevra bra'hot) qui prépare la bénédiction du coupleThinkstock
    Dernière étape
    Pour clore la cérémonie du mariage juif, le marié casse un verre de son pied droit en souvenir de la destruction du temple de Jérusalem. Selon la tradition, plus il y aura d'éclats de verre, plus le couple sera prospère.

    Le hatan (le marié) et la kala (la mariée) quittent alors la houpa accompagnés et acclamés par tous les invités qui dans la joie crient un : « mazel tov ».

    Les jeunes mariés se dirigent ensuite vers la pièce Yi'houd qui est un endroit intime réservé spécialement pour eux.

    Vient ensuite le seouda, qui est le repas de noces où il y a beaucoup de musiques et de danse. Des repas de fête ont lieu durant les 7 jours qui suivent le mariage. Des bénédictions sont récitées à l'issue de chaque repas.

    Bon à savoir : le mariage ne peut pas être célébré le jour de shabbat, ni un jour de fête, ni pendant la période de l'Omer. De plus, le jeune homme ne peut pas épouser une personne non juive. En revanche, le divorce est accepté par la religion juive.

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    • #3
      Traditions du mariage, d’ici et d’ailleurs

      Un rapide tour d’horizon des coutumes maritales montre que les mariages arrangés ont toujours été chose courante. Mariage arrangé et pas mariage forcé, les futurs époux faisant confiance à la tradition et à leurs parents. Cette pratique n’a pas disparue, le mariage étant encore bien souvent une continuité de la famille et non la création d’une nouvelle famille.

      Traditions du mariage chinois

      Dans les grandes villes, les coutumes liées au mariage se sont quelque peu calquées sur l’occident. Les sommes dépensées sont considérables, question de prestige. Par le passé, le mariage était arrangé par les familles. Les démarches se faisaient par une entremetteuse à qui on remettait des présents pour elle et pour la famille de la promise. Si les deux parties étaient d’accord, les parents consultaient les astres pour voir si les futurs époux étaient compatibles. Les futurs époux ne pouvaient se rencontrer que le jour du mariage. Aujourd’hui, le mariage traditionnel a toujours lieu dans les campagnes mais les jeunes gens se connaissent.

      Les fiançailles sont très importantes car c’est un engagement définitif. Ce jour là, il y a échanges de cadeaux. Les astres sont consultés pour déterminer la meilleure date pour le jour du mariage. Le jeune homme va chercher sa future femme et l’emmène chez lui. Par le passé, tous deux étaient vêtus de rouge en signe de joie et de prospérité. Une fois arrivés dans leur nouvelle demeure (les jeunes mariés continuent à vivre avec les parents), tous s’agenouillaient devant l’autel pour demander la bénédiction du ciel, de la terre et des ancêtres. La jeune mariée faisait allégeance aux parents et s’ensuivait un grand festin. À la fin, les jeunes époux se retrouvaient dans leur chambre où une « chamaillerie » était organisée pour rapprocher le couple qui ne s’était jamais touché.

      Traditions du mariage juif

      La veille du mariage, la fiancée se purifie en se baignant (la mikve). Dans certaines communautés, les futurs mariés se purifient en jeûnant jusqu’à la fin de la cérémonie pour recevoir le pardon de leurs péchés avant de commencer une nouvelle vie. Avant la cérémonie, chaque futur marié reçoit les invités séparément. Puis le futur époux vient chercher sa promise. Il lui met un voile, symbole de pudeur et de reconnaissance de ses qualités d’âmes.

      La cérémonie se déroule sur une Houpa (dais) qui symbolise le foyer qu’ils vont construire et partager. Les époux boivent une coupe de vin, symbole de joie lié à la prière. Après avoir mis la bague au doigt, la Ketouba (acte de mariage) est lue dans sa version araméenne originale. Elle est signée par les deux témoins et reste la propriété de la femme. Le rabbin donne les sept bénédictions et le couple boit à nouveau une coupe de vin. Cette fois, le mari casse la coupe pour se souvenir de la destruction du Temple de Jérusalem et la cérémonie est finie.

      La fête peut commencer, on mange, on danse... La fête se termine par une action de grâce et les sept bénédictions. Durant sept jours, les mariés sont invités et chaque repas se termine en prière. Les époux sont impérativement juifs.

      Tradition du mariage musulman

      Il n’y a pas de notion sacrée dans le mariage musulman, néanmoins, l’homme doit impérativement être musulman. C’est un contrat qui unit un homme et une femme. Les futurs époux sont consentants mais la femme est représentée par son père pour établir le contrat. L’homme apporte une dote à la femme qui restera sa propriété. La famille de la femme doit également apporter une équivalence qui permettra au couple de s’installer.

      La fête dure plusieurs jours. La femme est préparée (son corps est épilé et enduit de crème douce et parfumée), parée et parfois peinte au henné. Ces dessins la protègent, lui assurent la fécondité et ont aussi une connotation érotique. Elle changera d’habit sept fois durant la fête, chaque vêtement est somptueux. Le mari aussi se prépare, mais de façon beaucoup plus simple.

      Durant la première partie de la fête, les hommes et les femmes sont séparés. Les musiciens jouent pendant que les plats passent entre les convives. Puis l’homme va chercher sa femme et l’imam conclut le mariage en présence des témoins. Durant tout le mariage, la femme est exposée. Deux femmes de la famille récemment mariées s’occupent d’elle. Après la nuit de noce, dans certaines régions, on présente le drap taché de sang, signe de la perte de virginité de la femme.

      Tradition du mariage indien

      Les traditions sont multiples en Inde du fait du grand nombre de religions qui y coexistent. Néanmoins le mariage est pour tous un moment capital dans la vie. Il est fait de rituels qui varient suivant les endroits mais dont certains éléments se retrouvent. Le mariage unit plus que seulement un homme et une femme, il lie deux familles. Ce sont souvent des mariages arrangés et les époux sont de la même classe sociale. Les familles se rencontrent pour parler de la dote, l’une des conditions du mariage. Elles consultent les astres pour voir si le couple est fait pour s’entendre et fixent la date du mariage.

      Le frère de la future mariée va chercher le futur marié et tous ses invités pour aller chez la famille de la mariée ou sur le lieu de la cérémonie dans un cortège festif. Une cérémonie religieuse lie les époux, ils reçoivent la bénédiction des parents et des dieux. Elle dure longtemps, car les rites sont nombreux pour assurer la fécondité et le bien-être de la future famille.

      C’est la famille de la femme qui prépare le repas et qui régale tous les invités. C’est également elle qui offre une dot à la famille de l’époux. Une fois la fête terminée, les bénédictions données, le mari emmène sa femme chez lui.

      Tradition du mariage chrétien

      À la base, le mariage chrétien est indissoluble. Il est basé sur la fécondité et la fidélité. Les époux doivent être consentants ainsi que les parents qui seront là pour les protéger et les conseiller. Au début de l’ère chrétienne, de nombreux mariages se faisaient clandestinement ou les couples vivaient en concubinages selon les coutumes romaines. Pour y remédier, le mariage devait être publié. L’origine du cortège nuptial vient de là. Par le passé, les femmes se mariaient en noir, brun ou gris, ce n’est que depuis des années 1920 que la mode du blanc est arrivée.

      Les fiançailles n’engagent pas définitivement le couple. L’adage « pas de mariage sans dot » vient du fait que pour conclure un mariage, la femme recevait une dot, ce qui rendait impossible les mariages entre riches et pauvres. Lors de la cérémonie religieuse, les conjoints sont bénis et échangent des alliances, promettant de vivre selon les principes chrétiens. L’alliance se porte à l’annulaire gauche car la coutume veut que par là passe une veine qui relie directement au cœur.

      Tradition du mariage africain

      Les traditions du mariage coutumier africain varient d’une région à l’autre et sont encore bien présentes. Lorsqu’on se marie, on épouse également la famille de son conjoint et c’est particulièrement vrai pour les femmes qui vivront dans la famille de leur mari. Les morts et les « non nés » font partie intégrante de la communauté, lors de l’union d’un homme et d’une femme, ils ne sont pas oubliés. Quand il y a un problème au sein du couple, toute la communauté cherche à le régler. Les époux doivent obéir au conseil de famille et ne sont pas totalement décideurs de leurs actions.

      Le mariage traditionnel africain se fait en différentes étapes, ce qui permet aux futurs époux de mieux se connaître avant l’union complète. Lors de la première étape du mariage, les familles se consultent et parlent de la dot à payer bien qu’elle ne soit pas systématique. Entre familles amies, il peut y avoir échange de jeune fille. La dot nsua est versée aux parents de la jeune fille et selle définitivement le mariage.

      Il peut se passer beaucoup de temps avant que le mariage soit définitif. Le premier but du mariage étant la procréation, si le couple n’a pas d’enfant, le mariage peut être annulé. Chez certaines ethnies, les relations sexuelles son autorisées et même encouragées avant le mariage, mais ce n’est pas une généralité. Le jour de la cérémonie yèlè, la jeune épouse est présentée à toute la famille et aux amis. Elle sert la nourriture à son beau-père pour manifester son appartenance à sa nouvelle famille.

      En Afrique de l’ouest, les castes sont présentes. Bien qu’elles soient moins rigides que les castes indiennes, les mariages entre les différentes castes sont interdits, surtout dans les campagnes.

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