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châtiment dans la tombe

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  • châtiment dans la tombe

    Louange à Allah

    Le châtiment varie selon le péché commis ici-bas par celui qui le subit. Ceci est valable à la fois pour les infidèles et pour les désobéissants. Des hadith authentiques décrivent le châtiment infligé dans la tombe aux pécheurs. En voici quelques uns :

    1/ Frappe à l’aide d’un marteau en fer.

    D’après Anas (P.A.a) le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Quand un fidèle serviteur est déposé dans sa tombe et que ses compagnons s’en vont et qu’il entend encore le bruit de leur souliers, deux anges se présentent à lui, le mettent assis et lui disent :

    – « que dis-tu de cet homme Muhammad (bénédiction et salut soient sur lui) ?

    – J’atteste qu’il est l’esclave d’Allah et Son Messager

    – Regarde le siège qui t’était réservé en enfer. Allah te l’a remplacé par un siège au paradis . Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Il voit les deux sièges . Quant à l’infidèle ou l’hypocrite, l’un et l’autre répondra :

    – Je ne sais pas. Je ne disais que ce que les gens disaient

    – Puisses-tu ne rien savoir et ne rien lire ! Ensuite on lui assènera un coup de marteau entre les oreilles et il lancera un cri que ses voisins entendront à l’exception des hommes et des djinns (rapporté par al-Boukhari, 1273)

    2 – 7/ On installera une couche de feu au fond de sa tombe, l’habilla de feu, lui ouvrira une porte qui débouche sur l’enfer, rendra sa tombe étroite, le frappera avec un énorme marteau qui, d’un coup, pourrait réduire une montagne en poussière et on lui annoncera le châtiment qui l’attend dans l’Au-delà. C’est pourquoi il souhaitera que l’Heure ne vienne pas.

    Selon Ahmad (17803) et Abou Dawoud (4753) Al-Baraa ibn Azib a dit : « Nous sortîmes avec le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) pour accompagner la dépouille mortelle d’un homme issu des Ansar à sa dernière demeure. Nous arrivâmes à la tombe avant qu’elle ne fût complètement creusée et nous nous installâmes avec le Messager (bénédiction et salut soient sur lui) autour de la tombe, dans un silence tel qu’on dirait que des oiseaux perchaient sur nos têtes. En ce moment, le Prophète tenait un bout de bois et perçait le sol avec. Et puis il éleva sa tête et dit : implorez la protection d’Allah contre le châtiment infligé dans la tombe (il le dit trois fois ou deux ) Puis il poursuivit : « quand un fidèle serviteur quitte ce monde pour l’Au-delà, il lui vient depuis le ciel des anges blancs dont le visage est aussi radieux que le soleil. Ils s’installeront à vue d’œil de lui et seront munis de linceuls et du parfum paradisiaques. C’est alors que l’ange de la mort viendra s’asseoir près de sa tête et lui dira : ô bonne âme ! Sors pour jouir du pardon et de la miséricorde divine. Elle sortira en coulant comme une goutte d’eau qui échappe de la bouche d’un outre. Quand l’ange de la mort recevra l’âme, les autres anges s’en saisiront tout de suite et la mettront dans le linceul et la baigneront dans le parfum et elle en recevra la meilleure odeur de musc sur terre. Les anges remonteront porteurs de cette âme, et chaque fois qu’ils passeront auprès d’un groupe d’ange, ceux-ci diront : quelle est cette bonne âme ? - Ils répondront : c’est celle d’Un tel fis d’Un tel en employant les meilleurs noms que le défunt avait dans sa vie d’ici-bas. Arrivés au ciel le plus bas, on en sollicitera l’ouverture qui sera obtenue sitôt demandée. Au niveau de chaque ciel l’âme sera accueillie par les meilleurs et accompagnée jusqu’au ciel suivant ; et ce jusqu’à son arrivée au septième ciel. C’est alors qu’Allah dira : « Placez les écritures concernant mon serviteur dans les plus hautes sphères du septième ciel. Puis ramenez-le à la terre puisque c’est à partir d’elle que j’ai créé mes serviteurs et c’est en elle que je les retournerai et c’est à partir d’elle que Je les ressusciterai. Et puis son âme sera ramenée à son corps, et deux anges se présenteront à lui et le mettront debout et lui diront,

    - Qui est ton Maître

    - Allah est mon Maître

    - Quelle est ta religion ?

    - L’Islam est ma religion

    - Qu’en est-il de cet homme qui vous a été envoyé ?

    - Il est le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui)

    - Comment l’avez-vous su ?

    - J’ai lu le livre d’Allah et y ai adhéré et cru en lui

    Une clameur dira depuis le ciel : « Mon serviteur a dit vrai. Préparez-lui un lit et des vêtements au paradis. Ouvrez-lui une porte débouchant sur le paradis de sorte qu’il pourra en recevoir l’avant-goût et la fraîcheur. On lui élargira sa tombe l’espace d’une vue d’œil, et un homme se présentera à lui pour lui dire ceci : sois rassuré que ce jour est celui qui t’était promis.

    - Qui es-tu puisque ton visage présage du bien ? !

    - Je suis ta bonne œuvre !

    - Maître, fais venir l’Heure pour que je puisse rejoindre ma famille et mes biens

    Quand un serviteur infidèle quitte la vie d’ici-bas pour l’Au-delà, lui viendront du ciel des anges noirs munis de serviettes dures et ils s’installeront à vue d’œil de lui. Puis l’ange de la mort viendra s’asseoir près de sa tête et dira : « ô âme mauvaise ! Sors pour faire l’objet de la colère d’Allah et Son dépit. L’âme se dispersera alors dans son corps. Mais on l’en extraira de manière à déchirer les veines comme une brosse en fer que l’on retire de la laine mouillée. L’ange de la mort la prendra. Et les autres anges s’en saisiront tout de suite et l’envelopperont dans leurs serviettes dures dont se dégagera l’odeur la plus nauséabonde sur terre. Ils remonteront avec cette âme et, chaque fois qu’ils passeront près d’un groupe d’anges ceux-ci diront :

    - Quelle est cette mauvaise âme ?

    - C’est Un tel fils d’Un tel en employant les plus désagréables noms dont on l’appelait ici-bas. Et, ce jusqu’à ce qu’ils arrivent au ciel le plus bas. Puis ils en demanderont l’ouverture mais ne l’obtiendront pas. Là, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) récita le verset : Pour ceux qui traitent de mensonges Nos enseignements et qui s' en écartent par orgueil, les portes du ciel ne leur seront pas ouvertes.. (Coran, 7 : 40) … Allah, le Puissant et Majestueux dira : mettez les écritures concernant mon serviteur dans un registre placé dans la plus basse couche de la terre. Puis ramenez-le sur terre puisque c’est à partir d’elle que J’ai créé les humains et c’est en elle que Je les retournerai et c’est d’elle que je les ressusciterai. Son âme sera jetée alors. Selon le rapporteur, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) récita ce verset : .. quiconque associe à Allah, c' est comme s' il tombait du haut du ciel et que les oiseaux le happaient, ou que le vent le précipitait dans un abîme très profond. (Coran, 22 : 31). Il (le Prophète ) poursuit : « c’est alors que l’âme du défunt sera ramenée à son corps et les anges l’interrogeront en ces termes :

    - Qui est ton Maître ?

    - Eh bien, eh bien. Je ne sais pas

    - Quelle est ta religion ?

    - Eh bien eh bien. Je ne sais pas.

    Une clameur dira depuis le ciel : préparez-lui un lit et des vêtements en enfer. Ouvrez-lui une porte débouchant sur l’enfer. Chaleur et vent brûlant lui viendront de là et sa tombe sera rétrécie de sorte que ses côtes se croiseront. Puis un homme au visage désagréable, aux vêtements désagréables et à l’odeur nauséabonde lui dira : Sois assuré que ce jour est le mauvais jour qui t’était promis .

    - Qui es-tu puisque ton visage présage du mal ?

    - Je suis ta mauvaise œuvre

    Maître, ne fais pas venir l’Heure (rapporté par Abou Dawoud, 4753 et par Ahmad (18063), auteur de la présente version déclarée authentique par al-Albani dans Sahih al-Djami, 1676.

    Le hadith a été déclaré authentique par Cheikh al-Albani dans Ahkam al-djanaïz, p. 156.

    8/ Effondrement du sol.

    D’après Ibn Omar le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Tandis qu’un homme traînait son pagne en signe d’orgueil, il fut englouti par la terre et il ne cessera de s’y dégringoler jusqu'au jour de la Résurrection (rapporté par al-Boukhari, 5343 et par Mouslim, 3894).

    Le terme Yatadjaldjatou signifie s’enfoncer sans cesse.

    9/ Déchirer les deux coins de la bouche jusqu’à la nuque.

    10/ Ecraser la tête avec des pierres.

    11/ Brûler dans un fourneau

    12/ Nager dans un fleuve de sang tout en recevant de jets de pierre.

    D’après al-Boukhari (1386) et (7047) Samoura…

    D’après Samoura Ibn Djundoub (P.A.a), le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) disait souvent à ses compagnons : Y-a-t-il parmi vous quelqu’un qui aurait fait un rêve ? - Celui qui en avait fait lui racontait ce qu’il pouvait lui raconter.

    Un matin, il dit : « Deux personnes se sont présentées à moi hier (en rêve) et m’ont invité à me lever et à les suivre. Je suis parti avec elles. Ensuite nous avons découvert un homme couché alors qu’un autre se tenait à ses côtés une grosse pierre à la main. Et puis, subitement, il lui a asséné un coup à la tête. Celle-ci a éclaté et la pierre s’est transformée en morceau et les différents fragments ont roulé çà et là. L’homme poursuivait les fragments et chaque foi qu’il en saisissait un, la tête fracturée reprenait sa forme normale et l’homme la frappait de nouveau avec un fragment… Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit : « Je leur ai dit : Gloire à Allah ! Qui sont ces deux hommes ? Ils m’ont dit : Avance .

    Nous avons tous avancé jusqu’au moment où nous sommes arrivés auprès d’un homme couché sur le dos alors qu’un autre homme se tenait auprès de lui un crochet en fer à la main. Subitement, il a tranché son visage en deux morceaux ; il le découpait du coin de la bouche à la nuque, du nez (narines) à la nuque et des yeux à la nuque » - Abou Radja, le rapporteur a utilisé le terme yashouqqa. Et puis il le retournait et faisait de l’autre côté ce qu’il a fait du premier. Mais dès qu’il terminait un côté, celui-ci reprenait sa forme normal puis il reprenait l’opération comme au départ. J’ai dit alors : « Gloire à Allah ! Qui sont ces deux personnes ? – Ils m’ont dit : avance.

  • #2
    Nous avons avancé jusqu’au moment où nous sommes arrivés auprès de quelque chose qui ressemble à un four. – Il semble que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit que des voies confuses s’en dégageaient. Nous y avons jeté un regard et découvert qu’il y a avait des hommes et des femmes nues au-dessous desquels des flammes jaillissaient. Quand les flammes les atteignaient , ils criaient . Je leur ai dit : qui sont ces gens-là ? Ils m’ont dit : avance .

    Nous avons avancé jusqu’au moment où nous sommes arrivés aux bords d’une rivière – je crois qu’il a dit : rouge comme du sang. A notre surprise, nous avons découvert qu’un homme y nageait tandis qu’un autre sur la rive avait ramassé beaucoup de pierres. Le nageur continuait à nager et l’autre qui avait ramassé des pierres venait vers lui et le nageur lui ouvrait sa bouche et l’autre y introduisait des pierres. Je leur ai dit : Qui sont ces gens-là ? . Ils m’ont dit : avance .

    Nous avons avancé jusqu’au moment où nous sommes arrivés auprès d’un homme d’une apparence si désagréable qu’on a rarement vu quelqu’un comme lui. Il y avait auprès de lui un feu qu’il alimentait et tournait autour de lui. Je leur ai dit : qu’est-ce que c’est ? . Ils m’ont dit : avance .

    Nous avons avancé jusqu’au moment où nous sommes arrivés dans un jardin florissant qui comportait toutes les couleurs du printemps. Près du jardin, se tenait un homme longiligne au point que sa tête se perdait dans le ciel. A côté de l’homme il y avait le plus important regroupement d’enfants que j’avais jamais vu. Je leur ai dit : qui sont ces gens-là ? Ils m’ont dit : avance .

    Nous avons avancé jusqu’au moment où nous sommes arrivés à un jardin dont je n’avais vu un de plus grand ni de plus beau. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit : « Ils m’ont dit : entre nous y sommes entrés et avons débouché sur une cité bâtie avec des briques en or et d’autres en argent. Nous nous sommes dirigés vers la porte de la cité pour qu’ elle nous soit ouverte. Ce qui a été fait. Nous y sommes restés et des hommes à moitié d’une beauté que vous n’avez jamais vue et à moitié d’une laideur que vous n’avez jamais vue sont venus à notre rencontre. Il (le Prophète) poursuit : « Ils leur ont dit : « allez vous jeter dans la rivière que voilà. A cet instant, une rivière d’une blancheur pure fait son apparition. Ils sont allés s’y jeter. Et puis ils sont revenus vers nous débarrassés de la laideur susmentionnée et devenus les plus beaux. Il poursuit : ils m’ont dit : ceci est le paradis Eden et voici votre place. Il (le Prophète) dit : j’ai levé le regard vers le haut et découvert à ma grande surprise une maison blanche. Il dit : « Je leur ai dit : Puisse Allah vous bénir ! Laissez moi l’occuper Ils ont dit : Tu n’y entres pas maintenant . Il dit : « Je leur ai dit : J’ai vu depuis hier des choses étonnantes . Qu’est-ce que c’est ?- Ils ont dit : « Nous allons vous en informer :

    Quant au premier que tu as découvert alors qu’on lui écrasait la tête avec des pierres, il s’agit de l’homme qui apprend le Coran mais le rejette (pratiquement) et s’endort de façon à rater les prières prescrites. Quant à l’homme que vous avez vu découpé en des tranches allant de sa nuque à ses narines et de ses yeux à sa nuque, il s’agit de l’homme qui quitte sa maison le matin et se livre à des mensonges diffusés en toutes directions. Quant aux hommes et femmes nus que vous avez vus dans l’édifice en forme de four, ils sont les adultères et les adultérines – Quant à l’homme que vous avez vu nager dans la rivière et recevoir des pierres à la bouche, il est celui qui se nourrit de l’usure.

    Le terme kaloub désigne un fer à l’extrémité courbée.

    Le terme shadq signifie le coin de la bouche

    Le terme yashdoukhou signifie : blesser

    Le terme toudahdihouhou signifie : il le fait glisser.

    Al-Hafiz Ibn Hadjar adit que le hadith indique que certains pécheurs seront châtiés pendant le barzakh (période entre la mort de la résurrection) . Fateh al-Bari, 12/445).

    12/ Le bétail volé brûlera sur le voleur

    Al-Boukhari (4234) et Mouliù (115) ont rapporté qu’Abou Hourayra a dit : « Nous sortîmes avec le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) pour nous rendre à Khaybar… Allah nous permit de la conquérir. Nous n’y trouvâmes ni or ni argent, mais nous nous emparâmes de bagages, de denrées et de vêtements. Et nous nous dirigeâmes vers la vallée. Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) fut alors accompagné d’un de ses esclaves du nom de Rifa’a ibn Zayd. Quand nous nous installâmes dans la vallée, l’esclave du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) se mit à défaire la selle de la monture du Messager quand il fut atteint d’une flèche mortelle. Nous dîmes : quel heureux martyr, ô Messager d’Allah !

    – Pas du tout, au nom de Celui qui tient l’âme de Muhammad en Sa main ! Le tissu se transforme en feu et le brûle ; il le préleva du butin pris lors de la conquête de Kharbay avant la répartition du butin . Dit le Prophète.

    Les gens furent pris de panique et un homme apporta une courroie de chaussure ou deux et dit : ô Messager d’Allah ! Je les ai ramassées à Khaybar

    - Une courroie ou deux courroies de feu Dit le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui).

    13/ A côté de ce châtiment physique, il y aura un châtiment moral (psychologique) puisque on montrera à l’infidèle gisant dans sa tombe la place qu’il aurait occupé au paradis s’il avait obéi à Allah, ce qui lui inspirera davantage de remords et de souffrance car il réalise l’importance du bienfait qui lui a échappé.

    Ahmad (10577) a rapporté qu’Abou Said al-Khoudri a dit : « J’ai assisté à un enterrement en compagnie du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et il a dit : « ô gens ! Les membres de cette Umma subiront une épreuve dans leurs tombes. Quand un homme est enterré et que ses compagnons l’ont quitté, un ange se présente à lui un marteau à la main et le met assis et lui dit :

    - « que disais-tu de cet homme (Muhammad) ? Si le mort était croyant, il dirait :

    - j’atteste qu’il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah et que Muhammad est Son esclave et messager. Il lui dit :

    - Tu as dit vrai .

    Et puis on lui ouvre une porte qui débouche sur l’enfer et lui dit : voilà la place que tu occuperais si tu n’avais pas cru en ton Maître. Maintenant que tu as cru en Lui, voici ta place au paradis et on lui ouvre une porte qui débouche sur le paradis. Il voudra se lever pour y aller, mais on lui dira : calme-toi. Et puis on élargira sa tombe. S’il est mécréant ou hypocrite l’ange lui dira :

    - que disais-tu de cet homme ?

    Il dira

    - Je ne sais pas ; j’ai entendu les gens dire des choses … L’ange lui dira :

    - Puisses-tu ne jamais rien savoir, ne rien lire et ne pas bénéficier de la guidance ! »

    Et puis on lui ouvrira une porte qui débouche sur le paradis et lui dira : « voici la place que tu occuperais si tu avais cru en ton Maître. Maintenant que tu n’as pas cru en Lui, Allah, le Puissant et Majestueux te l’a remplacé par celui-ci et on lui ouvrira une porte qui débouche sur l’enfer puis on lui assènera un coup de marteau qu’entendra toutes les créatures d’Allah, exception faite des hommes et des djinns…

    Certaines personnes dirent : « ô Messager d’Allah ! Personne ne voit un ange tenant un marteau à la main sans être paniqué !… Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Allah raffermira ceux qui auront cru grâce à la parole stabilisante (vérifié par al-Albani dans : Tahqiq Kitab as-Sunna d’Ibn Assim (865).

    Voilà une partie des différents types de châtiments réservés dans la tombe à certains désobéissants.

    Nous demandons à Allah, le Très Haut de nous protéger contre le châtiment de la tombe.

    Source: Islam Q&A

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    • #3
      Nous demandons à Allah, le Très Haut de nous protéger contre le châtiment de la tombe.
      Je demande à Dieu de nous ouvrir les portes de son amour infini dans ce bas monde , de nous montrer les merveilles émanant de LUI afin que nous courions vers LUI enveloppé de son amour éternel et pour l'éternité , car celui qui est dans la miséricorde de Dieu , peu lui importe le paradis ou l'enfer , les châtiments de la tombe , les Houris aux grands yeux , rien ne le séparera plus de son seigneur .

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      • #4
        le non visible et l’au-delà on est les maîtres ,on maîtrise tout et aux détails prés,quant au visible on est nul.car le visible est vérifiable s'il y'a mensonge.

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        • #5
          châtiment dans la tombe


          Même lorsque j'étais musulman je n'y croyais pas trop à ce "châtiment de la tombe" car les hadiths contredisent le Coran en plein fouet. Le Coran dit que le jour où les gens vont être jugés est le jour de résurrection (jour du jugement dernier et pas avant), donc c'était juste incohérent à penser qu'un dieu commence à nous offrir un châtiment "préliminaire" dans la tombe avant même que l'on soit jugé, sinon ça serait aberrant et en dehors de toute justice "divine" !

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          • #6
            Fadilt cheikh veniziano
            les gens vont être jugés*le jour du jugement dernier et pas avant
            Mnin rak tjib fi had l3ilm ?
            Toutes les sourates qui parle du châtiment dans la vie ici bas ma3mrolekch 3inik

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            • #7
              Le châtiment varie selon le péché commis ici-bas par celui qui le subit
              Cher AZULKABYLE,
              Quoi de plus normal que de payer ou d’être satisfait la-haut de ce que l'on a fait ici-bas. Il ne nous faut seulement pas oublier d’investir tôt dans notre concession actuelle, une vraie finalité de vie, c'est a dire mourir en paix. C'est en fait le choix le plus judicieux, mais dont on se rend compte que quand on atteint l'âge de la retraite.
              A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
              Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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              • #8
                Le Châtiment de la tombe selon le Coran et en Islam

                Le Châtiment de la tombe/‘adhâb al–qabr fait partie des nombreux questionnements actuels émanant d’une certaine libération de la théologie musulmane. Or, par définition, ce qui relève de l’eschatologique, du ghayb, ne peut être su que par voie de révélation, le Coran. Il ne s’agit pas là d’une spéculation, mais d’une affirmation coranique qui fait énoncer ce principe au Prophète Muhammad lui-même : « Dis : je ne vous dis pas que je détiens les trésors cachés de Dieu, je ne connais pas l’Inapparent/al–ghayb. Je ne vous dis pas que je suis un Ange, je ne fais que suivre ce qui m’est révélé… »[1] De fait, nul homme, fut-il prophète, ne peut connaître cet au-delà de la création et du temps à moins d’avoir goûté lui-même la mort… Le Coran professe-t-il donc le Châtiment de la tombe ?

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                • #9
                  Suite:

                  Que dit l’Islam

                  Selon le principe islamique rappelé ci-dessus, il fallait nécessairement que la croyance au Châtiment de la tombe soit nécessairement affirmée par un verset du Coran. Sans conteste, le verset référent est le suivant, en voici la traduction standard : « le Feu auquel ils sont exposés matin et soir. Et le jour où l’Heure arrivera (il sera dit) : Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment. », S40.V46.

                  Comme en témoigne Ar-Râzi, la problématique du « Châtiment de la tombe » fut âprement discutée par les premiers exégètes, notamment les mutazilites, mais l’exégèse orthodoxe finit par étouffer le débat.[2] Selon l’Exégèse donc, ce verset devrait être compris comme suit : après que Dieu ait englouti Pharaon et sa faction, l’on constate dans l’ordre du récit deux séquences différentes : « le Feu auquel ils sont exposés matin et soir » et « le jour où l’Heure arrivera (il sera dit) : Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment ». La seconde séquence est de toute évidence l’entrée en Enfer, nous sommes donc là au Jour du Jugement dernier, c’est-à-dire après la Résurrection. Par conséquent, la première séquence « le Feu auquel ils sont exposés matin et soir » se situerait avant la Résurrection. L’on suppose alors sans vraiment de preuve que nous serions là dans les suites immédiates de la mort, au moment où les morts sont dans leurs tombes. C’est sur cette analyse de texte assez sommaire que repose l’unique preuve scripturaire coranique de la croyance au Châtiment de la tombe.

                  De fait, cette interprétation présente plusieurs défauts pressentis par l’Exégèse elle-même. Premièrement, ce propos ne concerne textuellement que les « gens de Pharaon » et rien n’indique par ailleurs dans le Coran qu’il en serait de même pour tous les hommes. Deuxièmement, ce verset ne concernerait que le châtiment. Autrement dit, ceux qui auraient agi en bien ne verraient pas lors de leur séjour en la tombe la récompense promise, le Paradis. Or, aucun autre verset ne fait mention de cette vision positive en la tombe, ce qui pose problème d’autant plus que l’on sait que le Coran établit toujours le parallèle entre menace de l’Enfer et promesse du Paradis. Cette sérieuse carence dut donc être compensée par le Hadîth, citons : « La tombe est ou bien l’un des jardins du Paradis ou bien l’une des fosses de l’Enfer. »[3] Troisièmement, là encore uniquement selon le Hadîth,[4] l’interrogatoire que subit le mort immédiatement après son trépas ne concerne que son appartenance ou non à l’Islam. Cette position islamo-centré exclut de facto sans s’en rendre compte tous les morts avant la venue de l’Islam, mais aussi tous les autres croyants monothéistes après lui. Tous les non-musulmans ne connaîtraient-ils donc pas le Châtiment de la tombe ? ! Enfin, d’un point de vue théologique, la croyance au Châtiment de la tombe peut être ramenée à une seule problématique : peut-il y avoir un jugement avant le Jour du Jugement ? Autrement dit, en quoi une créature (ici des Anges) aurait capacité à juger avant que Dieu ne le fasse ? Ceci, rappelons-le, puisque selon le Hadîth les Anges Nakîr et Munkar sont supposés pré-juger du devenir des défunts.[5]

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                  • #10
                    Suite:

                    • Que dit le Coran

                    En dehors des arguments que nous avons ci-dessus évoqués, il convient de réaliser l’Analyse littérale de l’unique verset référent. Nous en conserverons la forme donnée par la traduction standard puisqu’elle n’influe que peu sur la signification voulue par l’Exégèse. Nous signalerons seulement que, à la différence de cette traduction, nous avons écrit le mot « feu » sans majuscule, nous le justifierons : « le feu/an–nâr auquel ils sont exposés matin et soir. Et le jour où l’Heure arrivera (il sera dit) : Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment/’adhâb. », S40.V46.[6]

                    – Du point de vue de l’Analyse contextuelle, ce verset a été totalement isolé de son contexte afin de pouvoir être librement surinterprété, cas de figure fréquent en exégèse classique du Coran. En effet, notre v46 s’inscrit dans la conclusion d’un long passage couvrant des vs 23-54 de la Sourate 40, passage consacré à la mission de Moïse face à Pharaon. Lorsque celui-ci refuse le dogme monothéiste proposé par Moïse et menace de le tuer, v26, entre en scène un « homme croyant des gens de Pharaon », v28. Ce croyant rappelle à Pharaon et son Conseil que, pour avoir refusé de suivre leurs messagers, bien des peuples ont été détruits. Il fait ainsi appel au réalisme politique de Pharaon et lui signale que sa puissance terrestre pourrait être elle aussi anéantie par Dieu en tant que conséquence de sa désobéissance à l’injonction prophétique de Moïse, tout comme il en a été de peuples précédents : « comme pour le peuple de Noé, des ‘Âd, des Thamûd, et leurs successeurs de même, alors que Dieu ne veut aucune injustice à ceux qui l’adorent. », v31. À cela, Pharaon répond en s’accrochant à son matérialisme et exige une tour de briques pour aller vérifier l’existence de ce Dieu qui prétendument menacerait sa suprématie sur terre, vs36-37. Face à l’entêtement dénégateur de Pharaon, le croyant change de stratégie et s’adresse aux gens présents lors de cette rencontre. Il évoque alors la félicité dans l’au-delà pour ceux qui abandonnent le polythéisme pour n’adorer que Dieu seul, et le châtiment de l’Enfer/an–nâr à ceux qui s’obstinent en leur déni, v41-44.

                    Globalement, l’on note donc en ce long paragraphe deux niveaux distincts de menace à l’encontre de Pharaon, la première concerne l’Ici-bas et la seconde l’Au-delà. Du point de vue intratextuel, cette logique est soulignée en une autre sourate en la conclusion d’un passage coranique exactement symétrique[7] : « Nous les poursuivîmes ici-bas d’une malédiction/la‘na et, au Jour de la Résurrection, ils ne seront pas secourus. », S28.V42.[8] En un autre passage relatant les mêmes évènements, le sens du mot malédiction/la‘na en ce contexte est donné comme signifiant ‘adhâb/châtiment. Ce châtiment est à son tour explicité en un autre chapitre racontant encore une fois ce même épisode : « Aussi, envoyâmes-Nous contre eux l’inondation, les sauterelles, les poux, les grenouilles, le sang, autant de Signes/âyât successifs, mais ils s’enorgueillirent encore plus, ils furent gens coupables. », S7.V133. Nous pouvons donc déterminer le sens de la fin du verset qui précédent immédiatement notre v46 : « et le pire châtiment cerna les gens de Pharaon », v45. Le châtiment est bien ici celui qui est décrit ci-dessus en S7.V133, ce que l’on nomme les « Plaies d’Égypte ». Comme nous l’avons signalé précédemment, selon la logique du propos tenu par le « croyant des gens de Pharaon » ceci représente l’exécution de la première menace proférée à l’encontre de Pharaon : un châtiment ici-bas.[9]

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                    • #11
                      Suite:

                      – Puis, l’Analyse sémantique signale un fait remarquable concernant le segment initial de notre v46 : « le feu auquel ils sont exposés matin et soir ». En effet, ce verset ne commence pas par un marqueur de coordination tel que « wa » ou « fa », mais directement par le terme feu/nâr déterminé par l’article : an–nâr/le feu. D’un point de vue syntaxique, cela implique que le segment « le feu/an–nâr auquel ils sont exposés matin et soir » n’est pas une phrase indépendante, mais fait suite à celle qui précède : « et le pire châtiment cerna les gens de Pharaon », v45.[10] Il s’agit d’un procédé anaphorique par lequel le segment « le feu auquel ils sont exposés matin et soir », v46, est le commentaire du « pire châtiment » qui « cerna les gens de Pharaon », v45. Or, nous avons démontré que ce « pire châtiment » était terrestre : les « plaies d’Égypte », et il nous faut donc comprendre ici an–nâr/le feu comme qualifiant le châtiment subi par Pharaon ici-bas.[11] Le parallèle terminologique entre nâr/feu et ‘adhâb/châtiment terrestre des plaies d’Égypte indique donc qu’il ne s’agit là que d’un avant-goût du châtiment/nâr/‘adhâb que Pharaon et sa suite subiront dans l’Au-delà. Situation qui est alors immédiatement évoquée : « Et le jour où l’Heure arrivera : Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment ». Nous constatons donc que de la sorte est respectée la symétrie dialogique que nous avions notée dans le propos du « croyant des gens de Pharaon » qui les menaçait d’un châtiment ici-bas et d’un autre dans l’Au-delà.[12] Par ailleurs, le châtiment est double, car les exigences de Moïse à l’égard de Pharaon l’étaient aussi. Premièrement : demande de libération des Hébreux, le refus de Pharaon a eu pour conséquence le châtiment ici-bas. Deuxièmement : reconnaître l’unicité divine, le refus de Pharaon aura pour conséquence le châtiment dans l’Au-delà.

                      Ainsi, puisque an–nâr/le feu représente le « pire châtiment » ayant été infligé aux gens de Pharaon, il convient de ne pas l’écrire avec une majuscule. Par suite, nous pouvons comprendre la locution « auquel ils seront exposés matin et soir » en laquelle l’expression « matin et soir » n’indique donc pas deux moments de la journée,[13] mais qualifie la durée et la dureté du « pire châtiment » que les gens de Pharaon eurent à subir ici-bas. En ce cas, la locution arabe « matin et soir » à le même sens que l’expression française « soir et matin », c’est-à-dire : sans discontinuer, constamment, rigoureusement, continuellement. Nous en déduirons que traduire en ce verset le passif yu‘raḍû par être exposés n’est pas correct[14] et que nous devons l’entendre conformément à un des sens connus du verbe ‘araḍa[15] par : qu’ils subissent.

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                      • #12
                        Suite:

                        Notre verset doit donc être traduit littéralement comme suit : « le feu [le châtiment] qu’ils subissent soir et matin. Et le jour où l’Heure arrivera : Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment. », S40.V46. Au final, puisque nous avons montré qu’il en était pour partie le commentaire, la compréhension de ce verset ne sera parfaitement éclairée que si on le relie à celui qui le précède : Alors Dieu le protégea [le croyant des gens de Pharaon] des maux qu’ils ourdirent et le pire châtiment cerna les gens de Pharaon, le feu/châtiment qu’ils subirent soir et matin. Et, le jour où l’Heure arrivera : Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment. », vs45-46. L’analyse littérale aura donc démontré que ce verset compris en son contexte et en fonction de sa logique sémantique mentionnait, d’une part, le châtiment subi ici-bas par Pharaon et ses gens, les plaies d’Égypte, et d’autre part, que la deuxième conséquence, liée à leur refus du message monothéiste apporté par Moïse, sera d’être précipités au Jour du Jugement au plus profond de l’Enfer.

                        – Ayant démontré que ce verset-clef ne mentionnait en aucune façon le Châtiment de la Tombe, il est alors possible d’opposer un contre-argument coranique décisif à ceux qui soutiennent l’existence de ce Châtiment. Voici le verset-témoin : « [au Jour de la Résurrection] l’on soufflera dans le Coran, et voici que de leurs tombeaux vers leur Seigneur ils se précipiteront. Ils s’écrieront : Malheur à nous ! Qui donc nous a réveillés de notre lieu de sommeil ? Ceci est ce que le Tout-miséricordieux avait promis, et les Envoyés avaient dit vrai ! »[16]

                        En cette sourate 36, cette séquence traite de la situation des morts ayant refusé avant leurs trépas de croire au Jour de la résurrection et au Jugement Dernier. Ils sont absolument saisis de stupeur lorsque ladite résurrection opère et sont dans le même état d’ignorance quant à la résurrection qu’avant leur mort puisqu’ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Il est de même clairement indiqué que leur situation dans la tombe est comparable à un long sommeil. Or, il n’en serait pas ainsi si après leur mort les supposés anges Nakîr et Munkar les avaient interrogés puis jugés et s’il leur avait été montré matin et soir l’Enfer auquel ils étaient condamnés. Autrement dit, si les morts ignorent totalement ce qu’il adviendra d’eux le Jour où ils sont ressuscités pour être jugés par Dieu, cela implique qu’à contrario ils n’ont pas connu d’une manière ou d’une autre dans la tombe ce que serait leur Châtiment. Pareillement, nous pouvons citer les versets suivants : « [l’Homme] ne sait-il donc pas – lorsque sera extirpé ce qui est dans les tombes et extrait ce que recèlent les cœurs – que leur Seigneur ce Jour-là sera d’eux parfaitement informé. », S100.V9-11. Explicitement, les actes de l’Homme ne seront examinés qu’après la Résurrection, donc pas de pré-jugement dans la tombe, contrairement à ce que suppose la notion de Châtiment de la tombe. Du fait de la cohérence coranique,[17] les versets que nous venons d’examiner suffisent à invalider l’interprétation classique de S40.V46 ainsi que tous les hadîths relatifs au Châtiment de la tombe, hadîths que l’on a donc faussement attribués au Prophète. Nous ajouterons que la notion de châtiment de la tombe est sans conteste un emprunt musulman fait aux croyances mazdéennes du monde perse.[18]

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                        • #13
                          Suite:

                          Conclusion

                          L’Analyse littérale du verset prétendument supposé affirmer l’existence du Châtiment de la tombe a démontré qu’il s’agissait en réalité d’évoquer un double châtiment. D’une part, le châtiment dit des plaies d’Égypte subies par Pharaon et ses gens afin qu’ils accèdent sous la contrainte à la requête de Moïse concernant la libération des Hébreux et, d’autre part, le châtiment de l’Enfer au Jour du Jugement du fait de leur refus du message monothéiste de Moïse.

                          Il n’y a donc aucun argument scripturaire coranique indiquant l’existence du « Châtiment de la tombe ». Au contraire, les informations eschatologiques délivrées par le Coran indiquent clairement l’inexistence de ce Châtiment : S36.V51-52 et S100.V9-11. Les premiers ulémas de l’Islam ont sans doute cru utile d’importer cette antique croyance zoroastrienne afin d’augmenter la crainte comportementale des musulmans. L’on peut aussi déduire de cette absence de pré-jugement des morts dans leurs tombes selon le Coran que tous les hadîths relatifs au dit Châtiment de la tombe ont été forgés afin d’étayer cette thèse sans soutien coranique. Rappelons que ces textes s’opposent à un principe ferme : le domaine de l’eschatologique ne peut être connu que par voie de révélation : le Coran.

                          Du point de vue théologique, le Coran appelle constamment l’Homme à prendre la mesure de ses actes. C’est donc logiquement qu’il affirme le libre arbitre de l’Homme et indique que la finalité de son existence sera réalisée au Jour du Jugement dernier, jour où il assumera pleinement les conséquences de sa responsabilité. En ce sens, Dieu est Juste et l’Homme doit chercher à l’être. L’action de l’homme se situe ici-bas et le Jugement de Dieu dans l’Au-delà, et rien ne justifie une étape intermédiaire. Ce message maintes fois répété par le Coran suffit en lui-même à guider le croyant, tant pour honorer son Créateur que son humanité.

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                          • #14
                            Suite:

                            [1] S6.V50 : «… قُلْ لَا أَقُولُ لَكُمْ عِنْدِي خَزَائِنُ اللَّهِ وَلَا أَعْلَمُ الْغَيْبَ وَلَا أَقُولُ لَكُمْ إِنِّي مَلَكٌ إِنْ أَتَّبِعُ إِلَّا مَا يُوحَى إِلَيَّ »

                            [2] Citons Abû Mansûr al–Baghdâdî qui au IVe siècle de l’Hégire offre un bel exemple de ce garrottage intellectuel et herméneutique : « Nul doute que ceux qui nient le Châtiment de la tombe seront châtiés dans la tombe. »

                            [3] Hadîth non authentifié rapporté par at-Tirmidhî.

                            [4] Notamment celui rapporté par Al Bukhârî et Muslim.

                            [5] Plusieurs hadîths évoquent cet interrogatoire d’une rare violence et mené par deux Anges, mais c’est un seul hadîth rapporté par Ibn Hibbân qui donne les noms les deux anges : Nakîr et Munkar, hadîth faible au demeurant.

                            [6] S40.V46 : « النَّارُ يُعْرَضُونَ عَلَيْهَا غُدُوًّا وَعَشِيًّا وَيَوْمَ تَقُومُ السَّاعَةُ أَدْخِلُوا آَلَ فِرْعَوْنَ أَشَدَّ الْعَذَابِ »

                            [7] L’on y retrouve même l’évocation de l’épisode de la construction de la tour par Hâmân, S28.V38.

                            [8] Voir aussi S79.V25.

                            [9] Notons que ce sont présentement les éléments fournis par le Coran lui-même, notion d’intratextualité coranique, qui nous ont permis de préciser la signification contextuelle du verset étudié.

                            [10] Notons que la traduction standard rend bien la continuité de la phrase entre v45 et v46 puisqu’elle débute sans mettre de majuscule en début du v46 : « le Feu… »

                            [11] Autrement abordé, pour que le feu/nâru ait pu ici désigner le châtiment de l’Enfer évoqué dans la suite du verset il aurait fallu que le terme nâr fût grammaticalement indéterminé, soit : nârun/un feu.

                            [12] D’un point de vue littéraire, nous pouvons aussi observer que le Coran établit ainsi un parallèle entre la dureté du « pire châtiment » et l’âpreté de l’indicible châtiment du feu de l’Enfer, l’un étant comme l’image de l’autre, ce châtiment ici-bas préfigurant le châtiment dans l’Au-delà.

                            [13] Au demeurant, l’on est en droit de se demander pourquoi les morts ne verraient le Feu que matin et soir et non le reste du temps !

                            [14] Ce choix de la traduction standard est manifestement destiné à illustrer l’idée d’une présentation de l’Enfer conformément à l’imagerie imaginée du Châtiment de la tombe.

                            [15] Par exemple dans l’expression ‘araḍa-hu ‘alâ–s–sayf : il le tua avec un sabre.

                            [16] S36.V51-52 :

                            وَنُفِخَ فِي الصُّورِ فَإِذَا هُمْ مِنَ الْأَجْدَاثِ إِلَى رَبِّهِمْ يَنْسِلُونَ (51) قَالُوا يَا وَيْلَنَا مَنْ بَعَثَنَا مِنْ مَرْقَدِنَا هَذَا مَا وَعَدَ الرَّحْمَنُ وَصَدَقَ الْمُرْسَلُونَ

                            [17] Sur la cohérence coranique, voir : Les cinq postulats coraniques du Sens littéral.

                            [18] Il est souvent affirmé que la croyance au Châtiment de la tombe serait d’origine talmudique. Si ce type d’emprunt est plus que fréquent en Islam, ce n’est pas ici le cas, car les sources rabbiniques citées sont en réalité postérieures à L’Islam ; juste retour des choses, en quelque sorte l’emprunteur emprunté. Sur cet emprunt tardif par le judaïsme, cf. : http://soued.chez.com/ame.htm

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                            • #15
                              FIN oeilfermé

                              Voilà ! Si vous n'avez rien à faire, vous vous tapez ces pavés, sinon:


                              Résumé pour les fainéants:

                              Le châtiment de la tombe est une invention humaine pure !

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