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Allah, nom propre ou commun?

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  • #16
    merci Harrachi, merci Hakim.
    Je suis assuré que ce n'était pas un nom exclusivement coranique.

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    • #17
      Un nom propre n'est jamais précédé de l'article "al". C'est une règle de grammaire.
      D'où sort cette règle ?
      Ainsi donc, Al-Djazaïr, Al-Mutanabbi, Al-Rachid (Haroun), etc., ne seraient pas des noms propres ?

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      • #18
        Al-Djazaïr, Al-Mutanabbi, Al-Rachid (Haroun), etc., ne seraient pas des noms propres ?
        A la base ce sont des noms communs dont on a fait des noms propres.

        On peut dire la même chose d'Allah. C'est un nom commun dont on a fait un nom propre.

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        • #19
          D'où sort cette règle ?
          On ne dit pas Al Skikda, Al annaba, Al tlemcen.... parce que ces noms de villes n'ont jamais été des noms communs à l'origine.

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          • #20
            Envoyé par said
            Cher Wahrani,
            Vous êtes le seul jusqu'à présent de nous parler de l'acquisition de la foi par l'accomplissement des actes d'adoration.
            Non , ce n'est pas de moi , je pensais que tu te souviendrais des paroles de Ibn Arabi , mais apparemment tu n'en connais de que le nom .


            Envoyé par said
            ...c'est cela ce qui vous empêche d'en comprendre la profonde subtilité.
            Retour à l'envoyeur , tu es fermé à la spiritualité et tu n'en sais que dale ! Change de Maitres tu n'arriveras pas comme ça .


            Envoyé par said
            On sait qu'au delà du rite, connu par tous les croyants, le cheminement initiatique dans la recherche de Dieu exige également d'engager notre être par l'Amour et la connaissance dans un profond mouvement de transformation intérieure
            Parole et parole et parole et encore des paroles ...! pffff une vraie magnéto ce said .


            Envoyé par said
            Vous saisissez surement qu'une fois la négation de la volonté propre accomplie par le cheminant, c'est l'absolu qui prend tout en main. Vous comprenez enfin pourquoi certains soufis précisent que concernant la servitude, l'Homme n'a pas de grade qui lui est supérieur.
            Et bien non , je n'ai rien saisi de ces paroles vides de sens et je n'ai rien compris aussi.

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            • #21
              Le Livre des chatons des sagesses de Ibn'Arabî


              De même, nous avons dit de celui qui professe une foi dogmatique qu’il fait l’éloge uniquement de la Divinité incluse dans sa profession de foi, et qu’il se rattache (exclusivement) à elle. Les œuvres qu’il accomplit lui reviennent, et il ne fait l’éloge que de lui-même. En effet, louer une œuvre c’est, sans aucun doute, louer son auteur ; qu’elle soit belle ou qu’elle ne le soit pas, c’est son auteur que cela concerne ! Or, la Divinité de celui qui professe une croyance est son œuvre, destinée à celui qui la considère. L’éloge qu’il adresse à ce qu’il professe est un éloge qu’il adresse à lui-même. C’est d’ailleurs pourquoi il blâme ce que professent les autres, ce qu’il ne ferait pas s’il était équitable.

              Celui qui se limite à cet objet d’adoration particulier se montre ignorant en cela sans nul doute, du fait même qu’il s’oppose aux autres dans leurs convictions dogmatiques au sujet d’Allâh ; car s’il connaissait (le sens de) la parole de Junayd : « la couleur de l’eau est celle de son récipient », il laisserait à chacun sa propre croyance ; il connaîtrait Allâh en toute forme en en toute profession de foi. (Tel qu’il est), il n’a qu’une opinion, non une science (véritable) ; c’est pour cela que (Dieu) a dit : « Je suis auprès de l’opinion que Mon serviteur a de Moi » ; Je ne me manifeste à lui que dans la forme de sa croyance : s’il (le veut), en mode absolu ; et s’il (le) veut, en mode conditionné.

              La divinité des convictions dogmatiques est prisonnière des limitations ; c’est la Divinité que contient le cœur de Son serviteur. La Divinité absolue, rien ne peut La contenir car Elle est l’essence des choses et l’essence d’Elle-même ; on ne peut dire d’une chose, ni qu’elle se contient elle-même, ni qu’elle ne se contient pas. Comprends donc !

              Et Allâh dit le Vrai, et c’est Lui qui guide dans la Voie. (pp. 712-713)

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              • #22
                A la base ce sont des noms communs dont on a fait des noms propres.

                On peut dire la même chose d'Allah. C'est un nom commun dont on a fait un nom propre.
                Donc, si je comprends bien, au final Allah est un nom propre.
                Ceci est en contradiction flagrante avec l'affirmation du post 4.

                On ne dit pas Al Skikda, Al annaba, Al tlemcen.... parce que ces noms de villes n'ont jamais été des noms communs à l'origine.
                Je rappelle que la règle énoncée plus haut affirme qu'aucun nom propre (et non certains) ne devrait être précédé du préfixe "Al".
                Et même cette dernière objection (nom commun devenu propre) peut être facilement démontée par des noms tels que Al-Pirou (le Pérou), Al-Yaban (le Japon), etc. qui sont loin d'être des noms communs à la base.
                Tandis que Annaba tire son nom du jujubier (3annab, 3unnab, en arabe), arbre tout ce qu'il y a de commun dans cette région.

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                • #23
                  Je rappelle que la règle énoncée plus haut affirme qu'aucun nom propre (et non certains) ne devrait être précédé du préfixe "Al".
                  Je confirme cette règle. On ne colle pas d'article défini aux noms propres. Les quelques exemples que tu as cité ne contredisent pas cette règle.

                  Pour que cette règle soit fausse, il faudrait pouvoir coller des articles à TOUS les noms propres, or ce n'est pas le cas. Seuls un certain nombre de termes, à la base des noms communs, font exception à cette règle et c'est cette exception qui confirme la règle.


                  Donc, si je comprends bien, au final Allah est un nom propre.
                  Allah est un terme qui existait avant l’avènement de l'Islam. Ce terme ne désignait pas une divinité. Dans sa construction c'est un nom commun qui devait désigner dieu ou le créateur. On en a fait un nom propre mais grammaticalement c'est un nom commun.

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                  • #24
                    Je confirme cette règle.
                    Ok, pas de problème. Moi, je ne demande qu'à croire.
                    Si on pouvait avoir une référence académique à cette règle, ce ne sera certainement pas de refus.
                    Autrement, n'importe qui peut balancer n'importe quelle règle, supposément grammaticale, qui lui passe par la tête.
                    Donc je réitère ma question initiale : "D'où sort cette règle ?"

                    Seuls un certain nombre de termes, à la base des noms communs, font exception à cette règle et c'est cette exception qui confirme la règle.
                    Ma3liche, on va essayer de suivre ce raisonnement.
                    Prenons un ancien nom propre utilisé dans la langue arabe : Al-Çin الصين (la Chine).
                    Comment cette règle, si tant est qu'elle existe, peut-elle justifier que le mot "Çin" soit un nom commun dans la langue arabe ?

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                    • #25
                      Noms propres avec ta3rīf

                      Al-3āss, Al-Chanfrā, Al-Hārith, Al-Chām, Al-Mundhir ...
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #26
                        En français, c'est la règle: pas d'article défini avant le nom propre. Mais y a certaines exceptions.
                        En arabe, il me semble que cette règle, soit qu'elle n'existe pas, soit comporte une multitude d'exceptions.

                        tous les prénoms, Mohammed el ci, Mohammed el ca...Il y a bien le "el" avant le nom propre.

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                        • #27
                          @Bachi

                          En arabe il existe plusieurs sous-catégories de noms propres (mufrad, murakkab, ism, laqab, kunya ...etc.). Certaines n'acceptent pas de ta3rīf et d'autres si.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #28
                            Et dans le cas des prénoms utilisés :

                            - Abd el Kader
                            - Abd el Hamid
                            - Abd el Hafid
                            - ...

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                            • #29
                              En Roumain le Dieu est appelé Dumnezeu, bien qu'il n'y a pas de prophète Roumain (à ma connaissance) cette appellation n'est en rien diminuée (ou perdue) de sa sacralité !...

                              Commentaire


                              • #30
                                Je ne t'ai compris ni en arabe ni en aucune autre langue
                                Cher Hakimcasa,
                                Mon ami, la compréhension d'un point donné ne se fait pas dans une langue donnée, la langue n'est qu'un moyen au service de la compréhension. L’influence trans-linguistique dans la compréhension se situe dans un tout autre niveau et les savants nous avisent qu'elle tout simplement intentionnelle. Pour revenir au sujet, je comprend donc de votre fuite que vous n'avez rien a dire sur ce plan. Je vous répète donc que les premières lettres de "ALLAH" ne forment pas l'article "Al". "Allâh" est le nom propre de dieu tel que vu en Islam. On ne peut pas, a titre d'exemple, dire d'une idole, c'est le ALLAH des idolâtres.
                                a question est: est-ce qu'avant l'avènement de l'Islam, employait-on le mot: Allah ?
                                Cher Bachi,
                                Allah qualifie le Dieu unique du monothéisme islamique et ce depuis bien avant Abraham. On ne réserve le nom d'Allah qu'à la divinité suprême a un point ou aucune autre "divinité" ne pouvait porter personnellement ce nom. Vous m'avez compris, le nom Allah n'a jamais été utilisé dans les cultes païens avant, pendant ou après l'islam comme une divinité/déesse. Si c'était le cas, on pourrait parler de nom commun, ou d'article au commencement du mot, mais malheureusement il n'en est rien. Le mot «ALLAH» est donc un nom PARTICULIER d'un ETRE, que nous pouvons définir par référence à certaines de Ses qualités, elles-mêmes représentées par des Noms. Par conséquent aucun des mots impliquant la conception d'un dieu ne peut être remplacé par le mot «ALLAH». Si le terme Allah n'était que la forme abrégée d’un terme arabe qui signifie “le dieu” alors n'importe quelle divinité pouvait s'y nommer. Or il n'a jamais été le cas.. Nous concluons en précisant que donc Dieu se nomme Allah. Aucune langue n'associe le mot Allah au sens de "dieu". C'est donc un nom propre. Tout est dit.
                                A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                                Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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