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Histoire de moral !!

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  • Histoire de moral !!

    Par un après-midi, un homme se promenait dans le marché, et alors que le muezzin commençait l'appel à la prière, son regard se posa sur le dos d'une femme. Bien que vêtue d'un noir excessif, elle était étrangement attirante, un voile recouvrait sa tête et son visage, et elle se tournait maintenant vers lui comme si d'une certaine façon elle était consciente de son regard intensément prolongé. Elle lui indiqua d'un signe léger mais significatif son assentiment avant de tourner dans la ruelle des vendeurs de soie. Comme foudroyé par un éclair, l'homme fut irrémédiablement attiré, son coeur désormais prisonnier de ce regard, pour toujours. En vain, il lutta, en offrant à son coeur de multiples raisons saines de passer son chemin—n'était-ce pas l'heure de la prière ?— mais c'était fini : il n'y avait rien d'autre à faire que de se laisser entraîner.Il pressait le pas dans sa direction, tournant vers le marché de la soie, tout haletant de l'effort qu'il devait fournir pour la rattrapper. Elle l'avait inopinément distancé et s'attardait maintenant pour un moment à l'extrémité du marché, à plusieurs magasins de distance. Elle se tourna vers lui, et il crut apercevoir la lueur d'un malicieux sourire transpercer la mousseline noire de son voile, comme si une fois de plus –était-ce son imagination ?– elle lui faisait un signe.Le pauvre homme ne savait plus quoi penser. Qui était-elle ? La fille d'une famille aisée ? Que voulait-elle ? Il pressait à nouveau le pas, tournant et s'engageant dans la ruelle où elle avait disparu. Ainsi elle le menait, toujours hors de portée, toujours cruellement en tête, à présent à travers le marché d'armes, puis les marchands d'huile, puis les vendeurs de cuirs ; s'éloignant toujours davantage du point où ils avaient commencé. Le sentiment qui l'animait, plutôt que de s'estomper, s'accentuait : était-elle folle ? Inlassablement elle menait, jusqu'aux frontières de la ville.Le soleil déclina et se coucha, et ainsi se présentait-elle, là, devant lui, comme toujours. Ils avaient à présent parcouru toutes les places de la ville pour se retrouver près de la Cité des Tombeaux. S'il avait eu toute sa raison, il aurait été effrayé, mais en fait, à ce moment précis, il réfléchissait, sur les endroits étranges aperçus au cours de son périple amoureux.Il n'y avait plus guère que vingt coudées entre eux, lorsqu'il aperçut le regard qu'elle jeta en arrière, et comme pour commencer, elle s'engagea dans des escaliers en s'engouffrant par la grande porte en bronze de ce qui semblait être un très vieux sépulcre. L'espace de quelques secondes aurait pu laisser transparaître une hésitation, mais en l'état présent des choses il n'y avait plus de point de retour, il descendit les escaliers, en se faufilant derrière elle.À l'intérieur, alors que ses yeux commençaient à distinguer les formes, ilaperçut deux volées d'escaliers qui menaient à une seconde porte, d'où jaillissait une lumière, et qu'il traversa également. Il se retrouva dans une grande pièce, insoupçonnée du monde extérieur, éclairée par des chandelles accrochées aux murs. A l'opposé de la porte sur un lit de somptueuses étoffes, la femme toujours voilée pris place dans son vêtement entièrement noir, en s'adossant sur un oreiller contre le mur du fond. A droite du lit, l'homme remarqua un puits à même le sol.« Verrouille la porte derrière toi », dit-elle tout bas, d'une voix rauque qui semblait davantage être un murmure, « et prend la clé ».>Il fit comme elle dit. Elle désigna négligemment le puits.« Jette-la à l'intérieur »Un éclair de lucidité sembla pénétrer l'espace d'un moment les nuages brumeux de sacompréhension, et un spectateur, s'il y en avait eu un, aurait décelé la plus légère des hésitations.« Vas-y », dit-elle en riant, « tu n'as pas hésité à manquer la prière tout occupé que tu étais à me suivre jusqu'ici, n'est-ce pas ? »Il ne dit mot« Le temps pour la prière du coucher du soleil s'est presque achevé aussi », dit-elle d'un ton légèrement moqueur. « Pourquoi s'inquiéter ? Allons donc, jette-la. Tu veux me satisfaire, n'est-ce pas ? »Il étendit son bras au-dessus de l'ouverture du puits, et regarda la clé tomber. Un sentiment troublant remonta du creux de son ventre alors que le temps s'écoulait et qu'aucun bruit ne jaillissait du >>puits. Il sentit émerveillement, puis horreur, puis compréhension.« Il est temps de me voir » dit-elle, et elle souleva son voile qui laissa apparaître non pas le visage d'une jeune et pétillante femme, mais celui d'une vieille femme hideuse, ne reflétant que noirceur et vice, pas la moindre particule de lumière ne se dégageant de ses traits vieillis.« Regarde-moi bien » dit-elle. « Mon nom est Dounya, ce bas-monde. Je suis ta bien-aimée. Tu as passé ton temps à courir après moi, et maintenant tu m'as rattrapée.Dans ta tombe. Bienvenu, bienvenu.»A ces mots elle rit et rit encore, jusqu'à ceque les secousses de son rire laissent place à un monticule de poussières fines aux ombres changeantes, les chandelles s'éclipsant les unes après les autres, laissant place à l'obscurité.
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  • #2
    merci du rappel . barak allah fik

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    • #3
      Donc c'est à cause du voile qu'il a été attrapé

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      • #4
        As tu bien lu !!!!

        je trouve que c'est une bonne leçon de moral, pardi, non ?
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        • #5
          ...

          pas mal du tout

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          • #6
            J'ai lu le rappel, mais pour être sur d'avoir bien compri, eske vou pouV me dire ce ke ça signifi vraimen

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            • #7
              Bravo

              Je vous félicite pour le texte. Je voudrai bien savoir qui est l'auteur ?
              Merci beaucoup
              Si tu ne veux pas ton frère comme frère, tu mérites d'avoir ton ennemi pour seigneur.

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              • #8
                Bonjour !
                Beau texte. Moi aussi je voudrais savoir quel en est l'auteur.

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                • #9
                  waw superbe histoire pleine de moral !

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                  • #10
                    Jpourrai avoir une petite explikation svp

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                    • #11
                      histoire belle mais la vie n'est pas couverte de voile noire et que l'on veut y voir sous le voile mais la vie parait tellement belle qu'elle nous entraine vers plein de remords des fois

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                      • #12
                        Sur ce qui est beau.

                        Le jeune roi Arthur



                        Le jeune roi Arthur tomba un jour dans une embuscade et fut fait prisonnier par le monarque d’un royaume voisin.

                        Le monarque aurait pu le tuer mais fut ému de la jeunesse et de la joie de vivre d’Arthur. Alors, il lui offrit la liberté contre la réponse à une question très difficile. Arthur aurait une année pour deviner la réponse et s’il ne pouvait la donner au bout de ce délai, il serait tué.

                        La question était : que veulent réellement les femmes ?

                        Une telle question laisserait perplexes les hommes les plus savants et, pour le jeune Arthur, cela semblait être une quête impossible. Comme c’était quand même mieux que la mort, il accepta la proposition du monarque de lui ramener la réponse au bout d’un an.

                        Il retourna dans son royaume pour interroger tout le monde : les princesses, les prostituées, les prêtres, les sages, le fou de la cour. Il parla à chacun mais personne ne put lui donner une réponse satisfaisante. Ce que la plupart des gens lui dirent fut d’aller consulter la vieille sorcière qui était la seule à pouvoir connaître la réponse. Le prix en serait élevé car la sorcière était connue dans tout le royaume pour les prix exorbitants qu’elle demandait.

                        Le dernier jour de l’année arriva et Arthur n’avait pas d’autre choix que d’aller parler à la sorcière. Elle accepta de répondre à sa question mais il devait d’abord accepter son prix. La vieille sorcière voulait épouser Gauvain, le plus noble des Chevaliers de la Table Ronde et le plus cher ami d’Arthur.

                        Le jeune Arthur fut horrifié : la vieille sorcière était bossue et terriblement laide, n’avait qu’une dent, sentait comme l’eau des égouts, faisait souvent des bruits obscènes, ... Il n’avait jamais rencontré de créature aussi répugnante. Il refusait de forcer son ami à l’épouser et d’endurer un tel fardeau. Gauvain, en entendant la proposition, parla à Arthur. Il lui dit que ce n’était pas un si terrible sacrifice pour sauver la vie d’Arthur et préserver la Table Ronde.

                        Ainsi, le mariage eut lieu et la sorcière répondit à la question :

                        Ce qu’une femme veut vraiment c’est de pouvoir décider de sa propre vie.
                        Chacun sut à l’instant que la sorcière venait de dire une grande vérité et que la vie d’Arthur serait épargnée.

                        Et ce fut le cas. Le monarque voisin épargna la vie d’Arthur et lui garantit une totale liberté.

                        Quel mariage ! Arthur était tenaillé entre le soulagement et l’angoisse. Gauvain se montrait agréable comme toujours, charmant et courtois. La vieille sorcière montra ses plus mauvaises manières. Elle mangea avec les doigts, rota et péta et mis tout le monde mal à l’aise.

                        La nuit de noce approcha. Gauvain se préparant psychologiquement pour la nuit de noce entra dans la chambre.

                        Mais quelle surprise ! La plus belle femme qu’il ait jamais vue se tenait devant lui. Gauvain était éberlué et demanda ce qui se passait. La beauté répondit que comme il avait été gentil avec elle (quand elle était la sorcière), elle serait la moitié du temps horrible et déformée et l’autre moitié une magnifique jeune fille. Quelle forme voulait-il qu’elle prenne le jour et la nuit ? Quelle question cruelle ! Gauvain commença à réfléchir à ce problème : pendant la journée une belle femme à montrer à ses amis mais la nuit, dans l’intimité une vieille et sinistre sorcière ? Ou bien dans la journée une hideuse sorcière mais la nuit une belle femme pour jouir des moments intimes ?



                        [la_reponse_de_Gauvain]

                        Le noble Gauvain répondit à la sorcière qu’il la laisserait choisir elle-même.

                        En entendant cela, elle annonça qu’elle serait belle tout le temps parce qu’il l’avait respectée et l’avait laissé décidé elle-même de sa vie.

                        Si tu as beaucoup de richesses, donne ton bien.
                        Si tu possèdes peu, donne ton coeur!
                        Charif Barzouk

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                        • #13
                          ça me rappelle shrek ton recit , amities

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                          • #14
                            Thanksssss

                            Voilà deux recits avec une très belle moral! merci , moi j(en redemande encore!
                            L'Homme est comme une fleur, s'il perd ses racines, il meurt!

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