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Célébration de la naissance d'un bébé

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  • #16
    Donc c'est vraiment une sounna ! Je ne le savais même pas car je pensais que c'était juste une tradition. Je dormirais moins bête ce soir alors AMELLE IoI
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #17
      Célébration de la naissance d'un bébé

      essalam ahleikom wr wb


      voilà, en fait, ma petite cousine est né le lundi 20 juin,
      selon les lois islamique,nous pensions qu'il fallait egorger le mouton le 7ème ou le 14ème jour, càd dimanche 26 juin, ou dimanche 3 juillet
      mais, ue amie, nous a dit, qu'il suffit de couper le mouton, avat le 14ème jour
      ce qui signifierait que nous pourrions l egorger demain

      est ce que vous savez si celà est vrai?

      Commentaire


      • #18
        salam alikoum lila16
        voici un article (source internet) qui pourra t'aider inch'allah
        ------------------------------------------------------------------------

        Quelles sont les pratiques enseignées en Islam lors de la naissance d'un enfant ?...


        Après la naissance, la première chose qu'il est "Sounnah" de faire est de prononcer les paroles de l'adhân (appel à la prière) dans l'oreille droite de l'enfant. Abou Râfi' (radhia Allâhou anhou) raconte en ce sens qu'il a vu le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) dire l'adhân dans l'oreille de Hassan (radhia Allâhou anhou), fils de Ali (radhia Allâhou anhou), lorsqu'il vint au monde. (Ahmad, Abou Dâoûd et Tirmidhi, qui authentifie le Hadith). Certains Hadiths font également allusion au fait de prononcer les paroles de l'iqâmah (second appel prononcé juste avant la prière) dans l'oreille gauche de l'enfant. (Deux traditions sont rapportées notamment par Ibnous Sinniy r.a. et Bayhaqui, mais leur authenticité n'est pas fermement établie.) La raison avancée pour expliquer cette pratique est que celle-ci a pour but de faire en sorte que le nom d'Allah (azza wa djalla) soit la première chose qui imprègne le subconscient de l'enfant.

        Ensuite, il est recommandé de procéder au "tahnîk", qui consiste à faire mâcher un minuscule morceau de datte (ou autre chose sucrée) par une pieuse personne musulmane, et ensuite à mettre ce minuscule morceau de datte en contact avec le palais ou la langue du nouveau-né. Cette pratique est également rapportée de façon authentique du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam), dans au moins deux Hadiths du Sahîh Boukhâri.

        Il est recommandé de raser la tête de l'enfant au septième jour de la naissance, de peser les cheveux qui ont été retirés et de donner en aumône aux pauvres une quantité d'argent équivalente au poids des cheveux. Cela est rapporté notamment dans un Hadith du Mousnad Ahmad, mais également du Mouwwatta de l'Imâm Mâlik r.a.

        On se doit aussi de choisir un beau prénom pour l'enfant. Il y a deux Hadiths authentiques rapportés dans le Sahîh Mouslim qui montrent que le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) avait, en deux occasions au moins, prénommé des nouveaux nés immédiatement après la naissance. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a donné de nombreuses recommandations concernant le choix d'un bon prénom. Il en a par exemple conseillé certains (comme Abdoullah, Abd oul Rahmân...) et déconseillé d'autres.

        Après la naissance d'un enfant, il est également "Sounnah" de faire le "aqiqah", qui consiste à égorger un animal (mouton, chèvre ...) et de distribuer une partie de sa viande aux pauvres et aux nécessiteux. Il est mieux de faire le "aqiqah" avant de raser la tête de l'enfant, le septième jour. Maintenant, si on ne peut le faire le septième jour, on peut le reporter pour le 14ème, ou 21ème jour, comme cela est évoqué dans une Tradition de Bayhaqi (dont l'authenticité est cependant considérée comme étant douteuse); mais si on le désire, on peut le faire n'importe quel autre jour. En ce qui concerne le nombre d'animaux à égorger, d'après un Hadith de Abou Dâoûd rapporté par Oummé Kourz (radhia Allâhou anha), il est recommandé de sacrifier deux moutons s'il s'agit d'un fils et un seul s'il s'agit d'une fille. C'est la position qu'ont adopté les savants de l'école hambalite et de l'école châféite. Mais il est aussi rapporté du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) qu'il n'a égorgé qu'un animal pour le "aqiqah" de ses deux petits-fils bénis, Hassan (radhia Allâhou anhou) et Housseïn (radhia Allâhou anhou). C'est la raison pour laquelle, en général, les savants de l'école hanafite et ceux de l'école mâlékite considère que le nombre d'animal à sacrifier en "aqiqah" est le même, que le nouveau-né soit un garçon ou une fille.



        Le nouveau-né doit aussi être circoncis, s'il s'agit d'un garçon. La circoncision est considérée comme étant une pratique très importante en Islam (beaucoup de savants considèrent cette pratique comme nécessaire, "wâdjib"...) et relevant de la nature primordiale humaine ("fitrah"), comme cela est rapporté notamment de Abou Houreïra (radhia Allâhou anhou) dans un Hadith du Sahîh Boukhâri.


        Voici donc, en résumé, les pratiques enseignées après la naissance d'un enfant musulman.

        Wa Allâhou A'lam !

        Et Dieu est Plus Savant !
        (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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