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L'origine des appellations Clergé et Prêtre

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  • #31
    N'interviens plus sur ce topic je t'en prie. Merci.
    Relis toi Jeune Homme et assure toi d'être en mesure
    1. De faire une telle requête.
    2. De remettre en question des faits historiques avérés depuis des années, les coptes sont un sujet traité depuis fort longtemps la littérature à ce sujet est abondante il y a même une surabondance.


    Je n'ai pas de temps à perdre avec des ébauches profanes d'un touriste qui confond "archéologie" et "déduction hâtive"

    Je prendrai deux minutes pour te mettre en ligne des articles écrits par des spécialistes qui t'expliquent le lien entre les coptes, l'ancienne Égypte, Byzance et l'évolution de cette partie du monde à l'époque en question.

    La toile est pleine d'article de références. Loin de toutes spéculations et pseudo vérités et conclusions d'une visite furtive.

    Au fait ce n'est pas parce qu'on change de pseudo qu'on change de ligne de conduite.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

    Commentaire


    • #32
      Je n'ai rien inventé, j'ai mis tous les documents nécessaires.
      Si tu as des arguments contre tu n'as qu'à les exposer.

      Prière de ne pas sortir du sujet traité dans ce topic. Merci.


      Pour te canaliser, le but est de montrer clairement que les appéllations prêtre et clergé ont existé dans les divinités Egyptiennes qui datent d'avant JC.
      Ensuite, les chrétiens ont exercé dans les temples et ont continué à exercer de la même façon que les païens.
      Aujourd'hui on retrouve ces appéllations dans la religion chrétienne.

      A part ça je ne veux rien savoir.


      ps: pas de messages perso je t'en prie. Merci.

      Commentaire


      • #33
        Je comprends mieux d'où vient le principe de la trinité chez les chrétiens ainsi que la croix de l'éternité.
        @Worldcitizen,

        Personne ne remet en doute ta parole, quant à ce que tu as vu. Mais ce qu'on conteste, c'est le lien de cause-à-effet que tu établis.

        Le concept de trinité est l'un des plus complexe du christianisme, sa fixation, selon beaucoup de chercheurs, correspond au moment de passage d'un christianisme sémite à un christianisme helléniste.
        Le concept de trinité ne se trouve nul part dans le Nouveau Testament. La seule formule qui réunit le père, le fils et le saint-esprit dans une phrase se trouve dans Matthieu, XXVIII, 19), à savoir: "La grâce du seigneur Jésus, la charité de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient toujours avec vous".
        Par contre la divinité supposée de Jésus sur laquelle se fonde le concept de trinité, peut s'appuyer sur certains passages du Nouveau Testament: "Le fils de du Dieu vivant" (Matthieu, XVI, 16).

        Au IIème siècle et pour célébrer le pouvoir de Jésus, deux pistes se sont ouvertes:
        - Celle de la christologie adoptianiste, selon laquelle Jésus est un homme élevé au rang de divinité.
        - Celle de la haute cristologie, selon laquelle le Christ est préexistant.

        Ajoute à cela au IIIème siècle, une autre école qui est celle du modalisme et selon laquelle Dieu s'est incarnée dans le Christ (confusion des trois) et tu comprendras la complexité de la question.

        La christologie adoptianiste ayant triomphé, il reste à expliquer le fonctionnement:
        - Selon Tertullien, le père, le fils et le saint-esprit sont trois personnes (masque) qui recouvrent une même substance.
        - Selon Alexandrin Origène, qui adopte l'unité de la substance, et remet en cause le partage des substances (au nom de l'immatérialité de Dieu), le fils est une entité spirituelle et non matérielle. Même si le père et le fils sont une seule substance, le père, contrairement au fils, n'a pas de cause.
        Le saint-Esprit est "une production du père par le fils".

        Le concile de Nicée (325), finit par condamner Arius (qui remet en cause la trinité) consacrera la trinité comme dogme officiel:"Nous croyons en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, engendré Fils unique du Père, c'est-à-dire de la substance du Père, Dieu de Dieu, Lumière de Lumière, vrai Dieu né du Vrai Dieu, engendré non pas crée, consubstantiel au Père".

        Ce que je veux te dire, c'est que la trinité est un concept qui a originellement sculpté le christianisme tel que nous le connaissons, il a soulevé des débats d'orient en occident. C'est pour cela que l'hypothèse selon laquelle la trinité ne serait en gros qu'une "confusion" particulière qu'aurait commise le christianisme copte et qui se serait répandue, ne me parait pas fondée.

        Cordialement
        Dernière modification par absent, 20 août 2008, 10h58.

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        • #34

          Seconde partie du règne
          Amenhotep IV - Akhénaton est un roi révolutionnaire dans lequel certains contemporains ont voulu voir une sorte de prophète. Mais cette vision est très différente de celle qu'avaient de lui les anciens Egyptiens.
          Prémices d'une révolution
          Amenhotep IV est probablement couronné à Thèbes, suivant les traditions établies par ses prédécesseurs. Des inscriptions le nomment « celui qui a été choisi par Amon pour apparaître en gloire des millions d'années ».


          Bas-relief au musée du Caire.

          Cependant le début du règne est déjà très innovant. Un grand complexe cultuel est construit à l'est de Karnak, dédié non pas à Amon-Rê mais à une nouvelle forme du dieu solaire : « Le vivant, Rê-Horakhty qui jubile dans l'horizon en son nom de Shou qui est à l'intérieur d'Aton ».
          Certes, cette phraséologie n'est pas tout à fait nouvelle. Elle rappelle les principes de la théologie héliopolitaine, qui imprègne la religion égyptienne depuis au moins l'Ancien Empire, et qui fait du monde la création du soleil. Aton était jusque là une divinité mineure, personnifiant le disque solaire. Déjà Thoutmosis IV, puis Amenhotep III, grand père et père d'Amenhotep IV, avaient montré un intérêt certain envers cette tradition, peut-être pour renforcer leur pouvoir personnel à la manière des prestigieux bâtisseurs des grandes pyramides.
          Mais l'iconographie, d'abord classique, est vite bouleversée. Aton est représenté par un soleil aux rayons terminés par des mains. Le roi ordonne que son image soit celle d'un personnage à la face émaciée et allongée, au ventre proéminent, aux hanches larges et aux cuisses épaisses. En cela, il ne se rattache à aucun modèle préexistant. Cela témoigne probablement d'un mélange de naturalisme (l'aspect réel du roi) et de symbolisme (la fertilité et l'androgynisme divin).
          L'épouse du roi, Nefertiti, bénéficie également d'un traitement particulier. Une partie des nouveaux temples de Karnak la représente accomplir les rites seule, sans son royal époux, à la manière d'un corégent.
          La rupture définitive intervient entre l'an 4 et l'an 6. Amenhotep IV change son nom en Akhénaton (L'efficience d'Aton) et décide la création d'une nouvelle capitale dans un lieu vierge de Moyenne Egypte. Il la nomme Akhétaton (L'horizon d'Aton - c'est la moderne Amarna).
          Une nouvelle religion pour un dieu vivant
          Akhénaton n'est pas qu'un créateur, c'est aussi un destructeur, qui met en oeuvre une révolution culturelle peut-être aussi violente que celle initiée par Mao Zedong.
          Ses séides, appuyés par l'armée, parcourent les temples et effacent les noms et les visages des dieux. Tous les revenus des temples sont désormais redirigés vers le domaine d'Aton, devenu le seul dieu officiel.
          Ces transformations suscitent sûrement des résistances. Pour les briser, Akhénaton s'entoure d'hommes nouveaux, d'extraction modeste, qu'il élève au-dessus de l'aristocratie.
          Comme l'art, l'architecture est bouleversée. Il faut à présent construire très vite pour ériger les édifices qui mettent en scène la nouvelle idéologie. Les grandes pierres de grès ou de calcaire sont remplacées par des petits blocs de 60x25 cm environ, plus faciles à transporter et à assembler, les tatalat.
          Le roi et la famille royale deviennent omniprésents dans la vie du pays. Des reliefs les représentent dans des scènes intimes, non pas par spontanéité, mais pour ritualiser tous les actes quotidiens des citoyens autour de la divinité royale. C'est sans doute bien une forme de totalitarisme. Désormais, l'adoration du roi est l'unique moyen d'accéder au monde divin.
          Aton étend ses rayons bienfaisants sur ses propres cartouches et ceux de Neferkhépérourê-Ouâenrê Akhénaton et de Neferneferouaton-Nefertiti.
          Les conceptions funéraires anciennes sont profondément modifiées. Les tombes des courtisans d'Akhétaton sont orientées vers l'est, le soleil levant. Sur les décors, la famille royale est partout, seule capable d'intercéder vers Aton. C'est là qu'on a trouvé des versions du fameux hymne à Aton, que l'on présente parfois abusivement comme étant à l'origine du monothéisme. Les inscriptions sont écrites dans une langue réformée, synthèse entre l'égyptien classique et le vernaculaire.
          Néanmoins, malgré l'interdiction des anciennes fêtes religieuses, la révolution peine à s'imposer dans la vie quotidienne du peuple. Les croyances traditionnelles restent vivaces. Même à Akhétaton, certains continuent à posséder des représentations d'autres dieux qu'Aton comme en témoignent les objets retrouvés dans les fouilles modernes.
          Les mystères d'après l'an 12

          Chapiteau incrusté d'Akhétaton

          La majorité de la documentation subsistante date d'avant l'an 12. De nombreuses hypothèses ont été vivement débattues pour tenter d'expliquer la période ultérieure.
          A partir de l'an 14, Akhénaton a une certaine Ankhetkhépérourê Neferneferouaton comme corégente. Pour certains chercheurs, il s'agirait de Méritaton, fille d'Akhénaton et Nefertiti. Cependant, "Neferneferouaton" était le premier nom placé dans le cartouche de grande épouse royale de Nefertiti (voir l'illustration supra).
          Il est donc peut-être plus vraisemblable d'identifier Ankhetkhépérourê Neferneferouaton avec Nefertiti. Celle-ci serait devenue corégente comme aboutissement ultime de l'idéologie atonienne identifiant Akhénaton et Nefertiti à Shou et Tefnout, le premier couple issu du créateur dans la théologie héliopolitaine.
          Le rôle de reine serait alors revenu à leur fille Méritaton.
          Succession
          Akhénaton meurt dans sa 17e année de règne. Il a certainement été enterré. Certains supposent que sa momie a été ramené à Thèbes pour finir dans la tombe KV55. Rien n'est moins sûr.
          Un certain Ankhkhépérourê Smenkhkarê-Djéserkhépérou lui aurait brièvement succédé, d'après les reliefs de la tombe du courtisan Mérirê II à Akhétaton. Marc Gabolde a supposé qu'il s'agissait du prince hittite envoyé par Soupilouliouma à la demande de la veuve de pharaon. Mais il peut sembler plus logique que cela soit Nefertiti, abandonnant son nom de Neferneferouaton pour celui de Smenkhkarê en passant de la corégence à la pleine royauté.
          Quoiqu'il en soit, il semble clair que le nouveau pouvoir recherche une alliance avec les représentants de l'Ancien Régime. Les dogmes atoniens sont abandonnés, les persécutions contre Amon arrêtées.
          C'est bientôt le jeune Toutânkhaton, probablement fils d'Akhénaton et d'une autre épouse que Néfertiti (comme Kiya) qui monte sur le trône, change son nom pour celui de Toutânkhamon, et abandonne Akhénaton. L'ère amarnienne est alors pratiquement terminée, et la XVIIIe dynastie entre en agonie.
          Postérité
          Dès Toutânkhamon, le règne est considéré comme une parenthèse néfaste dans l'historiographie officielle. A partir d'Horemheb, la destruction des monuments du roi hérétique commence, continuées par les ramessides. Akhénaton disparaît des chroniques royales.
          Peut-être en réaction à son autoritarisme, les croyances funéraires se développent et s'individualisent : le défunt se passe désormais du roi pour atteindre l'au-delà, et récupère à son profit les formules magiques royales.
          Cependant, lors de la redécouverte de cet épisode singulier de l'histoire égyptienne, à la fin du XIXe siècle, certains ont voulu voir en Akhénaton un prophète inspiré, découvreur du monothéisme, amoureux de la paix. Récemment, d'autres ont proposé de l'identifier à Moïse voire à... Abraham.
          Ces spéculations sont vaines, et n'apportent rien d'autre que le miroir de nos propres fantasmes ou d'une manipulation-distortion de l'histoire égyptienne à des fins politiques ou religieuses.
          Mais elles ont construit l'icône d'Akhénaton dans l'imagerie occidentale moderne, telle que la représente par exemple E. P. Jacobs dans Le mystère de la Grande Pyramide :

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