Le vannier, étymologiquement, est l'artisan qui crée le van, grand panier plat à anses utilisé après le battage pour séparer le grain de sa balle. Cependant, le terme de vannerie englobe de nombreuses réalisations reposant sur l'entrelacement de végétaux.
Une activité ancienne
La vannerie, par l'emploi de nombreuses plantes, permet de créer des objets aux multiples fonctions. Selon son environnement, il a utilisé une multitude de plantes : paille de céréale, jonc, clématite, châtaignier... Il a ainsi d'abord existé une vannerie domestique, réalisée en fonction des besoins immédiats : portage, cueillette, élevage, protection, rangement, jeu, mobilier...
Le vannier d'osier peut récolter sa matière première dans son oseraie, puis la travailler dans son atelier. Son travail a été peu touché par la mécanisation et demeure avant tout manuel. Le rotinier, quant à lui, achète des végétaux importés qu'il met en forme après chauffage.
La culture de l'osier
Le vannier d'osier peut acheter sa matière première ou la cultiver, il est alors osiériculteur-vannier. L'osier appartient au genre Saule (Salix) de la famille des Salicinées. L'osiériculteur-vannier cultive souvent plusieurs variétés d'osiers qu'il sélectionnera plus tard en fonction de l'ouvrage à réaliser. Les oseraies sont implantées dans des terrains humides, à partir de boutures. La coupe est effectuée chaque hiver. L'osier en botte est mis à reposer dans un bassin d'eau. Il repart alors en végétation et produit des feuilles et des racines. C'est à ce moment-là, au mois de mai ou juin, qu'il est écorcé mécaniquement afin d'obtenir de l'osier blanc. Après un court séchage en plein air, il est stocké jusqu'à son utilisation.
Le travail du rotin
Le rotinier utilise comme matière première des rotins (en particulier Calamus et Démonorops) importés d'Extrême-Orient. Ces végétaux ont la propriété, après chauffage, de se ramollir et ainsi de pouvoir devenir la structure de meubles. Cet artisan devra ensuite les garnir avec du rotin sous forme de joncs ou d'éclisses ou de moelle.
Une activité ancienne
La vannerie, par l'emploi de nombreuses plantes, permet de créer des objets aux multiples fonctions. Selon son environnement, il a utilisé une multitude de plantes : paille de céréale, jonc, clématite, châtaignier... Il a ainsi d'abord existé une vannerie domestique, réalisée en fonction des besoins immédiats : portage, cueillette, élevage, protection, rangement, jeu, mobilier...
Le vannier d'osier peut récolter sa matière première dans son oseraie, puis la travailler dans son atelier. Son travail a été peu touché par la mécanisation et demeure avant tout manuel. Le rotinier, quant à lui, achète des végétaux importés qu'il met en forme après chauffage.
La culture de l'osier
Le vannier d'osier peut acheter sa matière première ou la cultiver, il est alors osiériculteur-vannier. L'osier appartient au genre Saule (Salix) de la famille des Salicinées. L'osiériculteur-vannier cultive souvent plusieurs variétés d'osiers qu'il sélectionnera plus tard en fonction de l'ouvrage à réaliser. Les oseraies sont implantées dans des terrains humides, à partir de boutures. La coupe est effectuée chaque hiver. L'osier en botte est mis à reposer dans un bassin d'eau. Il repart alors en végétation et produit des feuilles et des racines. C'est à ce moment-là, au mois de mai ou juin, qu'il est écorcé mécaniquement afin d'obtenir de l'osier blanc. Après un court séchage en plein air, il est stocké jusqu'à son utilisation.
Le travail du rotin
Le rotinier utilise comme matière première des rotins (en particulier Calamus et Démonorops) importés d'Extrême-Orient. Ces végétaux ont la propriété, après chauffage, de se ramollir et ainsi de pouvoir devenir la structure de meubles. Cet artisan devra ensuite les garnir avec du rotin sous forme de joncs ou d'éclisses ou de moelle.
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