Kasbahs et Ksar
La construction des kasbahs obéit à plusieurs règles architecturales. D'abord, sur des fondations de pierre, d’épaisses murailles, flanquées de quatre tours d’angle ornées de merlon en épis, en délimite la construction. Les murs y sont en pisé (mélange de terre et de paille selon un procédé ancien qui isole de la chaleur et du froid.) Le centre de l’habitation est constitue‚ d'un patio, qui offre la lumière à l'ensemble de la construction. Quant à l’ornementation extérieure des tours et du haut des murs elle est en adobe (brique de terre crue argileuse, qui permet d’exécuter des motifs en creux et en relief qui ajourent les parties hautes.) Les toitures se font avec des poutres rondes espacées recouvertes de roseaux serrés, de nattes en doum tressées ou de branches et feuilles de palmiers dattiers séchés, qu'on recouvre de terre glaise. Mais toutes les kasbahs ne sont pas celles d’un Pacha et les demeures rurales sont plus simples et regroupées au sein d’un même village. Protégées de remparts avec une seule porte d’entrée, elles forment alors un ksar (pluriel: ksour).
Ces villages, construits en pisé, prennent la couleur de leur terre d’origine, qui, passant de l'ocre au rouge, les rend tous différents. A l’origine, cet habitat rural en terre fut édifié par des familles de nomades qui, ayant décidé de se sédentariser, recherchèrent une construction plus solide que leur tente de laine pour faire face aux intempéries et aux ennemis. C’est pourquoi les ksour, petites forteresses, sont établis le plus souvent sur des pitons rocheux ou en bordure de falaise. Ouarzazate, ainsi que la vallée du Drâa et la vallée du Dades offrent les plus beaux spécimens de cette remarquable architecture de terre. Certaines de ces constructions sont inscrites sur la liste du patrimoine de l'Humanité et l'UNESCO veille à leur conservation (ex: la kasbah d’ Ait Ben Haddou au Maroc).
La construction des kasbahs obéit à plusieurs règles architecturales. D'abord, sur des fondations de pierre, d’épaisses murailles, flanquées de quatre tours d’angle ornées de merlon en épis, en délimite la construction. Les murs y sont en pisé (mélange de terre et de paille selon un procédé ancien qui isole de la chaleur et du froid.) Le centre de l’habitation est constitue‚ d'un patio, qui offre la lumière à l'ensemble de la construction. Quant à l’ornementation extérieure des tours et du haut des murs elle est en adobe (brique de terre crue argileuse, qui permet d’exécuter des motifs en creux et en relief qui ajourent les parties hautes.) Les toitures se font avec des poutres rondes espacées recouvertes de roseaux serrés, de nattes en doum tressées ou de branches et feuilles de palmiers dattiers séchés, qu'on recouvre de terre glaise. Mais toutes les kasbahs ne sont pas celles d’un Pacha et les demeures rurales sont plus simples et regroupées au sein d’un même village. Protégées de remparts avec une seule porte d’entrée, elles forment alors un ksar (pluriel: ksour).
Ces villages, construits en pisé, prennent la couleur de leur terre d’origine, qui, passant de l'ocre au rouge, les rend tous différents. A l’origine, cet habitat rural en terre fut édifié par des familles de nomades qui, ayant décidé de se sédentariser, recherchèrent une construction plus solide que leur tente de laine pour faire face aux intempéries et aux ennemis. C’est pourquoi les ksour, petites forteresses, sont établis le plus souvent sur des pitons rocheux ou en bordure de falaise. Ouarzazate, ainsi que la vallée du Drâa et la vallée du Dades offrent les plus beaux spécimens de cette remarquable architecture de terre. Certaines de ces constructions sont inscrites sur la liste du patrimoine de l'Humanité et l'UNESCO veille à leur conservation (ex: la kasbah d’ Ait Ben Haddou au Maroc).
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