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Au Vietnam, le superbe café Koï mise sur l’aquaponie

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  • Au Vietnam, le superbe café Koï mise sur l’aquaponie

    Conçu en cycle fermé et organique, le café Koï utilise les déjections de poissons ornementaux pour faire pousser des arbres et des légumes.

    Empruntant son nom à la carpe Koï, un poisson d’eau douce très prisé au Japon, en Chine et au Vietnam, le café Koï investit une maison de trois étages en plein cœur de la ville d’Hanoi.


    Ici, esthétique architecturale, points d’eau et cascades se placent au service d’un système agricole entièrement organique, lequel applique les techniques de la culture aquaponique.


    Pour les plus novices, l’aquaponie consiste à cultiver des végétaux en cycle fermé à l’aide d’un élevage de poissons installé à proximité. Au café Koï, les déjections des carpes sont pompées puis stockées dans des réservoirs à sol argileux pour être transformés en nutriments pour les plantes.

    En retour les plantes absorbent les nutriments présents dans l’eau et la filtrent pour qu’elle puisse ensuite être utilisée pour l’élevage de poissons, une méthode agricole qui n’a besoin d’aucun stimulant ou substrat chimique pour être viable.
    A l’intérieur du bâtiment, chaque étage est fabriqué à partir de palettes de bois recyclées.
    En son cœur, poissons et voies navigables font office de décor tandis que les cascades produisent de l’oxygène gazeux indispensable à la survie des poissons.

    Grâce à ce système vertueux, le personnel du café peut également cultiver les légumes issus de la répétition des cycles pour agrémenter ses repas quotidiens.
    Si les applications de l’aquaponie à grande échelle n’en sont qu’à leurs balbutiements, certains semblent bien décidés à en démocratiser l’usage.

    À Dijon, la startup Urbanleaf conçoit déjà des écosystèmes aquaponiques autonomes destinés aux particuliers et accompagne différents projets d’agriculture urbaine.
    Aux Pays-Bas, le projet de village « zéro déchet » ReGen voit plus loin en imaginant des systèmes d’agriculture autonome « sous cloches » reposant sur de l’aquaponie et des circuits agricoles très courts.

    Selon un rapport de l’ONU publié en juin 2017, la population mondiale devrait avoisiner les 9,8 milliards d’habitants en 2050 et 11,2 milliards en 2100. Une perspective qui incite de plus en plus d’acteurs à penser à des modes de vie plus durables et écoresponsables.

    PAR MARGAUX DUSSERT
    LE 19/12/2017-L’ADN Copyright
    dz(0000/1111)dz
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