La société commence à réagir mais cela sera-t-il suffisant ?
Son PDF Reader exploité par les hackers, ses plug-ins critiqués, des prévisions de sécurité catastrophistes pour l'année 2010 : Adobe est dans l'œil du cyclone.
C'est Mozilla qui avait ouvert le bal des hostilités.
La Fondation derrière Firefox en a eu assez du plug-in Flash. Plantage, failles, absence de mise à jour. S'en était trop.
Devant l'inertie apparente d'Adobe, une page de mise à jour de plug-ins périmés a été créée. Officiellement pour tous les plug-ins du navigateur libre.
Officieusement c'est bien Flash Player qui est à l'origine de l'intiative.
La Fondation ne s'est d'ailleur pas arrêtée là.
Les futures versions de Firefox géreront les onglets indépendamment les uns des autres. Cette nouvelle conception (inspirée de Chrome de Google) vise principalement à éviter les plantages liés au bug de Flash.
Par la suite, c'est la découverte d'une faille dans Acrobat Reader, le très célèbre lecteur de PDF, qui a à nouveau porté un coup à l'image de la société.
La faille, qui n'est donc toujours pas patchée, ne le sera que la semaine prochaine. Soit un mois après sa révélation dans la presse.
Conséquence : les tentatives d'exploits se sont multipliées, atteignant une dimension à grande échelle. A en croire la société de sécurité ISC, elles seraient même souvent réussies.
Adobe tente de réagir.
La société vient en effet d'annoncer qu'elle allait automatiser les process de mises à jour de ses produits. Plus besoin d'attendre que les utilisateurs le fassent manuellement. De quoi rassurer ses partenaires ?
Pas sûr. Ce nouveau process n'est encore qu'en beta. Il ne devrait être intégré aux produits maisons qu'en d'Avril. Si tout se passe bien.
S'il s'agit bien d'un progrès en terme de sécurité, le problème reste presque entier.
La fréquence des patchs d'Acrobat Reader, par exemple, ne change pas. Elle restera a priori fixe et périodique.
Les mise à jour continueront donc à sortir une fois tous les 3 mois.
Une éternité dans le domaines de la sécurité informatique.
Ce manque de réactivité commence à être mis en lumière par les analystes qui en tirent des prévisions peu rassurantes.
A tel point que les experts prévoient que si Adobe ne change pas rapidement son fusil d'épaule, ses produits se retrouveront en haut de la liste des cyber-attaques de 2010. Loin devant ceux de Microsoft pourtant bien plus répandus.
C'est ce que souligne Mac Afee dans un rapport qui note que «les cybercriminels se sont longtemps attaqués aux produits de Microsoft, vue leur popularité. Mais en 2010, c'est bien Adobe qui tiendra le haut du pavé, notamment avec Acrobat Reader et Flash».
Tous ces voyants rouges ne laissent cependant pas le management d'Adobe insensible.
«Nous travaillons pour diminuer le déli entre le moment où nous découvrons un problème et celui où nous sortons un fix. Nous le faisions en deux mois, à présent nous pouvons le faire en deux semaines pour les menaces critiques», a ainsi déclaré Kevin Lynch, son PDG... en octobre.
Ce qui n'a pas empêché, en décembre, de laisser Acrobat Reader à la merci des Hackers jusqu'au 12 Janvier.
Hackers qui, visiblement, ne se sont pas fait prier pour s'en donner à cœur joie.
Source : L'étude de ISC et les prévisions de Mac Afee (pdf)
Son PDF Reader exploité par les hackers, ses plug-ins critiqués, des prévisions de sécurité catastrophistes pour l'année 2010 : Adobe est dans l'œil du cyclone.
C'est Mozilla qui avait ouvert le bal des hostilités.
La Fondation derrière Firefox en a eu assez du plug-in Flash. Plantage, failles, absence de mise à jour. S'en était trop.
Devant l'inertie apparente d'Adobe, une page de mise à jour de plug-ins périmés a été créée. Officiellement pour tous les plug-ins du navigateur libre.
Officieusement c'est bien Flash Player qui est à l'origine de l'intiative.
La Fondation ne s'est d'ailleur pas arrêtée là.
Les futures versions de Firefox géreront les onglets indépendamment les uns des autres. Cette nouvelle conception (inspirée de Chrome de Google) vise principalement à éviter les plantages liés au bug de Flash.
Par la suite, c'est la découverte d'une faille dans Acrobat Reader, le très célèbre lecteur de PDF, qui a à nouveau porté un coup à l'image de la société.
La faille, qui n'est donc toujours pas patchée, ne le sera que la semaine prochaine. Soit un mois après sa révélation dans la presse.
Conséquence : les tentatives d'exploits se sont multipliées, atteignant une dimension à grande échelle. A en croire la société de sécurité ISC, elles seraient même souvent réussies.
Adobe tente de réagir.
La société vient en effet d'annoncer qu'elle allait automatiser les process de mises à jour de ses produits. Plus besoin d'attendre que les utilisateurs le fassent manuellement. De quoi rassurer ses partenaires ?
Pas sûr. Ce nouveau process n'est encore qu'en beta. Il ne devrait être intégré aux produits maisons qu'en d'Avril. Si tout se passe bien.
S'il s'agit bien d'un progrès en terme de sécurité, le problème reste presque entier.
La fréquence des patchs d'Acrobat Reader, par exemple, ne change pas. Elle restera a priori fixe et périodique.
Les mise à jour continueront donc à sortir une fois tous les 3 mois.
Une éternité dans le domaines de la sécurité informatique.
Ce manque de réactivité commence à être mis en lumière par les analystes qui en tirent des prévisions peu rassurantes.
A tel point que les experts prévoient que si Adobe ne change pas rapidement son fusil d'épaule, ses produits se retrouveront en haut de la liste des cyber-attaques de 2010. Loin devant ceux de Microsoft pourtant bien plus répandus.
C'est ce que souligne Mac Afee dans un rapport qui note que «les cybercriminels se sont longtemps attaqués aux produits de Microsoft, vue leur popularité. Mais en 2010, c'est bien Adobe qui tiendra le haut du pavé, notamment avec Acrobat Reader et Flash».
Tous ces voyants rouges ne laissent cependant pas le management d'Adobe insensible.
«Nous travaillons pour diminuer le déli entre le moment où nous découvrons un problème et celui où nous sortons un fix. Nous le faisions en deux mois, à présent nous pouvons le faire en deux semaines pour les menaces critiques», a ainsi déclaré Kevin Lynch, son PDG... en octobre.
Ce qui n'a pas empêché, en décembre, de laisser Acrobat Reader à la merci des Hackers jusqu'au 12 Janvier.
Hackers qui, visiblement, ne se sont pas fait prier pour s'en donner à cœur joie.
Source : L'étude de ISC et les prévisions de Mac Afee (pdf)