Peu de données inédites au programme de la conférence donnée lundi passé par Me Charles Simon au Centre culturel français de Constantine sous le titre «Internet et vie privée : histoire d’une catastrophe annoncée», si ce n’est le chiffre de deux millions d’Algériens disposant d’un compte Facebook avancé par le conférencier.
La communication de l’avocat au barreau de Paris et ex-vice président de l’ISOC France, association fondée en 1996 et réputée pour avoir pris position contre les lois «Création et Internet» et Hadopi, se voulait avant tout ludique, et derrière le catastrophisme délibéré de l’intitulé, Me Charles Simon voulait surtout attirer l’attention des internautes sur quelques aspects liés à l’usage que l’on pourrait faire des données personnelles semées ici et là sur la Toile, parfois même à leur insu.
et c’est en partant du constat que la durée de vie d’une information sur le Net est indéterminée, ce qui signifie qu’elle peut tout autant disparaître au lendemain de sa diffusion comme circuler indéfiniment, que le conférencier démontrera, avec force exemples tirés de la réalité, que l’univers d’internet est impitoyable, et que les lois existantes étaient insuffisantes pour assurer le retrait de données privées «rendues délibérément publiques» sur la Toile.
Et c’est dans cet ordre d’idées que Me Simon se dira non choqué par le récent licenciement — appuyé par les prud’hommes — de trois salariés français ayant dénigré leur employeur sur Facebook. «A la limite, je trouve ça normal ! S’ils avaient fait ça oralement, l’accusation aurait été difficile, voire impossible à prouver, mais dans leur cas la page Facebook contenant leurs propos constitue une preuve implacable.» Pour en revenir aux 2 millions de facebookeurs se trouvant en Algérie, soit 0,4 % des 500 millions d’inscrits, le chiffre, basé sur la détermination du pays d'origine des connectés en fonction de leurs adresses IP, pourrait être bien plus important si l’on ajoutait les membres se trouvant dans d’autres pays, et notamment ceux, très actifs, établis en France.
Cela dit, une enquête réalisée par deux entreprises algériennes, Med&Com et Ideatic, et dont les résultats avaient été rendus publics au mois d’octobre passé, faisait ressortir le chiffre de 1,2 million d’Algériens inscrits sur le site social.
H. Issam
Le soir DZ
La communication de l’avocat au barreau de Paris et ex-vice président de l’ISOC France, association fondée en 1996 et réputée pour avoir pris position contre les lois «Création et Internet» et Hadopi, se voulait avant tout ludique, et derrière le catastrophisme délibéré de l’intitulé, Me Charles Simon voulait surtout attirer l’attention des internautes sur quelques aspects liés à l’usage que l’on pourrait faire des données personnelles semées ici et là sur la Toile, parfois même à leur insu.
et c’est en partant du constat que la durée de vie d’une information sur le Net est indéterminée, ce qui signifie qu’elle peut tout autant disparaître au lendemain de sa diffusion comme circuler indéfiniment, que le conférencier démontrera, avec force exemples tirés de la réalité, que l’univers d’internet est impitoyable, et que les lois existantes étaient insuffisantes pour assurer le retrait de données privées «rendues délibérément publiques» sur la Toile.
Et c’est dans cet ordre d’idées que Me Simon se dira non choqué par le récent licenciement — appuyé par les prud’hommes — de trois salariés français ayant dénigré leur employeur sur Facebook. «A la limite, je trouve ça normal ! S’ils avaient fait ça oralement, l’accusation aurait été difficile, voire impossible à prouver, mais dans leur cas la page Facebook contenant leurs propos constitue une preuve implacable.» Pour en revenir aux 2 millions de facebookeurs se trouvant en Algérie, soit 0,4 % des 500 millions d’inscrits, le chiffre, basé sur la détermination du pays d'origine des connectés en fonction de leurs adresses IP, pourrait être bien plus important si l’on ajoutait les membres se trouvant dans d’autres pays, et notamment ceux, très actifs, établis en France.
Cela dit, une enquête réalisée par deux entreprises algériennes, Med&Com et Ideatic, et dont les résultats avaient été rendus publics au mois d’octobre passé, faisait ressortir le chiffre de 1,2 million d’Algériens inscrits sur le site social.
H. Issam
Le soir DZ
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