Hollywood a utilisé le subterfuge tellement souvent qu’on aurait fini par croire que c’était possible : zoomer dans une photo pour faire apparaître des détails invisibles à l’œil nu, un reflet dans des lunettes ou dans un œil par exemple. Et pourtant, qui a déjà manipulé une photo à l’aide d’un logiciel informatique le sait bien, le résultat d’un tel agrandissement est souvent une mosaïque de carrés de couleurs, en d’autre termes des pixels agrandis.
Une étude britannique vient pourtant de démontrer que ces mosaïques de pixels étaient réellement exploitables. En effet, des chercheurs de l’université de Glasgow ont découvert que le cerveau était capable de reconnaître des visages humains, et parfois d’identifier des personnes, même dans des photos de très faible qualité.
A partir d’une photographie d’un homme, réalisée en studio avec un appareil doté d’un capteur de 39 mégapixels, les chercheurs ont isolé la forme d’un visage qui se reflétait dans l’œil de celui-ci. La surface de l’iris représentant alors 0.5% de l’ensemble de son visage.
La miniature floue ainsi obtenue est alors présentée à un groupe de volontaires sous la forme de deux paires de photos. La première paire présentant la photo floue couplée à une autre photo nette de la même personne, la deuxième paire représentant deux personnes différentes une floue et une nette.
A la question s’agit-il de la même personne, 71% des personnes interrogées ont identifié le couple de photos de la même personne, le chiffre allant jusqu’à 84% dans le cas où le volontaire connaissait la personne sur les photos.
Dans une seconde expérience, où les volontaires avait simplement à nommer une personne qui leur était familière dans une série de photos floues et agrandies, le pourcentage d’individus alors identifiés atteignit les 90 %.
Une aide précieuse pour la police scientifique
Les photographies font partie de l’arsenal de la police scientifique depuis déjà bien longtemps, mais l’accroissement du nombre de pixels des capteurs photo pourraient être encore plus déterminant dans l’identification de suspects à l’avenir, notamment dans les crimes où les victimes sont prises en photo tels que la pédophilie ou les prises d’otages.
Pour les chercheurs de l’université de Glasgow, la combinaison des images reflétées dans les yeux pourrait même à terme permettre de recréer des images en 3D de l’environnement entourant le sujet principal.
Nouvelobs
Une étude britannique vient pourtant de démontrer que ces mosaïques de pixels étaient réellement exploitables. En effet, des chercheurs de l’université de Glasgow ont découvert que le cerveau était capable de reconnaître des visages humains, et parfois d’identifier des personnes, même dans des photos de très faible qualité.
A partir d’une photographie d’un homme, réalisée en studio avec un appareil doté d’un capteur de 39 mégapixels, les chercheurs ont isolé la forme d’un visage qui se reflétait dans l’œil de celui-ci. La surface de l’iris représentant alors 0.5% de l’ensemble de son visage.
La miniature floue ainsi obtenue est alors présentée à un groupe de volontaires sous la forme de deux paires de photos. La première paire présentant la photo floue couplée à une autre photo nette de la même personne, la deuxième paire représentant deux personnes différentes une floue et une nette.
A la question s’agit-il de la même personne, 71% des personnes interrogées ont identifié le couple de photos de la même personne, le chiffre allant jusqu’à 84% dans le cas où le volontaire connaissait la personne sur les photos.
Dans une seconde expérience, où les volontaires avait simplement à nommer une personne qui leur était familière dans une série de photos floues et agrandies, le pourcentage d’individus alors identifiés atteignit les 90 %.
Une aide précieuse pour la police scientifique
Les photographies font partie de l’arsenal de la police scientifique depuis déjà bien longtemps, mais l’accroissement du nombre de pixels des capteurs photo pourraient être encore plus déterminant dans l’identification de suspects à l’avenir, notamment dans les crimes où les victimes sont prises en photo tels que la pédophilie ou les prises d’otages.
Pour les chercheurs de l’université de Glasgow, la combinaison des images reflétées dans les yeux pourrait même à terme permettre de recréer des images en 3D de l’environnement entourant le sujet principal.
Nouvelobs