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Baaziz : Monsieur le président

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  • Baaziz : Monsieur le président

    En hommage a Matoub Lounes au Zenith de Paris, Baaziz reprend "Monsieur, le président" , une chanson de Matoub Lounes


  • #2
    Azul

    J'ai une nette préférence pour la version originale.





    ..../....
    Dernière modification par l'imprevisible, 22 novembre 2008, 09h22.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #3
      quand j'ai lu "baaziz : monsieur le président" j'ai cru qu'il avait encor repris une autre chanson de renaud :22:
      belle chanson dommage je comprend ce qu'il dit

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      • #4
        trés émouvante, cette chanson .

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        • #5
          Voici la traduction et le texte de la chanson

          Jour maudit que le jour où je naquis,
          Dans la main serrant mon noeud de tourments
          Afin qu'ils ne lâchent pas leur étreinte.
          Mon coeur, que n'est-il jeune pousse !
          Je le jetterais au brasier
          Afin de ne plus souffrir ses plaintes,
          Mais c'est sous mon corps qu'il s'ensevelit:
          Force m'est de le rassasier de rêves,
          Puisqu'il ne m'offre, lui, qu'insomnie.
          Vous avez controuvé ma vie, dérobé ma jeunesse,
          J'ai payé ce que je n'ai pas acheté.
          Vous m'avez arraché aux miens,
          Anéanti toutes mes espérances.
          Le malheur a irrigué mes os;
          Avant que la mort sur moi se pose,
          L'amertume que mon coeur amassa,
          De ma langue, je la balaierai.
          Si, par bonheur, je pouvais fuir
          Et à l'Aïd aller vous... !
          Je viendrai vous visiter,
          Parents que j'aime tant.
          Dans la clarté vous apparaissant,
          Votre trouble ne me surprendra pas.
          Ce n'est pas le visage de mon départ,
          Que vos yeux reconnaîtront.
          Lui non plus ne me reconnaissant pas,
          Mon fils effrayé me fuira.
          Quant à ma digne femme,
          Se souviendra-t-elle même de moi ?
          Je troublerai leurs tâches quotidiennes,
          Ils en perdront la parole.
          Puis nous étant tous retrouvés,
          Le village vers moi accourt.
          Tout ceci est illusion de l'espoir,
          Ma rêverie est bien courte.
          L'adversité a changé mon nom.
          Contre l'amulette des malheurs;
          La porte de la geôle sur moi se referme,
          Sur laquelle mon sort s'inscrit:
          « Tu as signé, soumets-toi ! »
          « A vie ! » : tel est ton châtiment.



          Monsieur le Président,
          C'est avec un coeur lourd que je m'adresse à vous. Ces quelques phrases d'un condamné étancheront peut-être la soif de certains individus opprimés. Je m'adresse à vous avec une langue empruntée, pour vous dire, simplement et clairement, que l'Etat n'a jamais été la patrie. D'après Bakounine, c'est l'abstraction métaphysique, mystique, juridique, politique de la patrie. Les masses populaires de tous les pays, aiment profondément leur patrie, mais c'est un amour réel, naturel, pas une idée: un fait. Et c'est pour cela que je me sens franchement le patriote de toutes les patries opprimées.

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          • #6
            Le texte de la chanson :





            Asmi d-luleɣ d ass amcum
            Deg ufus i d-kemseɣ lehmum
            Akken ur diyi-ttixiṛen ara
            Lukan ul-iw d ageṭṭum
            A t-greɣ daxel n lkanun
            Akken ur s-ttḥessiseɣ ara
            Imi s ṣṣura-w i-gɣumm
            Labud a s-d-jabeɣ nnum
            Imi ur di-yessgan ara
            Tkellxem-iyi di temẓi-w
            Xellṣeɣ-awen ayen ur d-uɣeɣ
            Tekksem-iyi imawlan-iw
            Temḥam ayen ak° ssarmeɣ
            Lmeḥna tnejṛ iɣes-iw
            Uqbel a d-ters lmut-iw
            Ayen yak° yejmeε wul-iw
            S yiles-iw a t-in-ḍummeɣ
            Lemmer zmireɣ a d-snesreɣ
            Di lεid a n-beddeɣ ɣur-wen
            A n-aseɣ a k°en-ɣafṛeɣ
            Ay imawlan εzizen
            Di tafat mara n-beddeɣ
            Xas temcakktem ur wehhmeɣ
            Mačči d udem i sii ṛuḥeɣ
            Aa d-mlilent wallen nnwen
            Seg wakken ur di-d-yetteεqal
            Mm-i ad yerwel fell-i
            Tameṭṭut-iw n leḥlal
            Wissen kan ma d-temmekti
            Ad asen-sxerbeɣ lecɣal
            Ad asen-yeεreq wawal
            Taggara maa nemyeεqal
            Taddart a d-teεjel ɣur-i
            Ayagi yak° d asirem
            Targit-iw u tḍul ara
            Ibeddel-iyi zzman isem
            Yefka-yi lḥerz n tlufa
            Tabburt n lḥebs fell-i tezzem
            Fell-as tawriqt-iw tweccem
            Tura testenyaḍ ṣeggem
            Ṭṭul n leεmeṛ i temmeṛka

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