Un des chanteurs kabyles nous ayant quittés prématurément. Il s'agit de Abdelkader MEKSA.
Une partie de sa biographie:
"Abdelkader Meksa naquit le 4 juin 1954 à Mira, un village de l’agglomération de Timizart (Tizi-Ouzou). Lui et sa famille y restèrent encore six ans, avant de partir pour Blida, près de la capitale, où ils séjournèrent plusieurs années. Élève brillant de 19 ans, il partit faire ses études sur Alger, à la Pointe Pescade de Bologhine.
À cette occasion, il intégra la radio algérienne d’expression kabyle (Chaîne II) en tant que comédien et choriste d’une troupe théâtrale. Il y trouva la motivation pour se consacrer à sa première passion : le chant.
Meksa était de cette génération de feu des années 70 (comme Ferhat, Idir, Les Abranis, Inemlayen, Menad ou Mjahed Hamid) qui donna son nouveau souffle et son caractère moderne et engagé à la chanson kabyle. Par exemple, dans ses textes, Meksa contribua à populariser les néologismes tels qu’Agdud (le peuple), Tagrawla (la révolution), Dujenbir (décembre), Idles (la culture), ou encore Agellid (le roi).
Avant de quitter l’Algérie pour la France en 1976, il enregistra son premier 45 tours, intitulé Lunga, rapidement suivi d’un 33 tours, Tafsut, puis de l’album Taghuzi degidles, dont les titres : Asif Asif, Anzar, Timecret, entre autres, le firent véritablement décoller.
Arrivé dans la petite ville d’Épinay-sur-Seine, où il travaillait comme ingénieur informaticien, Meksa rencontra Nathalie, avec qui il eut une petite fille, Masiba, née en 1980. Quelques mois avant l’éclatement des évènements de Kabylie connus sous le nom « printemps berbère 1980 », il sortit l’album Tagrawla (la révolution) dont les chansons appelaient les berbères à une prise de conscience : Masinissa, Zelgum, Tagrawla ... En 1981, il enregistra un nouvel album Amnekcem (le colonisateur) où il rendit hommage aux précurseurs du printemps berbère qui ont lutté contre le déni identitaire".
Pour ne pas enfreindre les règles du forum, j'ai n'ai pu choisir que 2 vidéos de Meksa.
Une partie de sa biographie:
"Abdelkader Meksa naquit le 4 juin 1954 à Mira, un village de l’agglomération de Timizart (Tizi-Ouzou). Lui et sa famille y restèrent encore six ans, avant de partir pour Blida, près de la capitale, où ils séjournèrent plusieurs années. Élève brillant de 19 ans, il partit faire ses études sur Alger, à la Pointe Pescade de Bologhine.
À cette occasion, il intégra la radio algérienne d’expression kabyle (Chaîne II) en tant que comédien et choriste d’une troupe théâtrale. Il y trouva la motivation pour se consacrer à sa première passion : le chant.
Meksa était de cette génération de feu des années 70 (comme Ferhat, Idir, Les Abranis, Inemlayen, Menad ou Mjahed Hamid) qui donna son nouveau souffle et son caractère moderne et engagé à la chanson kabyle. Par exemple, dans ses textes, Meksa contribua à populariser les néologismes tels qu’Agdud (le peuple), Tagrawla (la révolution), Dujenbir (décembre), Idles (la culture), ou encore Agellid (le roi).
Avant de quitter l’Algérie pour la France en 1976, il enregistra son premier 45 tours, intitulé Lunga, rapidement suivi d’un 33 tours, Tafsut, puis de l’album Taghuzi degidles, dont les titres : Asif Asif, Anzar, Timecret, entre autres, le firent véritablement décoller.
Arrivé dans la petite ville d’Épinay-sur-Seine, où il travaillait comme ingénieur informaticien, Meksa rencontra Nathalie, avec qui il eut une petite fille, Masiba, née en 1980. Quelques mois avant l’éclatement des évènements de Kabylie connus sous le nom « printemps berbère 1980 », il sortit l’album Tagrawla (la révolution) dont les chansons appelaient les berbères à une prise de conscience : Masinissa, Zelgum, Tagrawla ... En 1981, il enregistra un nouvel album Amnekcem (le colonisateur) où il rendit hommage aux précurseurs du printemps berbère qui ont lutté contre le déni identitaire".
Pour ne pas enfreindre les règles du forum, j'ai n'ai pu choisir que 2 vidéos de Meksa.
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