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Manu Chao live - Sidi H'bibi

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  • #16
    Merci pour la chanson , mais la dedier aux sahraouis des camps est une betise , on pourrait leur dedicasser Kassam ou Hasna Becharia ou autre chant revolutioinnaire mais sidi hbibi une chanson du repertoire judéo marocain , il ne manque plus que ça.

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    • #17
      il est fidèle a lui même comme bcp d'artistes espagnols
      C'est un artiste français ...
      tchek tchek tchek

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      • #18
        kems

        ok il est français,mais dans ma phrase es que je dis qu'il est espagnol?
        et a ton avis a t'il une autre nationalité que française?

        haroone

        allah yarhama,mais tu réponds js pas a ma question


        riad020

        ok c'est une chanson "judéo" mais pourquoi "marocaine" si salim halili n'est pas marocain?

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        • #19
          et a ton avis a t'il une autre nationalité que française?
          Oui Barcelonaise
          tchek tchek tchek

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          • #20

            La meilleur version pour moi. RIP Salim Hallali.

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            • #21
              ..................................................
              Fière d'être algérienne...

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              • #22
                Gerboise , cheba zahouania est aussi d origine marocaine et ça ne veut en aucun cas qu'elle chante marocain.

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                • #23
                  euh riad, zahouania est née en ALgerie, de mere algerienne et de pere rifain apparemment installé à Oran depuis longtemps.
                  Elle est presentée comme algerienne meme par les marocains...
                  Fière d'être algérienne...

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                  • #24
                    Petit article sur telquel sur salim halali. Par contre il le marocanise un peu je trouve c'est dommage. Salim halali est né en Algerie et y va vecu 20 ans, puis 10ans en France, puis 10 ans à Casablanca, puis retour en France jusqu'à sa mort. Ca n'en fait pas un marocain...

                    (HH / TelQuel)
                    à 86 ans, Salim Halali s'est éteint loin des siens. De son public qui l'a adulé. De ses successeurs qui l'ont admiré. L'auteur des plus grands chefs d'œuvre du répertoire judéo-arabe, festif et libertin à souhait, n'est plus.


                    Encore un qui nous quitte. Encore un qui disparaît dans un quasi-anonymat et qui n' aura eu son quart d'heure de gloire qu'une fois parti là où il n'en aura plus besoin. Public oublieux, ironie de la vie ou ingratitude de la scène ? Peu importe. Désormais, Salim Halali est mort et enterré. C'était il y a plus de deux mois. Parti dans la solitude de ses 86 ans, dans la

                    froideur du soleil glacial de son "exil", à Cannes, là où -presque- personne ne venait plus le voir.
                    Cela faisait quelques années cependant que le monstre à la voix de gitan s'était retiré de la scène -vaincu par le temps qui passe-, mais non sans avoir laissé à ses successeurs un répertoire intemporel de chansons judéo-arabes. Dour biha ya chibani, Sidi Hbibi, Mehhenni Zine, Sbert mazal nesber…. Autant de titres qui meublent aujourd'hui -et sans doute à jamais- le répertoire musical de nos fêtes et qui sont entrés par la force de leur génie dans notre patrimoine musical.
                    "Parler de Salim Halali, c'est exactement comme parler d'Oum Keltoum. Ce n'est pas la chanson qui compte, mais le chanteur, sa voix, sa prestance, sa manière d'enfiévrer son monde avec des "Mawwal" d'une phrase, mais chantés avec des dizaines de notes et sur une quasi infinité de gammes, avec une facilité et une aisance uniques" atteste, plus que jamais admiratif, Maxime Karoutchi, lui-même un des derniers - sinon le dernier- des chanteurs judéo-marocains à perpétuer dans son pays un genre musical, un art de vivre douloureusement absents. "Souvent on me demande de chanter des titres de Salim, mais je ne peux pas. J'ai beau maîtriser ma voix, je n'arrive pas à sortir les vocalises qui respecteraient sa maestria. Sa voix est un violon. Il n'y a pas de cases pour se repérer. C'est un voyage aléatoire…vers le plaisir" poursuit notre homme.
                    Place Mexico, le mois de mai dernier, dans le crachin parisien, Claude Botbol avait un pressentiment "Il n'en a plus pour longtemps. Il est vieux et fatigué. Seule sa voix, sa musique me rappellent combien il est grand, combien il est fort". Ce respect à la filiation musicale n'est pas dû au hasard. Claude aussi est un puriste. Lui aussi refusait de courir le cachet. Lui aussi faisait partie de cette génération qui a mis son art, sa "senâa" au-dessus de tout. Au-dessus des clivages religieux. Claude Botbol, ses frères Hayem et Marcel font partie aussi de ces monstres sacrés qui ont forcé la porte, placé la délicieuse musique judéo-marocaine, libertine à souhait, dans le patrimoine génétique des Marocains. Salim disparu, c'est une partie de leur richesse, de leur âme qui s'en sont allés aussi. Curieux destin que celui de Monsieur Halali. Il est né en Algérie, à Annaba avant de suivre sa petite famille au Maroc. C'est peut-être cela qui donne cette sensation de voyage, cette dimension maghrébine… méditerranéenne (une identité qu'il revendiquera dans une de ses chansons, simplement titrée Méditerranéen) à son répertoire. Le jeune Salim est sensible, différent, il aime les hommes et il ne s'en cachera jamais. Il aime l'ivresse, perdre ses sens, jamais le contrôle. Tous les soirs, avant de monter sur scène, il se noie dans le whisky. Salim buvait parce qu'il avait peur. Peur de décevoir un public qui l'adulait, qui accourait dans les cabarets ou les soirées privées cachant pour certains un magnétophone, pour voler des instants de bonheur…de communion. Il a bu aussi pour oublier. Lorsque Pierre, l'amour de sa vie est mort, fauché par le destin… un carrefour, une voiture… il ne s'en est jamais remis. Il lui restait la musique pour survivre. Le regard aimant des autres pour se consoler. Sa sœur, son unique famille, son autre grand amour qu'il a chanté dans Mounira. Une délicieuse ballade andalouse, gitane avec un soupçon de gharnati où il porte au firmament le prénom de son aimée. C'était ça aussi, Salim. Il savait donner, mais il savait aussi prendre, rendre hommage. Sa version de Aalach ya ghzali en est une parfaite illustration. Naturellement, sans forcer, avec douceur, il nous induit en erreur, il nous amène par la main vers les rives du Nil avant de nous déposer, sans crier gare dans un cabaret de Casablanca. Dans son cabaret. "Le coq d'or", aujourd'hui disparu, pour nous raconter les débuts de Hajja Hamdaouiya, alors danseuse chez lui. Il y jouait de la derbouka. C'est lui qui l'encouragera à chanter, sans doute parce qu'elle avait une certaine faculté qui lui échappait : chanter du Haouzi. Pourtant, Salim n'avait rien à envier à sa protégée. Sa palette musicale allait au-delà de tout ce que les musiciens de sa génération pouvaient faire. Il chantait en français, en espagnol, en dialectes marocain, tunisien, algérien de l'est. Au coq d'or, on se battait pour en être. Et personne n'échappait au fluide qu'il dégageait. Même pas le sultan Mohammed V. Même pas Mohamed Abdelwahab. Même pas la diva Oum Keltoum qu'il chantera sur scène, en Israël. L'emprise était tellement forte que toute une génération de chanteurs s'est vue estampillée du cachet "les petits Halali". Il était leur parrain, leur maître, leur idole. "C'est que des Salim Halali, on n'en fait qu'un seul dans l'histoire musicale" martèle Maxime Karoutchi. Jamais il ne revendiquera ce statut. Et chaque fois qu'il pourra donner des conseils, lancer des jeunes, il le fera. Il avait le cœur gros comme ça, Salim. à chaque Aid Lekbir, il mettait un point d'honneur à offrir à chacun de ses employés un mouton pour le sacrifice. Des petits gestes, un altruisme, une générosité qui font aussi sa légende. Il concevait son métier comme un artisan amoureux du beau, du parfait.
                    Dans les années soixante, alors qu'il se rendait à la boutique du père Pinhas, à l'époque matelassier, pour refaire sa literie, celui-ci lui annonce la bar-mitsva de son fils. Salim lui promet alors de venir y chanter. Mais uniquement après le dîner, pour que son public l'apprécie à sa juste valeur. Il était comme ça, Salim. Le chant était une affaire sérieuse, quasi-mystique, une épreuve de force. "Un simple homme ? Non. Un magicien de la note. Le seul à pouvoir sortir un "ya lil" où des dizaines de notes viennent s'entreposer délicatement, joignant des sonorités andalouses, orientales, marocaines" poursuit Maxime.
                    Par sa musique, Salim savait souffler la vie dans le cœur de tous… alors que la sienne s'évacuait subrepticement chaque fois qu'il offrait une note, que le souffle de sa musique touchait le public. Sur scène, il semblait se débattre, il allait au-delà des limites, violentant son micro à la manière d'un chanteur yéyé des années 60. D'autres fois, il avait la grâce d'un Molina ( célèbre chanteur de flamenco). Et d'autres, la sensualité d'une diva du gharnati… Il n'en finissait pas, ambigu, passionnant. Au Maroc, les derniers à l'avoir vu sur scène sont ses compagnons, qui l'ont vu grandir, qui ont vu son étoile monter au firmament. Les vieux du home de la rue Verley Hanus à Casablanca. Les derniers témoins de la vitalité du judaïsme marocain l'acclameront dans une soirée de gala. L'ultime communion et une dernière fièvre avant de repartir en France. Et s'éteindre quelques mois plus tard. Il n'avait peut-être plus la force de vivre. D'attendre cet hommage - venu peut-être un peu tard- que lui réservait la ville d'Essaouira pour son festival des Andalousies Atlantiques (du 15 au 17 septembre dernier). Ce "quart d'heure de gloire" posthume, peut-être qu'il n'en voulait plus.
                    Fière d'être algérienne...

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                    • #25
                      merci pour l'article msiliadeluxe, intéressant....moi je qualifierait comme dit dans l'article d'artiste judéo -arabe(berbère)


                      haroone
                      oui il a vécu au maroc et il a du probablement s'inspiré du patrimoine musical marocain algerien et espagnol ...c'est certain,mais pour moi les juifs du maghreb ont a peu prés le même style, et pour l'instant cette chanson j'ai pas vu d'autre artiste la chanté avant lui,moi aussi je croyais qu'il était marocain et ça n’empêche pas que j'aimais l’écouter

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                      • #26
                        les juifs du Maghreb ont peut être le même style, mais pas le même accent je pense. et les paroles de cette chanson est -pour moi- clairement marocaine, est plus précisement un accent du nord du Maroc...maitenant je ne suis pas un expert dans la matiére, Seul un juif maghrebin pourait nous le confirmer
                        C'est une vieille chanson du patrimoine judéo marocain chanté en dialecte du nord (jbala). Dans la chanson, on parle bien de Dar Beida dyali (Mon Casablanca).

                        Salim Halali est né en Algérie, son grand père serait d'origine tunisienne. Toutefois, en s'installant à Casablanca où il possédait le cabaret le Coq d'Or, il a chanté la plupart du temps en dialecte et style marocain.

                        Il y avait à l'époque la plus grosse communauté juive des pays arabes et il avait de nombreux admirateurs juifs et musulmans.

                        C'est un Algérien qui a bien réussi au Maroc et qui est mort presque dans l'oubli en France.

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                        • #27
                          C'est un Algérien qui a bien réussi au Maroc et qui est mort presque dans l'oubli en France.
                          Mais qui a connu le succes avant meme d'arriver au Maroc
                          Fière d'être algérienne...

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                          • #28
                            Marocain, algerien, francais, tunisien, on s'en fou un peu. C'etait un artiste mediterraneen, ses influences viennent aussi bien d'Andalousie sur la rive nord que du Maghreb et la langue de ses chanson vient d'Orient.

                            Commentaire


                            • #29
                              et la langue de ses chanson vient d'Orient.
                              Oui et non car même si la langue vient d'orient, elle n'est plus vraiment identique à celle-ci vu qu'elle a évolué au contact du berbère.

                              Celle qui est chantée ici est même plus à forte connotation andalouse qui a fortementé influencé nos dialectes.

                              Pour ce qui est du Maroc, que je connais le mieux, l'influence andalouse est encore très présente. Tu as de nombreuses familles qui ont encore un nom d'origine espagnole (soit identique à l'origine soit transformé par la suite).

                              Source (un autre forum).


                              Abril - Abril
                              Acevedo - Zbida
                              Algaida- Algaida
                              Alicante Allecanti
                              Almodovar - Almoudouar
                              Alvara - Albaro
                              Aragón - Ragún
                              Aranda - Randa
                              Ayala - Ayana
                              Baeza - Baíz
                              Bailén - Bailén
                              Barreiros - Barriroch
                              Benavides - Benavides
                              Bermejo - Bermiyo
                              Barrado - Berrado
                              Barreda - Berrada
                              Blasco - Blachco
                              Boyer - Buiyer
                              Bueno - Bono
                              Burguete - Berrquita
                              Cabrera - Kabrera
                              Calderon - kanderon
                              Candela - Kandila
                              Cárdenas - Kardenach
                              Carrión - Karioun
                              Castillo - Kachtilio
                              Cerrone - Seroun
                              Chaves - Chaves
                              Chulo - Chulo
                              Conacho - Konacha
                              Crispo - Krispo
                              Diaz - Diaz
                              Doblón - Doblón
                              Domingo - Dominco
                              Escalante - Skalant
                              Farchado - Farchado
                              Federico - Federico
                              Fernando - Fernando
                              Flamenco - Flamenco
                              Fuentes - Fuentech
                              García - Garsía
                              Guedira - Guedira
                              Guzmán - Kuzmán
                              Hernando - Herrando
                              Jaén - Yajin
                              Jorio - Jorio
                              Kilito - Kilito
                              Lamiro - Lamirou
                              León - Lión
                              Lobato - Lebbat
                              Lucas - Lukach
                              Madera - Madira
                              Maldonado - Maldonado
                              Manco - Manco
                              Mansano - Massano
                              Maras - Maras
                              Marcel - Marcil
                              Marchena - Marchena
                              Marín - Marín
                              Martín - Martin o Martil
                              Marzo - Marso
                              Matguinuch - Metjinoch
                              Mayo - Mayu
                              Medina - Mdina
                              Medun - Meddoun
                              Mendez - Mendis
                              Mendoza - Mendosa
                              Molina - Molina
                              Montemayor - Montemaior
                              Montemío - Montemío
                              Montoro - Montoro
                              Morales – Moralech o Morarich
                              Moreno - Morino
                              Mulato - Molato
                              Murcia - Mursia
                              Noche - Nodche
                              Olivares - Loubaris
                              Paez - Beíz
                              Palacio - Palissio
                              Palafres - Balafrej
                              Palombo - Palambo
                              Palomino - Palamino
                              Pereda - Breda
                              Pérez - Pires
                              Peron - Piro
                              Polo - Bolo
                              Ponce - Panzi o' Banzi
                              Puerto - Puerto
                              Ramírez - Ramires
                              Ramón - Remoun
                              Ramos - Remmuz
                              Redondo - Redondo
                              Reina - Raina
                              Requena - Rcaina
                              Rocas - Rocach
                              Rodriguez - Roudies
                              Ronda - Ronda
                              Roque - Rek
                              Ruiz - Ruiz
                              Salas - Salas
                              Santiago - Chentiak
                              Sendero - Chendir
                              Serrano - Cherrano
                              Sordo - Sordo
                              Tilio - Tilio
                              Toledano - Trédano
                              Torres - Torres
                              Valdivia - Bendibia
                              Valenciano - Balensiano
                              Valenzuela - Bensuila
                              Vargas - Bargach
                              Vera - Bera
                              Zapata - Sebbata

                              Et qqes noms qu'on retrouve principalement chez les familles juives d'Espagne:

                              Abergel, Almosnino, Azoulay, Azuelos, Albo, Alfonta, Anconina, Berdugo,
                              Bibas, Betito, Corcos, Chichportich, Castiel, Cardozo, Candero,
                              Cabessa, Cansino, Cazes, Danino, Delmar, Deloya, Elmoznino, Fouinkinos,
                              Garzon, Lankri, Lugassi, Mansano, Mesas, Moyal, Mamane, Marciano,
                              Moreno, Monsonego, Naon, Pariente, Pinto, Perez, Pimienta, Pallach,
                              Rabibo, Russilio, Sasportas, Suissa, Sisso, Saporta, Sananés, Serrero,
                              Tapiero, Toledano, Trigano, Vidal, Zamero, Zabaro, Varicas (parmi
                              d'autres)

                              Les juifs au Maroc parlaient également le ladino qui est une langue très proche de l'espagnol.

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                              • #30
                                Les juifs au Maroc parlaient également le ladino qui est une langue très proche de l'espagnol.
                                Langue quasi disparue aujourd'hui malheureusement.
                                Dernière modification par absent, 30 juin 2011, 20h43.

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