Merci pour la chanson , mais la dedier aux sahraouis des camps est une betise , on pourrait leur dedicasser Kassam ou Hasna Becharia ou autre chant revolutioinnaire mais sidi hbibi une chanson du repertoire judéo marocain , il ne manque plus que ça.
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kems
ok il est français,mais dans ma phrase es que je dis qu'il est espagnol?
et a ton avis a t'il une autre nationalité que française?
haroone
allah yarhama,mais tu réponds js pas a ma question
riad020
ok c'est une chanson "judéo" mais pourquoi "marocaine" si salim halili n'est pas marocain?
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Petit article sur telquel sur salim halali. Par contre il le marocanise un peu je trouve c'est dommage. Salim halali est né en Algerie et y va vecu 20 ans, puis 10ans en France, puis 10 ans à Casablanca, puis retour en France jusqu'à sa mort. Ca n'en fait pas un marocain...
(HH / TelQuel)
à 86 ans, Salim Halali s'est éteint loin des siens. De son public qui l'a adulé. De ses successeurs qui l'ont admiré. L'auteur des plus grands chefs d'œuvre du répertoire judéo-arabe, festif et libertin à souhait, n'est plus.
Encore un qui nous quitte. Encore un qui disparaît dans un quasi-anonymat et qui n' aura eu son quart d'heure de gloire qu'une fois parti là où il n'en aura plus besoin. Public oublieux, ironie de la vie ou ingratitude de la scène ? Peu importe. Désormais, Salim Halali est mort et enterré. C'était il y a plus de deux mois. Parti dans la solitude de ses 86 ans, dans la
froideur du soleil glacial de son "exil", à Cannes, là où -presque- personne ne venait plus le voir.
Cela faisait quelques années cependant que le monstre à la voix de gitan s'était retiré de la scène -vaincu par le temps qui passe-, mais non sans avoir laissé à ses successeurs un répertoire intemporel de chansons judéo-arabes. Dour biha ya chibani, Sidi Hbibi, Mehhenni Zine, Sbert mazal nesber…. Autant de titres qui meublent aujourd'hui -et sans doute à jamais- le répertoire musical de nos fêtes et qui sont entrés par la force de leur génie dans notre patrimoine musical.
"Parler de Salim Halali, c'est exactement comme parler d'Oum Keltoum. Ce n'est pas la chanson qui compte, mais le chanteur, sa voix, sa prestance, sa manière d'enfiévrer son monde avec des "Mawwal" d'une phrase, mais chantés avec des dizaines de notes et sur une quasi infinité de gammes, avec une facilité et une aisance uniques" atteste, plus que jamais admiratif, Maxime Karoutchi, lui-même un des derniers - sinon le dernier- des chanteurs judéo-marocains à perpétuer dans son pays un genre musical, un art de vivre douloureusement absents. "Souvent on me demande de chanter des titres de Salim, mais je ne peux pas. J'ai beau maîtriser ma voix, je n'arrive pas à sortir les vocalises qui respecteraient sa maestria. Sa voix est un violon. Il n'y a pas de cases pour se repérer. C'est un voyage aléatoire…vers le plaisir" poursuit notre homme.
Place Mexico, le mois de mai dernier, dans le crachin parisien, Claude Botbol avait un pressentiment "Il n'en a plus pour longtemps. Il est vieux et fatigué. Seule sa voix, sa musique me rappellent combien il est grand, combien il est fort". Ce respect à la filiation musicale n'est pas dû au hasard. Claude aussi est un puriste. Lui aussi refusait de courir le cachet. Lui aussi faisait partie de cette génération qui a mis son art, sa "senâa" au-dessus de tout. Au-dessus des clivages religieux. Claude Botbol, ses frères Hayem et Marcel font partie aussi de ces monstres sacrés qui ont forcé la porte, placé la délicieuse musique judéo-marocaine, libertine à souhait, dans le patrimoine génétique des Marocains. Salim disparu, c'est une partie de leur richesse, de leur âme qui s'en sont allés aussi. Curieux destin que celui de Monsieur Halali. Il est né en Algérie, à Annaba avant de suivre sa petite famille au Maroc. C'est peut-être cela qui donne cette sensation de voyage, cette dimension maghrébine… méditerranéenne (une identité qu'il revendiquera dans une de ses chansons, simplement titrée Méditerranéen) à son répertoire. Le jeune Salim est sensible, différent, il aime les hommes et il ne s'en cachera jamais. Il aime l'ivresse, perdre ses sens, jamais le contrôle. Tous les soirs, avant de monter sur scène, il se noie dans le whisky. Salim buvait parce qu'il avait peur. Peur de décevoir un public qui l'adulait, qui accourait dans les cabarets ou les soirées privées cachant pour certains un magnétophone, pour voler des instants de bonheur…de communion. Il a bu aussi pour oublier. Lorsque Pierre, l'amour de sa vie est mort, fauché par le destin… un carrefour, une voiture… il ne s'en est jamais remis. Il lui restait la musique pour survivre. Le regard aimant des autres pour se consoler. Sa sœur, son unique famille, son autre grand amour qu'il a chanté dans Mounira. Une délicieuse ballade andalouse, gitane avec un soupçon de gharnati où il porte au firmament le prénom de son aimée. C'était ça aussi, Salim. Il savait donner, mais il savait aussi prendre, rendre hommage. Sa version de Aalach ya ghzali en est une parfaite illustration. Naturellement, sans forcer, avec douceur, il nous induit en erreur, il nous amène par la main vers les rives du Nil avant de nous déposer, sans crier gare dans un cabaret de Casablanca. Dans son cabaret. "Le coq d'or", aujourd'hui disparu, pour nous raconter les débuts de Hajja Hamdaouiya, alors danseuse chez lui. Il y jouait de la derbouka. C'est lui qui l'encouragera à chanter, sans doute parce qu'elle avait une certaine faculté qui lui échappait : chanter du Haouzi. Pourtant, Salim n'avait rien à envier à sa protégée. Sa palette musicale allait au-delà de tout ce que les musiciens de sa génération pouvaient faire. Il chantait en français, en espagnol, en dialectes marocain, tunisien, algérien de l'est. Au coq d'or, on se battait pour en être. Et personne n'échappait au fluide qu'il dégageait. Même pas le sultan Mohammed V. Même pas Mohamed Abdelwahab. Même pas la diva Oum Keltoum qu'il chantera sur scène, en Israël. L'emprise était tellement forte que toute une génération de chanteurs s'est vue estampillée du cachet "les petits Halali". Il était leur parrain, leur maître, leur idole. "C'est que des Salim Halali, on n'en fait qu'un seul dans l'histoire musicale" martèle Maxime Karoutchi. Jamais il ne revendiquera ce statut. Et chaque fois qu'il pourra donner des conseils, lancer des jeunes, il le fera. Il avait le cœur gros comme ça, Salim. à chaque Aid Lekbir, il mettait un point d'honneur à offrir à chacun de ses employés un mouton pour le sacrifice. Des petits gestes, un altruisme, une générosité qui font aussi sa légende. Il concevait son métier comme un artisan amoureux du beau, du parfait.
Dans les années soixante, alors qu'il se rendait à la boutique du père Pinhas, à l'époque matelassier, pour refaire sa literie, celui-ci lui annonce la bar-mitsva de son fils. Salim lui promet alors de venir y chanter. Mais uniquement après le dîner, pour que son public l'apprécie à sa juste valeur. Il était comme ça, Salim. Le chant était une affaire sérieuse, quasi-mystique, une épreuve de force. "Un simple homme ? Non. Un magicien de la note. Le seul à pouvoir sortir un "ya lil" où des dizaines de notes viennent s'entreposer délicatement, joignant des sonorités andalouses, orientales, marocaines" poursuit Maxime.
Par sa musique, Salim savait souffler la vie dans le cœur de tous… alors que la sienne s'évacuait subrepticement chaque fois qu'il offrait une note, que le souffle de sa musique touchait le public. Sur scène, il semblait se débattre, il allait au-delà des limites, violentant son micro à la manière d'un chanteur yéyé des années 60. D'autres fois, il avait la grâce d'un Molina ( célèbre chanteur de flamenco). Et d'autres, la sensualité d'une diva du gharnati… Il n'en finissait pas, ambigu, passionnant. Au Maroc, les derniers à l'avoir vu sur scène sont ses compagnons, qui l'ont vu grandir, qui ont vu son étoile monter au firmament. Les vieux du home de la rue Verley Hanus à Casablanca. Les derniers témoins de la vitalité du judaïsme marocain l'acclameront dans une soirée de gala. L'ultime communion et une dernière fièvre avant de repartir en France. Et s'éteindre quelques mois plus tard. Il n'avait peut-être plus la force de vivre. D'attendre cet hommage - venu peut-être un peu tard- que lui réservait la ville d'Essaouira pour son festival des Andalousies Atlantiques (du 15 au 17 septembre dernier). Ce "quart d'heure de gloire" posthume, peut-être qu'il n'en voulait plus.Fière d'être algérienne...
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merci pour l'article msiliadeluxe, intéressant....moi je qualifierait comme dit dans l'article d'artiste judéo -arabe(berbère)
haroone
oui il a vécu au maroc et il a du probablement s'inspiré du patrimoine musical marocain algerien et espagnol ...c'est certain,mais pour moi les juifs du maghreb ont a peu prés le même style, et pour l'instant cette chanson j'ai pas vu d'autre artiste la chanté avant lui,moi aussi je croyais qu'il était marocain et ça n’empêche pas que j'aimais l’écouter
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les juifs du Maghreb ont peut être le même style, mais pas le même accent je pense. et les paroles de cette chanson est -pour moi- clairement marocaine, est plus précisement un accent du nord du Maroc...maitenant je ne suis pas un expert dans la matiére, Seul un juif maghrebin pourait nous le confirmer
Salim Halali est né en Algérie, son grand père serait d'origine tunisienne. Toutefois, en s'installant à Casablanca où il possédait le cabaret le Coq d'Or, il a chanté la plupart du temps en dialecte et style marocain.
Il y avait à l'époque la plus grosse communauté juive des pays arabes et il avait de nombreux admirateurs juifs et musulmans.
C'est un Algérien qui a bien réussi au Maroc et qui est mort presque dans l'oubli en France.
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et la langue de ses chanson vient d'Orient.
Celle qui est chantée ici est même plus à forte connotation andalouse qui a fortementé influencé nos dialectes.
Pour ce qui est du Maroc, que je connais le mieux, l'influence andalouse est encore très présente. Tu as de nombreuses familles qui ont encore un nom d'origine espagnole (soit identique à l'origine soit transformé par la suite).
Source (un autre forum).
Abril - Abril
Acevedo - Zbida
Algaida- Algaida
Alicante Allecanti
Almodovar - Almoudouar
Alvara - Albaro
Aragón - Ragún
Aranda - Randa
Ayala - Ayana
Baeza - Baíz
Bailén - Bailén
Barreiros - Barriroch
Benavides - Benavides
Bermejo - Bermiyo
Barrado - Berrado
Barreda - Berrada
Blasco - Blachco
Boyer - Buiyer
Bueno - Bono
Burguete - Berrquita
Cabrera - Kabrera
Calderon - kanderon
Candela - Kandila
Cárdenas - Kardenach
Carrión - Karioun
Castillo - Kachtilio
Cerrone - Seroun
Chaves - Chaves
Chulo - Chulo
Conacho - Konacha
Crispo - Krispo
Diaz - Diaz
Doblón - Doblón
Domingo - Dominco
Escalante - Skalant
Farchado - Farchado
Federico - Federico
Fernando - Fernando
Flamenco - Flamenco
Fuentes - Fuentech
García - Garsía
Guedira - Guedira
Guzmán - Kuzmán
Hernando - Herrando
Jaén - Yajin
Jorio - Jorio
Kilito - Kilito
Lamiro - Lamirou
León - Lión
Lobato - Lebbat
Lucas - Lukach
Madera - Madira
Maldonado - Maldonado
Manco - Manco
Mansano - Massano
Maras - Maras
Marcel - Marcil
Marchena - Marchena
Marín - Marín
Martín - Martin o Martil
Marzo - Marso
Matguinuch - Metjinoch
Mayo - Mayu
Medina - Mdina
Medun - Meddoun
Mendez - Mendis
Mendoza - Mendosa
Molina - Molina
Montemayor - Montemaior
Montemío - Montemío
Montoro - Montoro
Morales – Moralech o Morarich
Moreno - Morino
Mulato - Molato
Murcia - Mursia
Noche - Nodche
Olivares - Loubaris
Paez - Beíz
Palacio - Palissio
Palafres - Balafrej
Palombo - Palambo
Palomino - Palamino
Pereda - Breda
Pérez - Pires
Peron - Piro
Polo - Bolo
Ponce - Panzi o' Banzi
Puerto - Puerto
Ramírez - Ramires
Ramón - Remoun
Ramos - Remmuz
Redondo - Redondo
Reina - Raina
Requena - Rcaina
Rocas - Rocach
Rodriguez - Roudies
Ronda - Ronda
Roque - Rek
Ruiz - Ruiz
Salas - Salas
Santiago - Chentiak
Sendero - Chendir
Serrano - Cherrano
Sordo - Sordo
Tilio - Tilio
Toledano - Trédano
Torres - Torres
Valdivia - Bendibia
Valenciano - Balensiano
Valenzuela - Bensuila
Vargas - Bargach
Vera - Bera
Zapata - Sebbata
Et qqes noms qu'on retrouve principalement chez les familles juives d'Espagne:
Abergel, Almosnino, Azoulay, Azuelos, Albo, Alfonta, Anconina, Berdugo,
Bibas, Betito, Corcos, Chichportich, Castiel, Cardozo, Candero,
Cabessa, Cansino, Cazes, Danino, Delmar, Deloya, Elmoznino, Fouinkinos,
Garzon, Lankri, Lugassi, Mansano, Mesas, Moyal, Mamane, Marciano,
Moreno, Monsonego, Naon, Pariente, Pinto, Perez, Pimienta, Pallach,
Rabibo, Russilio, Sasportas, Suissa, Sisso, Saporta, Sananés, Serrero,
Tapiero, Toledano, Trigano, Vidal, Zamero, Zabaro, Varicas (parmi
d'autres)
Les juifs au Maroc parlaient également le ladino qui est une langue très proche de l'espagnol.
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