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Il parle superbement bien alliant art et sagesse.
Soudain les secrets de la vie sont là, tout simplement, colorée et belle ...
Allah yarahmou, merci pour le partage.
C'est ce type de texte où il pointe du doigt le pouvoir qu'il lui valu la marginalisation. Jusqu'à au milieu des années 90, rares étaient ceux qui connaissait El Badji. Personnellement je ne le connaissais que de nom. Un voisin l'évoquait souvent ("El Badji" ou "Khouya el Bez") tout en hochant la tête, comme pour dire "wach nehki wach nkhelli".
Nommer Boumediène par son vrai nom (Boukharouba) comme il le faisait, était une chose interdite en soi.
On lui a collé l'étiquette d'un déviant qui vit en marge de la société tout en lui interdisant une visibilité médiatique.
"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
Aujourd'hui oui.
Mais au moment où il pouvait être dangereux il a été bien marginalisé. A l'époque il n'était connu que par un public assez restreint.
Même les fameuses chansons à grands succès, on ne mentionnait pas qu'elles étaient d'El Badji.
Fella Ababsa chantait "t'hedeth't m3ak ya Qalbi" sans rien mentionner, et c'est certainement pas l'ONDA qui allait lui reprocher cela.
"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
un jour il à dit ( loukane yerdja3 l'isti3mar nehkilou ma der fiya listi9lal)
Sa sagesse et son expérience l'ont amenées aux mêmes conclusions que celles des plus grands penseurs et intellectuels. La désillusion qui suit les révolutions il l'a vécu personnellement et entièrement.
"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
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