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GAADA DIWANE DE BECHAR- Benbouziane

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  • GAADA DIWANE DE BECHAR- Benbouziane

    Un pied dans le superficiel et l'autre dans le Din

  • #2
    J'aime beaucoup cette chanson Merci Ludmilla

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    • #3
      mais je t'en prie aloha
      Un pied dans le superficiel et l'autre dans le Din

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      • #4
        Isabelle Eberhardt

        Voici un passage ... du passage d' Isabelle Eberhardt dans la ville de Ben Bouziane
        ....
        Réflexions du soir
        Le soir - encore un soir - tombe sur la zaouïa somnolente. Des théories de femmes drapées, flammées de couleurs vives, s'en viennent à la fontaine comme depuis deux siècles d'autres y sont venues, avec la même démarche souple et forte des reins, les pieds nus posés bien à plat sur le sol poudreux, d'autres qui passèrent ici et qui ne sont plus aujourd'hui qu'un peu d'ingrate poussière perdue sous les petites pierres du cimetière de Lella Aïcha.
        Le vent léger frissonne dans les palmes dures d'un grand dattier héroïque, dressé derrière le mur comme un buisson de lances. De tous les arbres, le dattier est celui qui ressemble le plus à une colonne de temple. Il y a de la guerre et du mysticisme, une croyance en l'Unique, une aspiration, dans cet arbre sans branches. L'Islam naquit comme lui d'une idée de droiture et de jaillissement dans la lumière. Il fut l'expression dans le domaine divin des palmes et des jets d'eau.
        Je sens un calme infini descendre dans le trouble de mon âme lasse. Ma légèreté vient de moi-même. Du poids d'un jour brûlant enfin soulevé et de la douceur de l'ombre naissante sur mes paupières sèches.
        C'est l'heure charmante où, dans les villes du Tell, des alcools consolateurs exaltent les cerveaux paresseux... Quand le ciel chante sur les villes, l'homme a besoin de se metre à l'unisson et, manquant de rêve, il boit, par besoin d'idéal et d'enthousiasme.
        Heureux celui qui peut se griser de sa seule pensée et qui sait éthériser par la chaleur de son âme tous les rayons de l'univers !Longtemps j'en fus incapable. Je souffrais de ma faiblesse et de ma tiédeur. Maintenant, loin des foules et portant dans mon coeur d'inoubliables paroles de force, nulle ivresse ne me vaudra celle qu'épanche en moi un ciel or et vert. Conduite par une force mystérieuse, j'ai trouvé ici ce que je cherchais, et je goûte le sentiment du repos bienheureux dans des conditions où d'autres frémiraient d'ennui ...
        Soirs de Kenadsa
        ... Eternelle féérie des soirs du Sud,quotidienne et jamais pareille. Heure triste, presque angoissante !
        Tout à coup on sent le désert s'assombrir et se refermer, comme pour garder à jamais les intrus.
        Sur le sentier qui longe le rempart, les femmes du ksar viennent à la fontaine de Sidi Embareck. Dans l'illumination du soleil couchant, leurs voiles ont des teintes d'une intensité inouïe. Les étoffes chatoient, magnifiées, semblables à des brocarts précieux. De loin, on dirait les ksouriennes vêtues des soies les plus rares, brodées d'or et de pierreries. Conscientes un peu de leurs grâces, ces femmes s'agitent, leurs groupes se mêlent, et la gamme violente des couleurs changent sans cesse, comme un arc-en-ciel mobile.
        Quelques-unes, des Soudanaises ou des nomades surtout, ont des mouvements purs, des poses impeccables, des cambrures de reins et des courbes de bras pour élever jusqu'à leur épaule les lourdes amphores pleines. Il y en a dont le visage est beau de traits et d'expression, avec une sensualité timide et farouche à la fois dans le regard, et tout à coup l'éclair brusque d'un sourire, où éclate librement l'ardeur des sens.
        Une forte odeur de peau moite et de cinnamome monte des groupes dans la tiédeur de l'air.
        Des hommes, Nègres ou nomades, Doui Menïa, Ouled Djerir, Ouled Nasser, viennent abreuver leurs chevaux.
        Tandis que les esclaves noirs rient et plaisantent avec les femmes qu'on ne daigne même pas leur cacher, les hommes du désert regardent celles-ci du coin de l'oeil, avec de courtes flammes dans leurs prunelles fauves.
        Combien d'intrigues se sont ainsi nouées près de l'Aîn Sidi Embarek, tandis que les chevaux, las, tendaient leurs naseaux au jet frais de l'eau souterraine !
        Par des gestes à peine esquissés, par de brefs regards, nomades et femmes se comprennent et se font des promesses troublantes pour les heures propices des nuits.
        Là encore, je retrouve un peu de la poésie, des amours nomades qui, si souvent, finissent dans le sang.
        Les juives, moins surveillées, plus hardies, abordent librement les hommes, distribuent des oeillades provocantes, sous leurs paupières qu'ont rougies les fumées âcres des palmes sèches, dans les échoppes noires du Mellah.
        ...

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        • #5
          Up up j'adore cette chanson ....
          شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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          • #6
            Je voulais te saluer hier Histo ... je le fais aujoued'hui
            Comment va notre ami le chercheur ?

            tiens voici encore

            Unautre groupe plus jeune ... dans ce village tout le monde sait chanter et sait jouer d'un instrument ...

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