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Je te remercie infiniment d'avoir lu et apprecier les chansons de notre grand chanteur FERHAT IMAZIGHEN..j'essaie de le faire revivre un peu sur le net malgres son absence sur la scene politique regionnale..
Vous qui brûlez sous un soleil ardent
Vous peinez pour un quignon
Quand l’un de vous commence à se fâcher
Il apaise sa colère par une prise de tabac séché
Même si votre espoir est lourd
Pauvre, est celui qui est sourd.
Laissés pour compte et niés
Vous cernez une montagne
Faute de pouvoir la soulever
Vous la transformer en plaine
Berbères hommes libres et fiers
Vous refusez d’etre indignes
Sous le toit de l’injustice et de la misère.
C’est vous qui montrez
Le trésor de l’humanité
Qui fait renaître la vie
Après la chute ou maladie
Et aussi, le respect,
L’amour et l’honnêteté
L’espoir qui fond pierre,
Ciel et vent et désert.
Vous qui oeuvrez en souffrance
Les girons chargés de marmaille
Qui languissez le mot sommeil
Les yeux cernés de somnolence
Coeurs brûlés, force éteinte
Vos peines sont inertes.
Vous qui froncez les sourcils
A l’égard des fêtes en péril
Les Kahina oubliées
Aux cœurs brûlés
Ne jamais vous taire ! Soyez courageux !
Ne jamais baisser vos yeux !
Vous qui nous montrez le chemin
L’ivraie de notre grain
Que nous refusons à admettre.
Vous qui refusez de reconnaître
La liberté de la femme voilée,
Comment peut-on refuser
À l’autre, ce que l’on cherche
Pour soi-même et ses proches ?
Ames sans foi et sans dignité
Fossoyeurs de toute vérité
Vous qui avez le cœur enveloppé
Traîtres envers la justice et l’égalité
Amers sont les chemins
Que vous nous montrez
Des chemins sans lendemain.
(Inspiration chanson de FERHAT IMAZIGHEN)
KRA
A kra ireqqen deg zilan
D agrireb yef weyrum amcum
Win ruhen a-t nyen wurfan
Ires mi d iddem ad iccum
Ghas asirem-is d azayan
D’ayen it ittnamaren i d ameybun
A kra yettu eyaren
Zzin-d amrar i wedrar
M’ur s zmiren ar’at bibben
Ggullen ar terren d azayar
Irgazen d Imaziyen
I lbatel ur tddarin amnar
D kwenwi d ay d imlan
D acu I d agerruj n talsa
Ssi tetnekkar m’ara teyli
Leqdar, tiddukla
isey, tezdeg, tayri
d usirem
idyayen, igenwan d wadu
A kra iqeddcen tamara
Deg juffar achal d agrud
Tcedham t isem n tnafa
Sawaz ger wallen itmurud
Ul yekwa tazmert tekfa
Urfan I d smaremt ur d itqud
A kra ikerrsen tawenza
Ff driz I tent iyunzan
A Kahinat bbw-ass-a
Assut wulawen yezzan
Ur tesussument ara
Ur tesrusumt deg-wallen
D kwenemt i-y d imlan
Akwerfa n tirect-nney
Ideg nenkez a-t-id neqqar
Nenkez di leqdar n tlelli n tmettut
W’izemren ad ikkes i wiyad
Ayen itnad’I yiman is
A kra umi teqqur tasa
Mi d-tekfel tidet a t imdel
A kra isean ul yelsa
D aherki yer lbatel
Iy temlam t timerzuga
D iberdan i yef ara nreggwel
Les montagnes sont certes belles
Sur ma tête qu’elles sont jolies
Aussi belle que la faim naturelle
C’est même la faim qui les embellit
Elle fleurit sur les pierres éternelles
Sur lesquelles nous restons assis.
De tout ce qu’ont chanté
Nos prédécesseurs et nos ainés
Une vérité reste encore à élucider :
La beauté est le lot de pierres taillées
La faim des montagnards résignés.
Les montagnards de malheur, les opprimés.
Le malheur les entoure, c’est leur sort
Et n’ont que lui pour les aimer
Il les aime pour la mort
Mourir pour des causes vénérées
Celles des exploiteurs et consorts
Ils leur font appel pour briser
Le soulèvement des corps.
Les bras inoccupés
Ne demandent qu’acquéreur
Où sont les autres, les oubliés ?
Ce phénomène rongeur
Vient de la production capitaliste
Développée dans les plaines nordistes
Écrase la production rurale et sudiste.
Quel est aujourd’hui le paysan
Qui se suffit à lui-même de son vivant ?
Le dernier d’entre-eux a à peine :
Pour bois, une bouteille de butane
Pour chèvre, une boîte de lait
Pour potager, le marché
Pourvu qu’il ait l’argent frais…
L’argent s’entasse là-bas
Dans les villes bâties sur les plaines
Plaines au-dessus des montagnes
Il est produit par les bras
Confisqués par les ventrus indignes
Qui nous enchaînent et nous saignent.
Ils détiennent le pouvoir aux USA
En URSS et dans le monde si bas
S’appuyant sur eux, ils nous jettent
Les os et les restes…..
Ces chiens qui nous dirigent
Des corrompus en héritage…
Que nous soyons penseurs
Ou simples chômeurs
Ou ouvriers d’usine
Nos luttes intestines
Sont indignes.
Voyons plutôt leur instigateur
Unissons-nous, contre l’oppresseur
Et la paix sera
Le monde changera
Et notre soleil resplendira….
(Inspiration Chanson de FERHAT IMAZIGHEN)
IMESDURAR
Idurar t-tidet cebhen
S uqerruy iw ar cebhen
Ar cebhen amzun d laz
D laz akw i ten icebhen
Yegguggug yef yedyayen
Idyayen i yef nejtutel
Deg wayen i cnan wid i iy izwaren
Ar assa tidet teffer
Cbaha bb win t yedyayen
Laz yeqqim i emesdurar
Imesdurar n twayit
Tawayit tezzi yasen
Ala nettat i ten ihemmlen
Themmel iten i tmettant
Tmettaten yef wayen ur tetten
Akw d wid ara ten iccen
Sawalen asen d ad nyen
Tinekkriwen g yemyiden
Iyallen m’ara buren
Awi d w’ara ten yayen
Ansi i d yekka waya ?
Ayagi yekka d
Si tesyiret tasihrant tameqwrahant
I d ikkren deg wzayar
Yerzan taxeddimt bb wedrar
Anwa i d amesdrar assa
tesserwa tmurt is ?
Assagi:
Tayat is t-tcabcaqt n uyefki
Asyar is t taqereet n lgaz
Tibhirt is d ssuq
Awi d kan tadrimt
Anidat ?
Tadrimt trebba aqacuc
Di temdinin f izuyar
Izuyar sufella idurar
Sayasen t id iyallen
Tetten t ala at ieebbad
Widak nni yitetten
Ttfen tamurt di Marikan
Di Rrus d wanda ssawden
Tekkan yef wid mi ttaken iysan
Idan wid iy ihekmen
Ay iyallen akken nella
Nella d wid iburen
Ney d wid n lluzinat
Amenny iy icebbwlen
Macci garanay ara d yas
Wiy ismerkayen anida-t ?
Kkret a nedduklet fellas
A nefrut bb waggaraney
Ddunit a tbedddel llsas
Ad yali yitij nney
je trouve ces chansons très belles et sa voie est tout a fait normale ou bien existe-il un stadard pour ça ? ce n'est pas un chanteur tombé de la dernière pluie ça faut aussi le rappeler .... Ces mélodies sont parmi les meilleurs de la musique Kabyle ce n'est que mon avis ... je pense que la chanson kabyle s'est considérablement appauvri pour songer a se passer d'une voie comme celle de Ferhat.
et si il est politicien et bien tant pis ...
FERHAT chante et fait de la politique,il lutte pour l'autonomie de la kabylie qui est a mon avis la seule issue possible pour rendre à cesar ce qui appartient a jules.....
Il me poussa des ailes sur mon corps
Je m’envolai un jour en plein essor
En compagnie de corbeaux
Croyant y gagner quelque chose de beau
Je devins leur roi divin
Ils m’indiquaient le chemin
Je ne savais ce qui m’entraîner
Vers les charniers où gisaient
Mes camarades étalés
Pour nous en régaler.
Fier, je criais tout haut:
Je suis un corbeau !
Je rencontrai un sorcier de race
Qui me transforma en chien de chasse
Il me dota d’un flair aigu
Et d’une souplesse impromptue
Pour lever tout gibier crevé
Je ramenais le cadavre déchiqueté
Pieds douloureux, gueule ensanglantée.
Fier, je criais tout haut:
Je suis un corbeau !
Au réveil, je m’aperçois de mes malheurs
Tout le temps que je me régalais en douleur
Dans le sang, je dévorais mes doigts durs
Il ne me reste qu’à panser mes blessures
Et à jurer de ne plus devenir, de grace !
Ni corbeau, ni chien de chasse.
Aujourd’hui, je peux crier :
Je suis un homme fier!
Je suis un prolétaire !
(Inspiration Chanson de FERHAT IMAZIGHEN)
YIR TARGIT
Myin iyi d wafriwen
Yiwen was ruhey ufgey
Ddiy akw d igerfiwen
Nwiy kra a t id rebhey
Qqwley d agellid nsen
Qqaren iyi d ansi ara kkey
Ur zriy zzuyer ten
Ney zzuyren iyi qebley
Ger welma anda tmettaten
Yemdukal akken a ten accey
Akkenni ttuyuy
A nekki d agerfiw
Mlaley d yiwen usehhar
Yeg akka qqwley d atarus
Yenna s tit d yinzer zwer
Adar yef tmurt ur yetrus
Af ed kra yellan yeffer
Di isekkurt arma d sibus
Mi dehmey kra ar d ikker
As t id jemeay d amurdus
Adar iw yezga yesger
Imi-w deg dammen ityurrus
Akkenni ttuyuy
A nekki d atarus
Ammi d imi d ndekwaley
I d ukiy twayit iw
Kra i ttarguy akken deg mi-w
Ziyen deg fassen iw i dermey
Cciy akw idudan iw
Yegwra yi d tura ad cuddey
M’ad hlun ideddicen iw
Deg wassa ad ggalley urteqqwley
D atarus ney d agerfiw
Assagi ad suyey:
A nekkini d ales !
A nekkini d amyid !
Enfants, je vous dis : Aigres-doux
Lumière qui aveugle le cœur flou
Fardeau que nous supportons
Malgrès nous.
Nous tressons sur votre ciel étoilé
Un espoir aussi long qu’une vie adulée
Aussi immense qu’un champ de rires et de vers
Profond et plus vaste que l’immensité de l’univers.
Tempête qui s’est levée avec colère
Qui essuya nos larmes et nos chagrins
Qui nous a ouvert les yeux de lumiere
Nous vivons dans un monde incertain.
Vent qui crie, qui chassa la peur
De notre pays ou est née la torpeur
Graines de blé poussées du terreau
Éffacèrent les aires et la peur des tombeaux.
Vous qui transformez le savoir
En nous le faisant parvenir le soir
Des faisceaux de lumière et d’angoisse
Nous vous accordons moult grâces
Et une longue vie
Douce, comme l’amour infini.
Enfants, je vous dis simplement
La vie revient avec vous amplement
Pilier de notre orgueil du présent.
Vous qui nous rendez notre fierté
Avec votre lutte justifée
Nous tissons l’espoir,
Notre plus grand devoir.
Un immense champ de rêves et de patience
Avec vous, il n’ya que la résistance…
Même si, vous remplissez les prisons
Votre lutte demeure libre, totalement.
Le colonialisme français
Que nous avions combattu hier
S’en est pris même aux cimetières
Pour nous exterminer.
Ce combat a ses racines d’antan
Ces germes précèdent le temps
Du Roi Massinissa
Et de Yugourta.
Avant, nous luttions contre les étrangers
Aujourd’hui, nous sommes entre frères
Nos dirigeants sont aveugles et assoifés
Sourds à nos revendications et prières.
Malheureuse sera leur fin de carrière
Nous leur disons que la lumière
Sera fontaine où l’eau naturelle
Feu qui brûle notre amour éternel
C’est avec votre lutte que nous tissons
Une lutte aussi vaste que l’Humanité
Lente comme des années de prison
Profonde comme le répit succèdé.
Oh ! Enfants, je vous dis : Aigres-doux
Lumière qui aveugle le cœur flou
Fardeau que nous voulons
Assouplir à l’unisson.
Souhaitons que le combat réel
De notre lutte éternelle
Donne naissance à la paix
Une paix profonde et vénérée
Plus profonde que l’immensité
De l’océan et de l’éternité.
(Inspiration Chanson de FERHAT IMAZIGHEN)
TARWA
Ah ! nniy am a tarwa
A tizet tamerzagut
A tafat iy-isderyilen ul
A taekwent neqqar drus
Nessekwraf ff igenni nwen
Asirem yugwaren teywzi n tudert
Hraw am igran n tedsa
Lqay armi yeffel akin I tegnawt
Ay azayed bbw urfan
G-isfden imettawen
Swayes id neldi allen
Ay adu d-yewten s isuyan
Yezzazlen ff tmurt nney tasusmi
A tirect gg irden bb-walud
Isserwaten inurar n tugwdi
A wid i-y-irwin tamusni
Armi tezleg am izarigen n tafat
Nefka yawen sser yellan
Akw t-tezmert ur nfennu
T meddurt ar ayiziden am tayri
Ah ! niy am a tarwa
A tarwiht t iy-id yuylen
Lqedd I nezdi s zzux
A wid iy-id yerran isey
S umennuy nwen nzett asirem
yugwaren kra yellan d asirem
Hraw am yegwdalen n tirga
Lqay anect n tikta imedyazen
Ma ccuren lehbus yiswen
Macci d ayen ff itetna?em igetwarzen
Irumyen nennuy idelli
Glan ula s tmeqbar akken ay fakken
Amennuy a yures izuran
D-imyin uqbel Agellid Massensen
Ma zik netnay aberrani
Ass a aqlay akwit d Izzayriyen
Inhekam nney dreylen
Semeuzgen yef ayen nessutur
Tagara d nitni kan ara tent yayen
Ah ! Nenna yawen a kunwi
Wid ssi d-neggar tafara
A tiliwa seg id teffi
Times iy-isseryen tisiswa
S umennuy nwen nzett
Amennuy anect bwin n ddunit
Hraw am leqrun n lehbus
Lqay anect usgunfu I ten ittafaren
Ah ! Nniy am a tarwa
A tizet tamerzagut
A tafat iy isderyilen ul
A taekwemt nebya atifsus
Nessaram amennuy nney
D ayen ar awen id-yawin hala lehna
Di tehr’ ur tesei tilas
Lqayet anect n yill n war lqae
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