Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Ait Menguellet -Ixxef yestrun
Réduire
X
-
Ait menguellet (Ghas ma nruh). Meme si on partons!
Même si nous partons
Même si nous partons
Lorsque nous revenons
Nous y laissons quelque chose de notre âme
Lorsque nous revenons
Lorsque nous revenons
Depuis notre départ
Nous avons perdu trop de temps
Si nous revenons
Nous donnons sa valeur
A la terre
La terre que nous avons laissée derrière nous
Nous l’imaginions
Dans nos rêves
On l’emportait avec nous
Son image toujours nous l’accompagnait
Vers le ciel
Nous regardions
Et chaque étoile
A entendu nos soupirs
Si nous revenons
Nos soucis
Grandissons
La raison ne repose plus
Nous emportons
Nos habitudes
Du jour
Qui a décidé notre exile
Aujourd’hui
En nous retournant
Nous retrouvons ce passé
Qui nous accompagne et ne nous quitte plus
Dés notre naissance
Nous sommes tourmentés
Comme suspendus
Entre ciel, mer et terre
Chacun
Espère
Qu’on le libère
Il espérait ce retour dés le moment du départ
D’un jour
A une année
Dés qu’il revient
Le départ se fait ressenti
On nous croyait exilés
Sans retour possible
En reviennent au pays
Nous ne reconnaissons plus nos petits
Celui que nous avons laissé enfants
Et devenu adolescent
Le temps nous a malmenés
Le temps nous a stigmatisés
Qu’est –ce qui nous a entraînés
Qui prétend avoir la réponse ?
Trop d’années passent
Pour pouvoir tout se rappeler
La colère nous a entamés
Les soucis nous ont achevés
La misère nous a exilés
Et nous accompagné
O mon cœur
D’où viennent les soucis
Avez-vous une fin
Nous sommes las de chercher
A travers les mers, les déserts
Les terres et le ciel
Quand cesserez-vous enfin !
Nous revenons en colère.
Et en colère nous partons
Ainsi jusqu'à l »épuisement
Le méritons-nous ?
Celui qui est attendu
Avant même qu’il ne se repose
Deviendra un fardeau
Et même pire
Ils ont dit : reviens
Ta place t’attend
Elle t’attendra toujours
Parmi les tiens
Mais même s’ils m’attendent
Je sais qu’il y aura
L’un deux pour dire :
Tu nous rajoutes les tracas
Nous cherchons notre chance
Même entre les chiens enragés
Même si elle cachée
Entre les os
Nous sommes fatigués
De chercher l’insaisissables
L’épuisement de cette quête
Rend nos nuits interminables
J’ai sifflé ma chance
Mais elle refuse d’aboyer
J’ai allongé ma main
Mais elle refuse de la prendre
Je me suis approché
Pour la faire rappeler
En arrivent prés d’elle
Je l’ai trouvée paralysée.dz(0000/1111)dz
-
Ait menguellet serreh i waman
Laisse la ravière suivre son cours
Tous les fois qui nous voulons instruire.
Nous nous tourons ver les sages
Avec les connaissances ils bâtissant un mur
Incrustant un mot dans chaque pierre
Et si nous prenions le fil par l’autre bout
Et allions consulter les fous ?
Un jour .je suis allé voir un fou
Tous chargé de questions
Sur sa condition,
Sur son existence.
Pour sonder le fond de sa pensée
Savoir comment il voix la vie
Il me répondit pour ce qui ta amène
Voici mes réponses. Comprends-les
Prends-les si tu en a besoin
Si elles ne te plaisent pas passe ton chemin
Voila comment ce pauvre fou
Voit la vie.
Il a parlé de l’époque
Voici comment li la voit
Des frères partagèrent un héritage
Chacun avait sa part belle
Mais l’ainé s’est levé
Contre la puiné et la cadet
Je suis plus grand que vous par l’âge
ET cela vaut son prix
Je vous dépasse en savoir
Je mérité une plus grande part
Je ne sais pour qu’elle raison
Mais
C’est ce jour le conflit a commencé
Lorsque le monde sera vidé
De tout ce qui remplit la terre
L’aurore ne poindra pas
Et toute vie poindra plus
Tout ce qui a étais ne sera plus
Comme n’ayant jamais existé
Lorsque le dernier s’effondrera
Il s’écriera contre qui déverser ma haine ?
Je ne sais pour quelle raison
Mais
C’est-ce jour la que le conflit prendra fin
Toute les fois que nous voulons nous instruire
Nous nous tournons vers les sages
Avec leurs connaissances ils bâtissant un mur
Incrustant un mot dans chaque pierre
Et si nous prenions le fil par un autre bout
Et allions consulter les fous ?
Un jour .je suis allé voir un fou
Tous chargé de questions
Sur sa condition,
Sur son existence.
Pour sonder le fond de sa pensée
Savoir comment il voix la vie
Il me répondit pour ce qui ta amène
Voici mes réponses. Comprends-les
Prends-les si tu en a besoin
Si elles ne te plaisent pas passe ton chemin
Voila comment ce pauvre fou
Voit la vie.
__________________
Il a parlé de l’époque
Voici comment li la voit
Le frein du temps lâché
L’âge commence a décliner
Si nous voulons profit de quelque jour
Il fuit sans que nous l’apercevions
Le présent passe vite
Que nous en oublions nous souvenirs
Liasse l’eau suivre son cours
Tu ne peux arrêter les jours qui défilent
Comme du sable qui glisse entre les doigts
Ils ne s’arrêtent et ne t’attendent
Liasse l’eau suivre son cours
Ne craints ni la mort ni destin
Ne regrette ni les actions ni le passé
Ni ce qui est avenir
Liasse l’eau suivre son cours
Ne vois que le bon coté de la vie
Donne sa valeur à l’aube et au crépuscule
Sinon ils t’oublient
Nous sommes angoissés par l’âge qui avance
Qui ne sen soucis ?
Celui qui laisse sa trace dans les mémoires
Même mort il survivra toujours
Présent dans la structure du temps
Il ajoute une pierre à l’édifice
Liasse l’eau suivre son cours
N’aie crainte d’arpenter de nouveaux chemins
Passe ou nul n’est passé, si tu tombes relève toi
Et les jours se souviendra de toi
Liasse l’eau suivre son cours
La ou les autres hésiteront, si tu avance
Tu ressentiras ce que personne n’a jamais ressenti
Ouvre de nouveaux horizons
Tu prendras de l’importance aux des gens
La mort qui te tourmente
Sur elle tu te trompe lourdement
Renvois ton raisonnement
Elle n’est pas la lorsque tu en as pas peur
Lorsqu’elle se présentera pour te prendre
Tu ne serais plus la pour la voir
Liasse l’eau suivre son cours
Fais comme si tu jouissais d’immoralité
Quand viandera la mort, tu ne le verras ni elle le verra
Et les autres le pleureront
Liasse l’eau suivre son cours
Le paradis et l’enfer, laisse l’autre sen préoccuper
Crois en la vie et ce que tu vois
Pour que les jours soi meilleur
Liasse l’eau suivre son cours
Laisse le passé au passé
Tu ignore ce qui adviendra
Pour que les jours soi meilleur
Dans le monde, au sein de chaque peuple.
Et tous les fous te l’affirmeront,
Ce lui qui possède un morceau du pain
ET nid pour s’abriter
Si ‘il ne commande personne
Et que nul ne le commande
Celui la frôle de l’idéal
Et devient proche du Dieux
Liasse l’eau suivre son cours
Fui ce qui croient que le Dieux appartient,
Et rejettent notre façon de croire en Lui
Prend garde a ce qu’ils ne t’induise pas en erreur
Liasse l’eau suivre son cours
La vie est si belle, même éphémère
Si tu la perds, tu n’auras pas une autre
Laisse les autres dires
Liasse l’eau suivre son cours
Voici ce que peut offrir un fou
Des mots simples mais qui viennent du cœur
S’ils ne te profitent pas ,il ne peuvent te nuire
(traduction par Tassadit YACINE)
dz(0000/1111)dz
Commentaire
Commentaire