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AMGHID ~ Asif ~

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  • #16
    Zrigh kec d'ag'erruj! (toi t es un tresor!)


    Finalement ce quatrain grace toi est aussi clair que l eau pure.
    Taghermi, Tsuta, Takka sont totalement nouveaux pour moi et je te remercie de m avoir enseigne' ces mots la. Puis je te demander ou tu puises ce lexique en plus de ta tete tant eclaire'e :-) dis moi que tu utilises des moyens profanes comme des ressources ecrites... si c est le cas, partage les et je m en procurerai sans fautes...
    sinon... j ai encore du chemin a faire avec notre lexique.


    Mes meilleurs voeux de bonheur, sante', amour -si tu n en as pas ete gratifie' encore, et en plus prosperite'.
    Quand a taqvaylit, notre ethos de valeurs a laquelle je fais toujours reference, tu l incarnes et je t en felicite!


    M.
    Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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    • #17
      Mmis n Taqbaylit,

      Uy iccufu ara aquendur tura

      Je vais tout te dire ; c'est une sorte de recherche (au) quotidien(ne).

      1) Takka : il y a de cela un mois à peu près, je déchargeais du ciment et du plâtre, et je dis à quelqu'un « tixxar d aɣebbar », et là il me pose une colle « comment on dit aɣebbar s teqbaylit ?! ». Aucune idée ! Il dit que son plâtrier marocain dit « Takka » pour la poussière. Ok ! Je demande à mes parents, et ils me confirment cela, mais le mot est réservé à la poussière post-aserwet (et tout le processus de la moisson). I google it, et je trouve qu'aussi bien au Moyen Atlas quand dans la région Soussi on dit Takka. Je demande à des amis; et quelqu'un de Larbaa nat Iraten dit que chez lui Takka c'est poussière.

      2) Tiɣarmi : je l'ai entendu dans un discours politique. Google a vite fait le reste.

      3) Tasuta : je l'ai entendu pour la première fois chez Ali Amran. Rassure-toi que je ne suis pas tout le temps au taquet. Bien que je me demandais ce que c'était, je n'ai pas pris la peine de chercher. Il a fallu que je le croise une, deux fois de plus que pour que je le comprenne dans son contexte. Et c'est hier avec ta question que Dda Google a validé le tout.

      Voila donc c'est entre une recherche quotidienne et au quotidien.

      Anwa imi-gefk-a zman amkan, tura mi tezri (tɛadda) tsuta.

      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

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      • #18
        Azul a gma elfamilia...


        a nagh qqaren: ddu d win ik-yifen....
        (nos aine's disaient: cherche la compagnie de ceux qui sont plus "instruits" que toi pour que tu apprennes d eux"

        maci d'acuffu u qendur...

        (Il ne s agit pas de compliments gratuits)

        nek ma walagh aqvayli i-zewren, assinigh....
        Moi quand je rencontre un kabyle (ou toute autre algerien) qui fait du bien, je le lui fais savoir et je le felicite.

        akken a d yernu ifadden ad'yaz r zzat.
        (pour qu il continue a aller de l avant).



        Ce quotidien est vraiment particulier surtout dans le contexte que tu decris "je dechargeais du ciment et du platre..." toute une perspective! Pour certains, "what is the big deal?" pour moi c est tout un torrent de souvenirs beaux qui me reviennent... je me voyais a 16 ans decharger des sac de ciment de 50 kgs (ou 25 kg---je m en rappelle pas... non cela doit etre 50 kgs... ce n etait pas facile mais cela m aide' a faire des muscles et a apprendre un tas de choses depuis....


        mais revenons r tighettan nnagh (revenons a nos chevres) car ce matin en revenant a la chanson, j ai voulu continuer a travailler les mots durs de la chanson que tu as identifie's et je me suis interesse' a "asurif".


        La je partage la technique a utiliser pour faire usage du Dallet; un joli investissement qui date de la fin de la decennie 90. ACAA a fait don de dictionnaires Dallet a une multitude d organisations d tmurt et ses membres ont en profite' pour acheter une paire. Cet argent la a ete investi dans d autres projets par la suite.
        DOnc, la technique est de supprimer l article "a" et les voyelles "u" et "i" pour ne laisser que les consonnes "SRF" qui representent la racine du mot.
        Je trouve donc que asurif peut signifier "petite enjambees, ou petite distance". Donc, dans la phrase:
        Bedd-aɣ mi ddi-ɣ asurif

        asurif peut representer une petite distance qu il a parcourue le long de cet "asif" qui peut representer un tas de chose: litteralement "assif" (fleuve) au premier niveau, et un tas de chose si on laisse le theme de la chanson nou livrer a notre imagination -la mienne-: vie dure, vie pleine d obstacles, ou simplement entreprendre une tache dure comme lutter pour qu un peuple vive sa liberte' en toute souverainete' etc......
        donc: Bedd-agh mi ddigh asurif (je fis une halte apres avoir parcouru une petite distance).


        comme au quotidien. je m adonne donc a ce petit exercice presque tous les weekends... pendant la semaine, le travail que je fais prend tout mon temps en plus de faire dorloter ma petite fille les soirs pour qu elle connaisse son papa pendant que maman jouisse d un peu de repis.


        Ce matin, il se trouve que j ai partage' cet exercice de recherche du savoir de notre patrimoine, avec ma tres chere soeur a travers skype. Tout comme moi, elle s avait pas ce que voulait dire asurif... je lui lis la preface de Salem Chaker qui presente la Dallet... la pauvre, elle qui ne voulait juste voir sa petite niece de 4 mois lui dire 'bonjour tata'... elle n en est pas a sa derniere peine ce matin surtout avec ce qui suit....
        Donc sur la meme page qui explique "asurif' (page 791), je remonte de 3 paragraphes et je tombe sur "asraf *" qui a la meme racine SRF... Je commence par lire l exemple qui met le mot dans le contexte:
        "ad ibeddel rebbi fell-am asref n teqcicin"
        Je lis cela a ma soeur et lui demande ce que cela veut dire (j ai compris comme j ai deja lu l explication mais je voulais tester mon ainee (ma soeur)). Et elle me dit exactement ce qu explique le Dallet,

        qui veut dire: "apres cette serie de filles, que Dieu te donne des garcons".
        Fantastique je lui dis. Ok, c est exactement ce que cela veut dire. Mais comprends tu le mot "asraf"... elle me dit non!


        En comprenant le sens complet de la phrase, le kabyle a perdu le sens distinct de chaque mot... Comment appelle t on ce genre de "derapage" dans la linquistique? je ne sais pas encore et je suis sur que quelqu un a du ecrire une these la dessus... c est un peu ce qui se passe avec les emprunts que la langue kabyle fait a la langue arabe (depuis des siecles a travers la religion) et a la langue francaise (dernieres decennies apres l independance)). Mais la il s agit d un tout autre mechanisme. je ne l ai remarque' que ce matin et j en parlerai aux linguistes que je rencontrerai... a moins que toi Elfamilia l erudit en sache un peu plus.
        Pour revenir r tighettan nnagh: asraf veut dire cordon ombilical litteralement.


        Il est beau ce quotidien. je partage car il m inspire ton quotidien. En tout cas, il est beau cet asurif... ce cheminement.



        Je te salue.


        M.
        Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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        • #19
          @mmis_ttaq-vaylit

          asurif peut representer une petite distance qu il a parcourue le long de cet "asif" qui peut representer un tas de chose: litteralement "assif" (fleuve) au premier niveau, et un tas de chose si on laisse le theme de la chanson nou livrer a notre imagination -la mienne-: vie dure, vie pleine d obstacles, ou simplement entreprendre une tache dure comme lutter pour qu un peuple vive sa liberte' en toute souverainete' etc......
          donc: Bedd-agh mi ddigh asurif (je fis une halte apres avoir parcouru une petite distance).
          Asif : fleuve qui lui aussi fait penser à son tour au : torrent, le courant d’ailleurs on dit bien quand on est dépassé par les événements ou son quotidien ect yeguyi wasif ou bien yeguyi ouhemel (asif maradyehmel) le courant m’a emporté.

          Mais comprends tu le mot "asraf"... elle me dit non!
          Moi non plus, seul comme ça je ne peux pas par contre effectivement dans une phrase on arrive à deviner plus le sens.

          En comprenant le sens complet de la phrase, le kabyle a perdu le sens distinct de chaque mot... Comment appelle t on ce genre de "derapage" dans la linquistique? je ne sais pas encore et je suis sur que quelqu un a du ecrire une these la dessus... c est un peu ce qui se passe avec les emprunts que la langue kabyle fait a la langue arabe (depuis des siecles a travers la religion) et a la langue francaise (dernieres decennies apres l independance)).
          Euhhh dérapage je ne sais pas (mimétisme ?)mais il ne faut pas oublier que le berbère a été perpétré surtout par la tradition orale contrairement à ses concurrentes rajoutant à ça tout le contexte historique, politique, médiatique et les mutations sociales qui ont influencé son usage donc c’est un peu normal que dans le détail malheureusement la sémantique de certains mots se perd chez certains locuteurs.
          Et encore j’ai envie de dire les dictionnaires existent pour cela, c’est tout le travail des linguistes qui fera (fait ?) que d’une part la langue arrive à survivre.

          Si tu veux un peu de lecture des langues rares en perdition :
          https://www.lexpress.fr/informations...rs_640290.html

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          • #20
            Assegwas ameggaz i widak i3uzzen taqvaylit


            Merci Softkah (very creative for a pseudo) et merci pour ta contribution.


            En effet, a travers l oralite et grace au travail de memoire on se sent cette ame de poete que l on doit a notre culture... cela ne m etonne pas que presque tt le monde se mette a faire des vers meme dans le style libre...


            cela me rappelle le chinois et les characteres qu ils utilisent pour ecrire leurs pensees. Un charcatere et c est toute une histoire. Ca c est du chinois de toute maniere et j espere que j aurai pas a l apprendre et que l Anglais demeurera encore une autre 40aine d annees maitre de la science et de la pensee.


            Je doute que notre culture connaisse le meme sort que les langues qui se meurent. Je n ai pas lu l article non par faineantise mais surtout pour rester positif et me dire que ma langue survivra a bien des bouleversements... Dieu sait qu elle en a connu plenty durant ces derniers siecles...
            On est a l air du virtuel et les terabytes de memoire en plus des progres fait dans le AI (artificial intelligence), le google translate en Kabyle and phonetique ne seront pas loin s ils ne sont pas deja en cours...


            j ecoute la chanson asif a tt moment de repis surtout dans la voiture et le weekend.. et chaque fois que j entends tsuta, tighermi, et takka, la contribution de Elfamilia me revient... merci.


            Que l annee 2969 soit pleine de concorde.


            M.
            Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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            • #21
              Azul,

              Assegas amegas mmis_ttaq-vaylit ,

              Merci Softkah (very creative for a pseudo) et merci pour ta contribution.
              Not that much creative!

              Je doute que notre culture connaisse le meme sort que les langues qui se meurent. Je n ai pas lu l article non par faineantise mais surtout pour rester positif et me dire que ma langue survivra a bien des bouleversements... Dieu sait qu elle en a connu plenty durant ces derniers siecles...
              On est a l air du virtuel et les terabytes de memoire en plus des progres fait dans le AI (artificial intelligence), le google translate en Kabyle and phonetique ne seront pas loin s ils ne sont pas deja en cours...
              Absolument ! C’était peut-être maladroit de ma part de proposer ce texte mais ce n’était pas dans l’optique de dresser un parallèle symétrique avec les langues en voie d’extinction.
              C’était plus par rapport à certains facteurs déjà évoqués (manque d’usage, absence de transmission, prédominance des langues dites de "savoir" etc.) c’est sur ces points que j’ai trouvé l’article intéressant.

              Fi laman,

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              • #22
                J ai trouve' ce temoignage interessant qui en dit beaucoup sur ce poete a l esprit createur. Une vraie revelation. Heureux de l avoir decouvert.
                Envoyé par Hamid Mouloudj
                Amghid (Merabet Moqrane) Irathen était un camarade de classe en terminale au lycée de Larva Nath (septembre 1978- juin 1979). En réalité , il repassait son bac en qualité d'élève ET de Maître d'internat (il l'était déjà l'année précédente , mais je n'avais pas de réels contacts avec lui).

                Donc en terminale (78/79), il était camarade de classe et il surveillait notre dortoir du 3ème étage de l'internat. Il avait une piaule (terme de l'époque) sans toit au milieu de notre dortoir et c'est dans cette piaule que nous avons entendu la plupart des chansons que vous pouvez écouter sur Youtube. Il les interprétait avec sa seule guitare ou mandoline ( je ne m'en souviens plus).
                Il nous chantait aussi beaucoup de chansons de Chérif Khedam (originaire comme lui de IFERHOUNÉNE ; si ma mémoire est bonne ses deux chansons préférées de Chérif Khedam était SEVHANEK AWIN YETSÔUZZOUNE et AVRIDH GH IGOUNUNE IDHOUL) , il nous chantait un peu de FERHAT ( Imazighene Imoula) avec qui il a passé quelques années d'enfance dans une école d'Enfants de Chouhadas.

                Nous parlions beaucoup de politique , d'Histoire d'Identité , de Tamazight. J'étais subjugué par sa recherche lexicale dans ses chansons , à déterrer des mots enfouis, perdus, oubliés (chose que je ne retrouve que chez ZEDDEK Mouloud et à un degré moindre chez le cher et regretté Matoub Lounès.

                Je terminerai ce commentaire en signalant qu'il m'avait passé pour 48 ou 72 heures le livre (interdit à l'époque) de BESSAOUD Mohand-Arav " HEUREUX LES MARTYRS QUI N'ONT RIEN VU" (sous-titré La vérité sur la mort de Amirouche et Abane Ramdame).
                Sa première cassette est sortie (si ma mémoire est bonne au printemps 1980). Nous étions persuadés , nous autres anciens lycéens de Fort-National, qu'il ferait une très grande carrière. J'ignore les obstacles qui se sont dressés sur sa route mais malheureusement il n'a pas eu la carrière d'un Matoub ou d'un Ferhat. Dur métier.

                Nous sommes quelques dizaines d'anciens lycéens de son époque chez qui il avait renforcé la prise de conscience politique et identitaire et notre soif de Culture, d'Histoire , de compréhension du Monde. J'espère qu'un jour viendra où les jeunes (et moins jeunes) Kabyles se pencherons sur ses chansons et découvriront son talent et la profondeur de son message. Thanemirt a Moqrane. Afud lqayen . Hamid ( iwadhiyene)
                Dernière modification par mmis_ttaq-vaylit, 21 janvier 2019, 17h24.
                Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                • #23
                  Mmis Taqbaylit,

                  C'est tout à fait cela. Asurif veut (aussi) dire « un pas » ou une « étape ».

                  En comprenant le sens complet de la phrase, le kabyle a perdu le sens distinct de chaque mot... Comment appelle t on ce genre de "derapage" dans la linquistique? je ne sais pas encore et je suis sur que quelqu un a du ecrire une these la dessus... c est un peu ce qui se passe avec les emprunts que la langue kabyle fait a la langue arabe (depuis des siecles a travers la religion) et a la langue francaise (dernieres decennies apres l independance)). Mais la il s agit d un tout autre mechanisme. je ne l ai remarque' que ce matin et j en parlerai aux linguistes que je rencontrerai... a moins que toi Elfamilia l erudit en sache un peu plus.
                  Pour revenir r tighettan nnagh: asraf veut dire cordon ombilical litteralement.
                  Euhhh dérapage je ne sais pas (mimétisme ?)mais il ne faut pas oublier que le berbère a été perpétré surtout par la tradition orale contrairement à ses concurrentes rajoutant à ça tout le contexte historique, politique, médiatique et les mutations sociales qui ont influencé son usage donc c’est un peu normal que dans le détail malheureusement la sémantique de certains mots se perd chez certains locuteurs.
                  Et encore j’ai envie de dire les dictionnaires existent pour cela, c’est tout le travail des linguistes qui fera (fait ?) que d’une part la langue arrive à survivre.
                  Cette évolution, ce changement, du sens est un processus « normal », naturel, et surtout « sain ». Je pense que c'est de cette manière que la langue s'adapte à son milieu. Des termes qui ne subsistent que dans des expressions et autres locutions et qui ne sont plus usités dans leur forme lexicale indépendante. Il y a de quoi se demander si les langues mortes, notamment les plus savantes parmi elles (latin et grec), n'avaient pas cette dynamique de renouvellement (?).





                  Ce que tu fais avec ta soeur c'est ce que « les humanités » appellent la construction commune du sens. C'est la synergie d'un ensemble de connaissances, de vécus, de fragments... qui arrive à constituer le puzzle : « Dallet a écrit à la page...» ; « Je me rappelle que ma grand-mère disait » ; « mon ami du Rif marocain dit ceci...» ; « Chaker a évoqué ça...» ; « et si tu me disais que veut dire... ?». C'est cette triangulation qui construit le sens.

                  Le témoignage que tu as repris à propos de Amghid explique les choses. Ça confirme amplement le travail de recherche qu'il faisait.


                  Arnu zzuzen yelli-k... Akken is-yenna Yidir :

                  Yelli-k d sser n dunit
                  Yelli-k at meslay s teqbaylit
                  At tecnu at tecdah
                  At taru at tecbah
                  ...
                  Dernière modification par elfamilia, 25 janvier 2019, 16h01.
                  "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                  Socrate.

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                  • #24
                    @elfamilia


                    Ur kettugh a mmis tmurt!


                    La semaine passe'e mon ami a pris ma fille dans ses bras et lui a chante' quelques contines kabyles anciennes... je l ai enregistre' avec l idee de les transcrire sur papier pour que je fasse la meme chose... Et bien le Dallet a deja fait son travail (en partie). En voila une:


                    a-t-ayen ay igenni, (voila, o cieux,)

                    a-t-ayen ad en-yali! (voila, il y monte!)

                    fk-as-d tizewghi t-tmelli, (Donne-lui bonne mine (rougeur et blancheur)!

                    ad yejjujjug yettnerni, (qu il fleurisse et qu il grandisse,)

                    s elfed'l-ik a mula-ni! (Par ta grace, O mon Maitre)


                    Bien sur je me dois de conjuguer au feminin.


                    Mais je te sollicite pour m aider a eclairer ces deux mots;
                    -Ah'dif negh uh'dif
                    - azwaw ou zwawi... aucune racine dans le dallet pour zww.


                    A tres bientot!
                    M.
                    Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                    • #25
                      Allez, je reexpose Amghid. :-)
                      Bien a propos avec la pegre qui nous gouverne avec l aide les kabyles de service.


                      M.

                      ( le son s arrete au bout de 3 minutes et je ne sais pas pourquoi. Ennuis techniques peut etre.

                      @tawenza: ecoute la chanson Assif en premiere page.
                      Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                      • #26
                        Dear Mmis n Taqbaylit,

                        Pour « ahdif » la recherche est lancée... On l'aura !

                        Quand à « Azwaw », on trouve dans la littératures plusieurs explications qui se rejoignent toutes au final : ça viendrait de « agawa », « agawaw »... puis déformé en « zouave »... C'est l'homme de la tribu des agawa ; l'homme guerrier agawa ; l'homme fort qui se bat pour sa terre et son honneur...

                        Concernant les berceuses, il y a ce produit de Nora At Brahim. On le trouve en CD et livret. Je crois qu'on peut l'acquérir en ligne.

                        "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                        Socrate.

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