D’une simple guitare de fortune faite avec un bidon d’huile et des fils de pêche, aux somptueux orchestres de renommée internationale à Paris, Bruxelles et autres villes du monde, Zahir Abdjaoui a côtoyé la musique dès son jeune age avec la bénédiction de jouer dans la cour des grands, en l’occurrence celle de maître Sadek L’bdjaoui qui lui a tout inculquer pour devenir ce qu’il est aujourd’hui sur la scène musicale kabyle. Il est l’auteur de quatre albums brillants.
Sur scène, ce prodige enfant de Béjaïa fait des étincelles avec une musique qui flirte avec la joie et la gaieté. L’amour, la vie, le pays, la femme, les fêtes sont autant de thèmes chantés par le fils de Yemma Gouraya, comme aiment l’appeler ses intimes, en France et dans sa cité. A son actif, plusieurs albums dont le premier intitulé J’ai quitté mon village sorti en 1995, où il relate l’histoire d’une jeune fille kabyle ayant fait connaissance avec un jeune émigré, venu passer ses vacances au bled. Ils tombent amoureux et se marient quelques mois plus tard, avec la dure réalité de la jeune mariée de quitter ses traditions et son village natal pour un pays qu’elle n’a jamais connu. Zahir Abdjaoui s’est éclipsé quelques années pour des raisons professionnelles (installation d’un salon de coiffure à Saint- Denis…).
Il a fini par revenir sur scène avec une expression plus sentimentale que jamais, notamment avec la sortie de Les yeux, dans un rythme plus moderne, maquillé de salsa et de latino.
Le fils prodige de Béjaïa l’a chanté en bilingue (français et kabyle) pour, dit-il, plus d’invention et de look pour la femme. Zine takvayliyine (le charme de la femme kabyle) est l’autre tube signé en 2005 qu’il a dédié en hommage à la femme berbère.
De son retour au bercail pour quelques semaines de vacances à Béjaïa cet été, Zahir n’a pas raté l’occasion de ramener dans ses bagages une nouveauté tout en couleur, un album intitulé Mon pays qui vient de paraître et qui commence à investir tous les foyers ainsi que les amoureux de la ville sainte de Yemma Gouraya.
«C’est un ouvrage que j’ai fait pour ma ville, ma petite perle Béjaïa, avec ses us, sa nature, ses beaux sites, ses plages, ses gens hospitaliers. Pour la première fois, j’ai utilisé une touche critique par rapport à ce qui se passe, comme la dégradation de l’environnement», nous dira-t-il, avant d’ ajouter : «Laissez-moi vous dire aussi qu’il m’est agréable de renouer avec ma patrie, jouer de la guitare chez moi… J’adore faire plaisir aux miens et surtout c’est ma façon de rendre hommage aux cheikhs Sadek et Youcef Abdjaoui, les piliers incontestés et incontestables de la chanson berbère.»
Par le Soir
Sur scène, ce prodige enfant de Béjaïa fait des étincelles avec une musique qui flirte avec la joie et la gaieté. L’amour, la vie, le pays, la femme, les fêtes sont autant de thèmes chantés par le fils de Yemma Gouraya, comme aiment l’appeler ses intimes, en France et dans sa cité. A son actif, plusieurs albums dont le premier intitulé J’ai quitté mon village sorti en 1995, où il relate l’histoire d’une jeune fille kabyle ayant fait connaissance avec un jeune émigré, venu passer ses vacances au bled. Ils tombent amoureux et se marient quelques mois plus tard, avec la dure réalité de la jeune mariée de quitter ses traditions et son village natal pour un pays qu’elle n’a jamais connu. Zahir Abdjaoui s’est éclipsé quelques années pour des raisons professionnelles (installation d’un salon de coiffure à Saint- Denis…).
Il a fini par revenir sur scène avec une expression plus sentimentale que jamais, notamment avec la sortie de Les yeux, dans un rythme plus moderne, maquillé de salsa et de latino.
Le fils prodige de Béjaïa l’a chanté en bilingue (français et kabyle) pour, dit-il, plus d’invention et de look pour la femme. Zine takvayliyine (le charme de la femme kabyle) est l’autre tube signé en 2005 qu’il a dédié en hommage à la femme berbère.
De son retour au bercail pour quelques semaines de vacances à Béjaïa cet été, Zahir n’a pas raté l’occasion de ramener dans ses bagages une nouveauté tout en couleur, un album intitulé Mon pays qui vient de paraître et qui commence à investir tous les foyers ainsi que les amoureux de la ville sainte de Yemma Gouraya.
«C’est un ouvrage que j’ai fait pour ma ville, ma petite perle Béjaïa, avec ses us, sa nature, ses beaux sites, ses plages, ses gens hospitaliers. Pour la première fois, j’ai utilisé une touche critique par rapport à ce qui se passe, comme la dégradation de l’environnement», nous dira-t-il, avant d’ ajouter : «Laissez-moi vous dire aussi qu’il m’est agréable de renouer avec ma patrie, jouer de la guitare chez moi… J’adore faire plaisir aux miens et surtout c’est ma façon de rendre hommage aux cheikhs Sadek et Youcef Abdjaoui, les piliers incontestés et incontestables de la chanson berbère.»
Par le Soir
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