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Ya rayah

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  • Ya rayah

    Cette chanson sans jamais la comprendre m'a toujours donné la nostalgie et en même temps me redonne une pêche d'enfer sans réellement savoir pourquoi. Et là (Merci Djanoub et Abanna ) j'ai cherché la traduction, je voulais savoir ce que cela vous inspirait :

    Ya rayah win msafar trouh taaya wa twali
    Ô toi qui t'en vas, où pars-tu ? Tu finiras par revenir
    Chhal nadmou laabad el ghaflin qablak ou qabli
    Combien de gens peu avisés l'ont regretté avant toi et moi

    Chhal cheft al bouldan laamrine wa lber al khali
    Combien de pays surpleuplés et de régions désertes as-tu vu ?
    Chhal dhiyaat wqat chhal tzid mazal ou t'khali
    Combien de temps as-tu gaspillé ? Combien vas-tu en perdre encore et que laisseras-tu ?
    Ya lghayeb fi bled ennas chhal taaya ma tadjri
    Ô toi l'émigré, tu ne cesses de courir dans le pays des autres
    Tzid waad el qoudra wala zmane wenta ma tedri
    Le destin et le temps suivent leur course mais toi tu l'ignores

    [Refrain] [Refrain]

    Aalach qalbek hzine waalach hakdha ki zawali
    Pourquoi ton coeur est-il si triste ? Pourquoi restes-tu planté là comme un malheureux ?
    Matdoum achadda wila tzid taalem ou tabni
    Les difficultés ne durent pas (1), et toi tu ne construiras, ni n'apprendras rien de plus, ainsi
    Maydoumou layyam walay doum seghrek ou seghri
    Les jours ne durent pas, tout comme ta jeunesse et la mienne
    Ya hlilou meskine li ghab saadou ki zahri
    Ô le malheureux dont la chance est passée, comme la mienne

    [Refrain] [Refrain]

    Ya msafer naatik oussaayti addiha el bakri
    Ô toi qui voyage, je te donne un conseil à suivre tantôt
    Chouf ma yeslah bik qbal ma tbia ou ma techri
    Vois ce qui te convient avant de vendre ou d'acheter
    Ya nnayem djani khabrek ma sralek ma srali
    Ô toi l'endormi, des nouvelles de toi me sont parvenues, il t'est arrivé ce qui m'est arrivé
    Hakdha rad el qalb bel djbine sabhane El Aali
    Ainsi reviens le coeur à son créateur le Très Haut

    [Refrain] [Refrain]
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Zwina

    cette chanson me fait tellement de l'effet que je ne suis plus capable de l'écouter, tout au moins en entier.

    Je suis né et grandi en Algérie, ça va faire près de 27 ans que j'ai quitté le pays. Plus le temps passe, plus j'ai vraiment de la difficulté à l'écouter...

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    • #3
      Oh oui très belle chanson, je l'écoute tout le temps..
      Je te comprends UnAlgerien, mais bon, pense à autre chose quand tu l'écoute!
      Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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      • #4
        Ya rayeh ....... ma newalich!

        Quand j´ecoute Ya rayeh ....
        C´est là que j´insiste à ne pas retourner!
        Elle me fait une boule au ventre, elle m´etouffe!

        J´aime pas du tout l´ecouter, ce n´est pas que je ne l´aime pas.
        Mais j´aime pas avoir une mauvaise journée!

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        • #5
          Moi jaime bien l'écouter parce qu'elle me fait souffrir
          Apologie de la folie!

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          • #6
            j'aime beaucoup cette chanson aussi ,et ça donne envie d'y retourner ou bled ,et ça me fais penser ou gens que j'ai pas vu depuis des année ,ho lala je crois que je vais pleurer lla .......merci zwina
            "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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            • #7
              Dahmane Allah Y a rahmou

              Né le 7 juillet 1925 à El Biar, un quartier résidentiel d'Alger. El *Harachi, de son vrai nom Amrani, a grandi a EI-Harrach (ex-Maison Carrée), dans la banlieue algéroise. Son père, Cheikh EI-Amrani, était le muezzin de la Grande Mosquée de la capitale algérienne et il a élevé son fils dans le respect des principes musulmans, complétés par ceux dispensés par l'école coranique et l'école primaire qu'il suivra Jusqu'à l'obtention du certificat d'études, diplôme a l'époque comme un excellent sauf-conduit pour le marché de l'emploi. Le jeune homme s'essaiera plutôt à l'exercice de métiers divers dont la cordonnerie et pendant sept ans, le boulot de receveur de tramway sur la ligne EI-Harrach-Bab et Oued. C'est au cours de cette période qu'il entame quelques prometteurs débuts musicaux, intégrant une troupe d'amateurs et donnant des concerts un peu partout en Algérie.

              En 1949, il se rend en France et s'installe d'abord à Lille, puis à Marseille et enfin Paris qu'il ne quittera pratiquement plus. C'est dans les cafés, embués par les vapeurs éthyliques de la nostalgie qu'il se produit régulièrement. Dans ces endroits-tremplins, où l'on vient humer l'air du « pays », Dahmane, qui est un impressionnant instrumentiste (il était un virtuose du banjo), chante de sa voix rocailleuse, modulée par l'alcool et le tabac, les classiques du chaâbi et surprend par son interprétation hors des sentiers battus. Elégant, bonne gueule d'atmosphère et buveur, le bluesman des faubourgs séduit, bouleverse et remue les consciences. Surnommé « Aznavour » dans le milieu artistique alors qu'il est à comparer aux chantres du bleu à l'âme du delta du Mississipi. Dahmane s'imposera définitivement par ses propres compositions hantées par la silhouette d'Alger la Blanche, les visions de femmes possédant la grâce d'une perdrix et la finesse d'une colombe ou l'effroi suscité par "la plus haute de solitudes", du au déracinement.

              Découvert sur le tard par la nouvelle génération. EI-Harachi a eu droit à sa première scène digne lors du Festival de la Musique maghrébine qu'il s'est tenu à la fin des années 70 à la Villette. En Algérie, terre qu'il n'a jamais cesse d'évoquer à sa façon joliment imagée, il fera deux apparitions avant de connaître une fin tragique, le 31 août 1980. dans un accident de voiture sur la corniche algéroise qu'il sublimait par-dessus tout.

              De Dahmane, il nous reste un vaste répertoire, dont vous retrouverez ici quelques extraits significatifs et un documentaire réalisé par Hadi Rahim pour la télévision algérienne (intitule: "Saha Dahmane", traduction: "Merci Dahmane"), relevant toute la truculence du personnage. Récemment, Rachid Taha lui a rendu hommage en reprenant un de ses titres majeurs: "Ya Rayah" ("Candidat a l'exil. Tu auras beau voyager où tu veux un jour tu reviendras à ton point de départ.") En un chant bref comme il avait coutume de le faire. Dahmane a su résumer le cours d'une destinée. La sienne.

              Saha Dahmane...
              Le métier des parents, c'est de savoir se séparer de ses enfants

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              • #8
                Sahet à El harrachi que j'ai eu le bonheur de rencontrer il y a très longtemps sans me douter un instant du personnage que j'avais en face de moi. Car la famille Amrani est très connu du côté d'Azazga Et merci à toi Sam de m'avoir fait découvrir un morceau de sa vie.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  zwina

                  zwina ( j'adore ton pseudonyme , c'etait le prénom de ma grand mére , et celui de ma niéce )

                  merci pour les paroles et la traduction , c'est tellement beau et triste ......

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                  • #10
                    Cette chanson me fait toujours penser a mon grand père, il y a quinze ans en quittant l’Algérie, je lui ai dit que je part pour étudier et que je reviendrai (je le pensais réellement), ça réponse était: comme ceux qui sont partis avant toi tu ne reviendra pas. Aujourd’hui, lui n’est plus de ce monde et moi dans un monde lointain, avec beaucoup de regrets comme le dit si bien la chanson.

                    Zwina: Merci pour la traduction.
                    UnAlgerien: je te comprend.

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                    • #11
                      Encore un harrachi dAzazga. mais je reve si ca se trouve on lest tous ah zwina.
                      Le métier des parents, c'est de savoir se séparer de ses enfants

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                      • #12
                        zwina

                        voilà une ptite contribution pour vs tous:
                        ya_rayah3-isdn.rm

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                        • #13
                          J'adore cette chanson, mais je crois que Dehmane ( qui était en France ) s'adressait aux immigrés algériens qui voulaient quitter la France et rentrer chez eux :

                          Ya rayeh, ... Trouh te3ya wetwelli

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                          • #14
                            non il s'adressait au immigrés algeriens qui veulent plus rentrer en algerie ,il dit bien dans ça chanson ,qu'un jour vous allez tous rentrer ou pays ,ou que vous soiyez ..............
                            "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                            • #15
                              Dahmane, il s'adresse dans cette chanson à tous les immigrés de la planète terre, cette chanson est atemporel, apersonnel. Tous ceux qui prennent conscience de l'importance de leurs racines sauront que cette chanson s'adresse-t-à eux.
                              Apologie de la folie!

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