Aujourd’hui que voilà et le printemps est là,
Balayant magistral, les caprices du temps.
Il apporte pour nous son tapis de verdure,
Il confond justement la couleur du ciel
A celle de l’océan, pour créer l’horizon.
J’ai décidé de faire mon cours, en effaçant les murs,
Et dans ces jardins fleuris, dans ces bois somptueux,
Et dans ces yeux d’enfants, et dans ces cœurs aigris,
Se dessine un poème : la nature nous aime.
Je prendrais ma craie pour violer les tristesses,
Pour chanter à nouveau, égayer la détresse,
Dans les regards en mue, étonnés et ravis,
De toutes ces têtes brunes, je poserais un rime.
Je dirais merci à Hugo, le grand maître
Qui a su arroser en mon cœur tant de charme
De bonheur avisé, par son génie sublimé.
A Lamartine sacré, amoureux de la vie
A Flaubert le rêveur, dans son âme d’artiste,
A vu tisser la vie s’inspirant de nos rêves.
Je leur dirais voyez, les arbres habillés de splendeur,
Ignorant une saison, la grisaille du temps.
Et détournant la tête, je surprendrais
L’abeille faisant l’amour aux fleurs,
D’ou naîtra ce nectar, à Dieu seul le secret.
Je prendrais ma revanche sur l’hiver attristé
M’ébattant à tue-tête, amoureuse du vent.
Cueillant tant d’infini dans cette nouvelle vie
Que toutes les amertumes fondront tel un glaçon.
Et leur prenant la main, esquivant quelques pas,
A la lumière des mots, ils seront sous la grâce,
Envolés tabliers, oubliés les cahiers,
Ils courront éperdus, s’envolant en extase
Enivrés de rosée, de parfum, de beauté.
Ils rendront un hommage à celui qui toujours
A su trouver le ton, a su mettre l’accent
Pour nous dire que toujours, la vie est encore là.
Balayant magistral, les caprices du temps.
Il apporte pour nous son tapis de verdure,
Il confond justement la couleur du ciel
A celle de l’océan, pour créer l’horizon.
J’ai décidé de faire mon cours, en effaçant les murs,
Et dans ces jardins fleuris, dans ces bois somptueux,
Et dans ces yeux d’enfants, et dans ces cœurs aigris,
Se dessine un poème : la nature nous aime.
Je prendrais ma craie pour violer les tristesses,
Pour chanter à nouveau, égayer la détresse,
Dans les regards en mue, étonnés et ravis,
De toutes ces têtes brunes, je poserais un rime.
Je dirais merci à Hugo, le grand maître
Qui a su arroser en mon cœur tant de charme
De bonheur avisé, par son génie sublimé.
A Lamartine sacré, amoureux de la vie
A Flaubert le rêveur, dans son âme d’artiste,
A vu tisser la vie s’inspirant de nos rêves.
Je leur dirais voyez, les arbres habillés de splendeur,
Ignorant une saison, la grisaille du temps.
Et détournant la tête, je surprendrais
L’abeille faisant l’amour aux fleurs,
D’ou naîtra ce nectar, à Dieu seul le secret.
Je prendrais ma revanche sur l’hiver attristé
M’ébattant à tue-tête, amoureuse du vent.
Cueillant tant d’infini dans cette nouvelle vie
Que toutes les amertumes fondront tel un glaçon.
Et leur prenant la main, esquivant quelques pas,
A la lumière des mots, ils seront sous la grâce,
Envolés tabliers, oubliés les cahiers,
Ils courront éperdus, s’envolant en extase
Enivrés de rosée, de parfum, de beauté.
Ils rendront un hommage à celui qui toujours
A su trouver le ton, a su mettre l’accent
Pour nous dire que toujours, la vie est encore là.
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