Tweet
Chaque jour est un roman !
Chaque jour est un roman !
Un matin gris, une pluie brumeuse, une vie si étrange et insupportable. Cela pèse ; plus rien ne fait sourire, même des moments de joie passent pour de l'agonie. Le cœur délabré, fatigué moralement, lasse de chercher le bonheur, il fait trop mal, il est impossible à trouver, ou juste là au moment où l'on s'y attend le moins. Chaque jour le même refrain, le même trajet, le même endroit. Un bahut pourri, des clones emprisonnés entre ces murs froids. La routine au quotidien, les mêmes choses, tout le temps. Chacun de son côté, chacun avec ses malheurs, on suit mais, il n'y a rien d'autre pour changer la situation. La journée passe, ainsi s'écoule la vie. Déprimant, démoralisant, moi je me renferme, je n'ai aucune envie de partager ces moments si difficile à gérer, cela ne m'empêche pas de vous parler, ni de vous embêter, juste une apparence pour cacher ce que je ressens, j'ai tellement peur que la digue s'effondre, englouti par la haine et autres cruautés. Alors en silence, je vous regarde, j'essaye d'aller au delà de la barrière physique, ou voir si en vous, j'aperçois un moi, une lueur, mais non ce n'est juste qu'une impression, je me trompe, je distingue un ailleurs, mais cela doit être le fruit de quelque illusion. Ma tête va finir par exploser, je ne tiendrai pas longtemps avant de finir misérablement par tout laisser tomber. Toute une vie perdu, mais la mienne est déjà condamnée. On peut remercier son passé, grâce à lui on a devant nous une réalité très ternie par l'absence du sentiment qui rend heureux. Que dire de plus, parler pour se soulager, ou se taire pour ne pas trop souffrir. C'est le flou total, et dans cet immense brouillard je me traîne. Et puis parfois la lumière éclaircie mes idées, le bonheur est devant moi, j'oublie qui je suis un instant, oubliant que je ne suis qu'une pale imitation de la réalité. Je redécouvre des sentiments qui m'étaient jusque là inconnus, oubliés. Je me débarrasse de mon fardeau, pour être plus léger, mais cela n'est pas suffisant, et je retombe, personne pour me tendre la main, cela est normal, je n'ai pas de mains. Mais l'espace d'un instant, je me suis senti revivre de plus belle, grâce à elle, j'ai pu m'extirper de l'emprise de la mélancolie. Non ! Je rêve, c'est irraisonné, c'était un cauchemar peut-être. Je repars dans les profondeurs ténébreuses, ne plus regarder, rester muet et sourd. Peu à peu, privé de mes sens, je reste immobile, pendant des heures, les yeux rivés sur le plafond blanc, aucune nuance, vierge de sous entendus. Encore et encore, je refuse le contact, je me sens étranger, je ne comprends plus ces valeurs et ces normes, personne ne me comprend non plus !
Un matin gris, une pluie brumeuse, une vie si étrange et insupportable. Cela pèse ; plus rien ne fait sourire, même des moments de joie passent pour de l'agonie. Le cœur délabré, fatigué moralement, lasse de chercher le bonheur, il fait trop mal, il est impossible à trouver, ou juste là au moment où l'on s'y attend le moins. Chaque jour le même refrain, le même trajet, le même endroit. Un bahut pourri, des clones emprisonnés entre ces murs froids. La routine au quotidien, les mêmes choses, tout le temps. Chacun de son côté, chacun avec ses malheurs, on suit mais, il n'y a rien d'autre pour changer la situation. La journée passe, ainsi s'écoule la vie. Déprimant, démoralisant, moi je me renferme, je n'ai aucune envie de partager ces moments si difficile à gérer, cela ne m'empêche pas de vous parler, ni de vous embêter, juste une apparence pour cacher ce que je ressens, j'ai tellement peur que la digue s'effondre, englouti par la haine et autres cruautés. Alors en silence, je vous regarde, j'essaye d'aller au delà de la barrière physique, ou voir si en vous, j'aperçois un moi, une lueur, mais non ce n'est juste qu'une impression, je me trompe, je distingue un ailleurs, mais cela doit être le fruit de quelque illusion. Ma tête va finir par exploser, je ne tiendrai pas longtemps avant de finir misérablement par tout laisser tomber. Toute une vie perdu, mais la mienne est déjà condamnée. On peut remercier son passé, grâce à lui on a devant nous une réalité très ternie par l'absence du sentiment qui rend heureux. Que dire de plus, parler pour se soulager, ou se taire pour ne pas trop souffrir. C'est le flou total, et dans cet immense brouillard je me traîne. Et puis parfois la lumière éclaircie mes idées, le bonheur est devant moi, j'oublie qui je suis un instant, oubliant que je ne suis qu'une pale imitation de la réalité. Je redécouvre des sentiments qui m'étaient jusque là inconnus, oubliés. Je me débarrasse de mon fardeau, pour être plus léger, mais cela n'est pas suffisant, et je retombe, personne pour me tendre la main, cela est normal, je n'ai pas de mains. Mais l'espace d'un instant, je me suis senti revivre de plus belle, grâce à elle, j'ai pu m'extirper de l'emprise de la mélancolie. Non ! Je rêve, c'est irraisonné, c'était un cauchemar peut-être. Je repars dans les profondeurs ténébreuses, ne plus regarder, rester muet et sourd. Peu à peu, privé de mes sens, je reste immobile, pendant des heures, les yeux rivés sur le plafond blanc, aucune nuance, vierge de sous entendus. Encore et encore, je refuse le contact, je me sens étranger, je ne comprends plus ces valeurs et ces normes, personne ne me comprend non plus !
Commentaire