Abracadabrantesque,
N'est ce pas hubuesque?
Mosaïque ou plutôt fresque ?
Est-ce la folie ou bien presque ?
Mais dites moi, cette vie, qu'est-ce que ?
Si ce n'est une panoplie d'arabesques,
Une poignée de nuits romanesques,
Des jours drôles et d'autres moins burlesques?
Alors toi homme de ce monde,
Qu'elle soit brune ou blonde,
Voisine ou à milles lieux à la ronde,
Le futile évites et ton foyer fondes.
Neil
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vague était l'idée
La mère avait fuit
vers quelle contrée?
se changer les idées
Les dés étaient jetée
les vagues allaient y mourir
C'est fou cette destinée
Les soucis étaient plantées
paroles de jardinier
Certes ils étaient alignés
Bien droit bien rangés
mais dès que le vent soufflait
C'est fou ce qu'ils étaient pliées
sur la route s'en est allé
sur l'allée quelle déroute
Détaler au moindre tournant
C'est fou ce courage en fuite
Prendre l'auto bush
ou bien le char on the pig
Ou bien la fusée
c'est fou ce qu'on s'éclate
Aller rimer
mais quelle galère
toujours parler
c'est fou laissez moi dormir
Abracabrantesque
ou Ornythorynx
Qu'importe le breuvage
puisqu'on a l'image
C'est fou ce que l'on peut écrire...
morjane
Merci Neil, ton poème est très beau.
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Abracadabrantesque -dixit Jacques Chirac-
Vague était l’idée,
Penser à l’orchidée,
Jeu de cartes ou jeu de dés ?
Quelle importance , meydé, meydé, …
Les soucis s’en moquer,
Ou dans la tête les empiler
Trêve de tracs, défaites le paquet !
Au nom de qui, le libellé ?
Sur les routes s’en aller,
Ou dans les champs gambader ?
Souvenirs étalés,
Et le cœur si scindé.
Prendre l’autobus,
Oublier coutumes et us,
Ou rester dans la brume,
Auprès d’us et coutumes ?
Aller trimer,
Ou faire Sorbonne ?
Printemps aimer,
Ou bien automne ?
Dieu quelle galère,
Le rêve est meilleur,
D’accord souvent trompeur,
Mais de bonheur, si pourvoyeur.
Et si tu doutes de cet air,
Penses à l’épine de la rose,
Ou demandes à Baudelaire,
Il te contera la chose.
Neil
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