Un jour, oui, j'ai été L'AUTRE de quelqu'un !
Ce jour là, je m'en souviens tellement bien !
Je n'avais d'autres talents que celui d'être moi,
Et étrangement, cela faisait de moi, son Roi !
Inutile que je veuille être mieux ou plus beau,
Elle parlait de moi, comme on parle d'un cadeau !
Elle disait les mots qui résonnent jusque dans l'âme,
Je devais lutter pour retenir encore mes larmes.
Lorsque j'ai été aimé, pendant ces quelques années,
Mon seul drame était d'être celui qu'elle voulait !
Je n'avais alors à faire d'effort, que pour exister,
Et elle me vénérait, comme si j'étais parfait !
Quand elle parlait de moi à ses parents et à ses amis,
Elle utilisait des mots qui donnaient un sens à ma vie,
Et quand je croisais son regard, aux reflets qui scintillent,
J'y voyais tant de belles choses, que je me consumais d'envies.
Lorsque j'ai été aimé, puisque OUI, je le jure, je l'ai été,
Il faisait beau sur ma vie, comme en plein mois d'été !
Inutile de sortir le parapluie lorsqu'il pleuvait,
Parce qu'elle était l'abri où je pouvais m'en abriter !
Quand j'avais trop chaud, ce qui parfois arrivait,
Elle grimpait au ciel et aussitôt il ventait !
Il lui arrivait même de me cueillir des arcs-en-ciel
Et de venir me les offrir, porté par des hirondelles.
Lorsque j'ai été aimé, j'en doute maintenant l'avoir été,
Je n'avais peur de rien, ni de personne, ni de l'éternité.
Elle était la seule, l'unique et tout ça me convenait.
Je n'avais d'autre rivage que celui de ses baisers,
Ni d'autre horizon, que les courbes de son corps nacré !
Elle donnait la raison à mes moments de doutes torturés
Et caressait mes peurs pour mieux les apprivoiser !
Elle savait tout de moi, mon futur, mon présent, mon passé,
Mais préférait les plans que tous les deux on faisait !
Lorsque j'ai été aimé, même si je sais ne l'avoir jamais été,
Je ne vivais que pour les heures où on allait se retrouver.
On pouvait alors passer des journées sans se parler,
Accroché à l'autre, par la pensée et dans nos yeux nous noyer,
Sans que cela n'entrave le monde autour qui s'entretuait,
Ni notre bonheur d'être deux et de s'aimer !
Je croyais en elle et en l'amour, plus qu'en l'Humanité,
Et j'ai donné mon cœur pour toujours, mais elle je ne l'aurai jamais…
Eric Papillon
Ce jour là, je m'en souviens tellement bien !
Je n'avais d'autres talents que celui d'être moi,
Et étrangement, cela faisait de moi, son Roi !
Inutile que je veuille être mieux ou plus beau,
Elle parlait de moi, comme on parle d'un cadeau !
Elle disait les mots qui résonnent jusque dans l'âme,
Je devais lutter pour retenir encore mes larmes.
Lorsque j'ai été aimé, pendant ces quelques années,
Mon seul drame était d'être celui qu'elle voulait !
Je n'avais alors à faire d'effort, que pour exister,
Et elle me vénérait, comme si j'étais parfait !
Quand elle parlait de moi à ses parents et à ses amis,
Elle utilisait des mots qui donnaient un sens à ma vie,
Et quand je croisais son regard, aux reflets qui scintillent,
J'y voyais tant de belles choses, que je me consumais d'envies.
Lorsque j'ai été aimé, puisque OUI, je le jure, je l'ai été,
Il faisait beau sur ma vie, comme en plein mois d'été !
Inutile de sortir le parapluie lorsqu'il pleuvait,
Parce qu'elle était l'abri où je pouvais m'en abriter !
Quand j'avais trop chaud, ce qui parfois arrivait,
Elle grimpait au ciel et aussitôt il ventait !
Il lui arrivait même de me cueillir des arcs-en-ciel
Et de venir me les offrir, porté par des hirondelles.
Lorsque j'ai été aimé, j'en doute maintenant l'avoir été,
Je n'avais peur de rien, ni de personne, ni de l'éternité.
Elle était la seule, l'unique et tout ça me convenait.
Je n'avais d'autre rivage que celui de ses baisers,
Ni d'autre horizon, que les courbes de son corps nacré !
Elle donnait la raison à mes moments de doutes torturés
Et caressait mes peurs pour mieux les apprivoiser !
Elle savait tout de moi, mon futur, mon présent, mon passé,
Mais préférait les plans que tous les deux on faisait !
Lorsque j'ai été aimé, même si je sais ne l'avoir jamais été,
Je ne vivais que pour les heures où on allait se retrouver.
On pouvait alors passer des journées sans se parler,
Accroché à l'autre, par la pensée et dans nos yeux nous noyer,
Sans que cela n'entrave le monde autour qui s'entretuait,
Ni notre bonheur d'être deux et de s'aimer !
Je croyais en elle et en l'amour, plus qu'en l'Humanité,
Et j'ai donné mon cœur pour toujours, mais elle je ne l'aurai jamais…
Eric Papillon
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