je l'ai trouvé beau et en plus écrit A Alger alors que dire de plus sinon qu'il faut le lire et lire encore
(Alger, le 2O mars 2003
(poème en prose sur l'Irak écrit la première nuit du
déclenchement de la guerre)
Angoissée par la menace imminente de cette guerre, je
me suis levée à l'heure annoncée,
A 2h 30, sonnante et trébuchante, j'ai allumé la Télé,
mais rien,
J'ai pensé que de toute façon, ce serait pour demain,
Que j'apprendrai ce qui s'est passé du carnage,
au menu des médias du petit matin
Je me suis soudain dit, que l'infiniment petit,
Pouvait aussi leur empoisonner la vie
Et qu'il suffisait d'un grain, dans leur technologie,
Pour les déstabiliser, les faire descendre de leur
piédestal et leur faire perdre la partie
Je me suis mise à espérer, que l'immensément grand,
Soit mis en face d'un vent violent,
qui les ferait réfléchir sur leurs actions,
Pour leur montrer leur égarement
Car le tout puissant, n'est jamais du côté des
malveillants
N'avons - nous pas un corps, une âme et un Dieu unique
?
Même si les Nations se complaisent à nous diviser,
Pour mieux s 'identifier, se distinguer,
Et faire croire qu'ils sont iniques ?
Toute ma pensée est obnubilée et dirigée vers ce
peuple martyrisé,
Qui attend patiemment l'heure de l'agression .
Leurs bourreaux leur demandent de renoncer, mais c'est
mésestimer,
le courage légendaire de ces guerriers, vaillants et
savants
et qui n'hésitent pas affronter de leur point démuni,
l'ennemi menaçant
Il y a longtemps que l'Irak serait anéantit par les
invasions,
s'il n'y avait eu tant de détermination
Il y a encore plus braves qu'eux, ce sont ces
boucliers humains,
Les pieds liés prêts à se sacrifier,
devant les sites stratégiques.
Ils sont venus de toutes les contrées, tels des
messies,
pur nous montrer à quel point la bête peut être
immonde
Et qu'il n'y a pas que la logique du profit
Le monde entier retient son souffle,
quand il songe à la violence des armes sophistiquées ,
De l'impérialisme mis à nu et débridé,
Avec des missiles énormes, ils osent verser le sang
de l'innocence,
Uniquement pour quelques gouttes d'essence
Toute cette souffrance,
choque à présent les consciences,
Et de plus en plus de gens y pensent
Surtout ceux qui songent à autre chose qu'à leur
panse.
Lallali Nadia ( sociologue et universitaire)
(Alger, le 2O mars 2003
(poème en prose sur l'Irak écrit la première nuit du
déclenchement de la guerre)
Angoissée par la menace imminente de cette guerre, je
me suis levée à l'heure annoncée,
A 2h 30, sonnante et trébuchante, j'ai allumé la Télé,
mais rien,
J'ai pensé que de toute façon, ce serait pour demain,
Que j'apprendrai ce qui s'est passé du carnage,
au menu des médias du petit matin
Je me suis soudain dit, que l'infiniment petit,
Pouvait aussi leur empoisonner la vie
Et qu'il suffisait d'un grain, dans leur technologie,
Pour les déstabiliser, les faire descendre de leur
piédestal et leur faire perdre la partie
Je me suis mise à espérer, que l'immensément grand,
Soit mis en face d'un vent violent,
qui les ferait réfléchir sur leurs actions,
Pour leur montrer leur égarement
Car le tout puissant, n'est jamais du côté des
malveillants
N'avons - nous pas un corps, une âme et un Dieu unique
?
Même si les Nations se complaisent à nous diviser,
Pour mieux s 'identifier, se distinguer,
Et faire croire qu'ils sont iniques ?
Toute ma pensée est obnubilée et dirigée vers ce
peuple martyrisé,
Qui attend patiemment l'heure de l'agression .
Leurs bourreaux leur demandent de renoncer, mais c'est
mésestimer,
le courage légendaire de ces guerriers, vaillants et
savants
et qui n'hésitent pas affronter de leur point démuni,
l'ennemi menaçant
Il y a longtemps que l'Irak serait anéantit par les
invasions,
s'il n'y avait eu tant de détermination
Il y a encore plus braves qu'eux, ce sont ces
boucliers humains,
Les pieds liés prêts à se sacrifier,
devant les sites stratégiques.
Ils sont venus de toutes les contrées, tels des
messies,
pur nous montrer à quel point la bête peut être
immonde
Et qu'il n'y a pas que la logique du profit
Le monde entier retient son souffle,
quand il songe à la violence des armes sophistiquées ,
De l'impérialisme mis à nu et débridé,
Avec des missiles énormes, ils osent verser le sang
de l'innocence,
Uniquement pour quelques gouttes d'essence
Toute cette souffrance,
choque à présent les consciences,
Et de plus en plus de gens y pensent
Surtout ceux qui songent à autre chose qu'à leur
panse.
Lallali Nadia ( sociologue et universitaire)
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