© Raymonde Cimino
Instant de douceur instant de volupté
Oublier le bruit la fureur et l’envie
Envie de tout et de rien
De tes reins sur ma peau
De ma peau sur ton dos
Supporter enchaîné
le poids de mes péchés
Une pêche bien mure bien
Juteuse et charnue
Pas gluante pas collante
Parfumés par le sel de mes larmes
Asséchés De rosées
de pétales oublies
dans le dédale de ma mémoire
Perdu Un matin au détour d’un couloir
Oublié cadenassé, détestée et s’enfuit
Par delà la nuit
Bravant les tempêtes
Qui me fouette hum !!c’est bien bon
De se réveiller à tes cotés
Et la nuit reprend ses droits
Et ma peau reprend le drap
« Couvre toi !prend pas froid !réchauffe toi »
« Parle encore de la nuit sans étoiles
De la pluie qui ruisselle mon âme»
ah ! Ce sont mes pétales de larmes
Peu importe qui je pleure
Est ce moi ou bien Moi
Laquelle est partie,
cette nuit s’est enfuis
Dans l’oubli, pas de cris,
juste des gestes,
Un regard implorant
Une détresse qui attend
l’inconnu que je suis plus
Où je vais ?
chez nulle part
Dans la rue des cafards
Moi la nuit c’est l’oubli
Moi la nuit je revis
Dans ma peau sur mon dos
je n’ai que des os
Que ces chiens dépravés
chercheraient a ronger
Peu importe qui je suis car j’existe dans ma nuit
Les cloportes leur pitié
je la met dans leur nez
Le soleil et en moi
C’est le printemps
Et ma nuit se termine !
longue errance
Au goût de rance
Je reviens dans ma peau
Et ma chair dit qu’il fait beau
Je reviens c’est pas moi
Mais je suis là
Serre moi fort encore
Revis moi l’amour
Que j’oublie l’errance
La souffrance
Et la Mort de ma nuit
Morjane
29 Mars 2003
Instant de douceur instant de volupté
Oublier le bruit la fureur et l’envie
Envie de tout et de rien
De tes reins sur ma peau
De ma peau sur ton dos
Supporter enchaîné
le poids de mes péchés
Une pêche bien mure bien
Juteuse et charnue
Pas gluante pas collante
Parfumés par le sel de mes larmes
Asséchés De rosées
de pétales oublies
dans le dédale de ma mémoire
Perdu Un matin au détour d’un couloir
Oublié cadenassé, détestée et s’enfuit
Par delà la nuit
Bravant les tempêtes
Qui me fouette hum !!c’est bien bon
De se réveiller à tes cotés
Et la nuit reprend ses droits
Et ma peau reprend le drap
« Couvre toi !prend pas froid !réchauffe toi »
« Parle encore de la nuit sans étoiles
De la pluie qui ruisselle mon âme»
ah ! Ce sont mes pétales de larmes
Peu importe qui je pleure
Est ce moi ou bien Moi
Laquelle est partie,
cette nuit s’est enfuis
Dans l’oubli, pas de cris,
juste des gestes,
Un regard implorant
Une détresse qui attend
l’inconnu que je suis plus
Où je vais ?
chez nulle part
Dans la rue des cafards
Moi la nuit c’est l’oubli
Moi la nuit je revis
Dans ma peau sur mon dos
je n’ai que des os
Que ces chiens dépravés
chercheraient a ronger
Peu importe qui je suis car j’existe dans ma nuit
Les cloportes leur pitié
je la met dans leur nez
Le soleil et en moi
C’est le printemps
Et ma nuit se termine !
longue errance
Au goût de rance
Je reviens dans ma peau
Et ma chair dit qu’il fait beau
Je reviens c’est pas moi
Mais je suis là
Serre moi fort encore
Revis moi l’amour
Que j’oublie l’errance
La souffrance
Et la Mort de ma nuit
Morjane
29 Mars 2003