Ne crois pas le poète dont les mots sont des plaies
Qui le poussent à paraître plus savant qu’il ne l’est
Ne crois pas le poète spéculateur notoire
Qui chante l’univers pour l’amour de la gloire
Surenchéri sur l’Homme les esprits et les anges
Croquants et croquantes habillées de mensonge
Ne crois pas le poète.
Son esprit est si vaste qu’il abrite 1000 Vies
Mais ses âmes sont le bois qui attise ses envies
Il se plie ; il se tord ; jette ces âmes au feu
Fait des étincelles et se transpose à dieu
Ne crois pas le poète.
Il use du verbe, le façonne et l’aiguise
Manipule les badauds à son gré à sa guise
ô quelle trouvaille ! Que ces belles strophes
qui naissent dans les ruines de cet esprit amorphe
Ne crois pas le poète !
Qui s’étale devant toi ; brillant comme une fiente
Sa trame certes infaillible mais son âme est absente
Quintessence ! Grâce ! Ô hégémonie !
Que sa rime poreuse incarne l’harmonie
Comment croire le poète !
Qui est loin de l’enfant, qui appel chat un chat
Son verbe est fétide déversé en crachat
Même le mot amour, dans sa bouche est mensonge
Il maquille nos cauchemars et nous les offre en songes
Ne crois jamais le poète.
Qui le poussent à paraître plus savant qu’il ne l’est
Ne crois pas le poète spéculateur notoire
Qui chante l’univers pour l’amour de la gloire
Surenchéri sur l’Homme les esprits et les anges
Croquants et croquantes habillées de mensonge
Ne crois pas le poète.
Son esprit est si vaste qu’il abrite 1000 Vies
Mais ses âmes sont le bois qui attise ses envies
Il se plie ; il se tord ; jette ces âmes au feu
Fait des étincelles et se transpose à dieu
Ne crois pas le poète.
Il use du verbe, le façonne et l’aiguise
Manipule les badauds à son gré à sa guise
ô quelle trouvaille ! Que ces belles strophes
qui naissent dans les ruines de cet esprit amorphe
Ne crois pas le poète !
Qui s’étale devant toi ; brillant comme une fiente
Sa trame certes infaillible mais son âme est absente
Quintessence ! Grâce ! Ô hégémonie !
Que sa rime poreuse incarne l’harmonie
Comment croire le poète !
Qui est loin de l’enfant, qui appel chat un chat
Son verbe est fétide déversé en crachat
Même le mot amour, dans sa bouche est mensonge
Il maquille nos cauchemars et nous les offre en songes
Ne crois jamais le poète.
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