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Vagabondages

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  • Vagabondages

    Vagabondages...

    J'ai voulu écrire un texte ce soir
    Sans histoire précise, sans leçons a retirer
    Sans morale a jeter a la figure du lecteur
    J'ai voulu écrire un poème sans ambitions
    Sans rimes, sans métaphore
    Un poème sans maux
    Mais pleins de mes mots
    Un poème «mémo»...un mélodrame
    Dramatique, thématique
    J'ai voulu écrire un texte où,,,
    Je parlerais d'amour
    Je parlerais d'une femme
    Je parlerais d'un homme
    Je parlerais de l'homme que je suis
    De la femme que je suit...a la trace
    Je parlerais d'un couple,
    Avec un homme et une femme
    Où la femme était belle
    Et pour moi je ne sais pas...
    Si elle est, si elle était ou si elle sera
    La femme fut, dans mon esprit
    Mais elle devra être,
    Elle devra devenir dans mon texte
    Mais comment peut on devenir
    Lorsque l'on fut ?
    Comment peut on revenir
    Lorsque l'on a fuit ?
    Je doit faire vivre..survivre l'amour
    Faire subsister le sentiment amoureux
    Dans mes mots. C'est ce que j'ai voulu faire
    Mais aussi j'ai voulu écrire une histoire insensée
    Une histoire sans sens,
    Une histoire qui commence ici et là
    Qui commence a la fin, qui finit au début
    Une histoire qui n'a ni queue ni tête mais...
    Forcement, un cerveau
    J'ai voulu écrire comme on prend un chemin
    Quelconque...comme on souffle dans la conque
    Comme on jette les amarres.
    J'ai voulu écrire l'histoire
    Sans forcement la réécrire
    J'ai voulu conter l'histoire de mille personnes
    Composé d'enfants et de femmes
    De femmes enceintes, d'enfant adultes
    De vieilles femmes, de vieilles peaux
    D'enfant tirailleur, parce que...porte drapeaux
    Je ne voulais surtout pas oublier dans mon histoire
    De parler de tout ce qui se fait de mieux
    En matière de sentiments, d'humanité, d'humilité
    Mais aussi de se qui se fait de pire
    En qualité d'être humain
    Du moins généreux, du plus débiles des amoureux
    Du visage le plus merveilleux, le plus ceint de bonheur
    Le sourire, le sourire heu...Juvénile
    Comme une pensée que l'on accroche sur son visage
    J'ai voulu écrire un texte sans sujet précis
    J'ai voulu écrire un poème sans... qu'il revienne un récit
    J'ai voulu réciter des psaumes,
    Sans forcement les dédier a Dieu
    J'ai voulu parler de l'herbe qui pousse sous tes cheveux
    J'ai voulu parler du chocolat...Forcement le chocolat
    Car il m'évoque le sucre et tes sourires cacao.
    Aussi, j'ai pris ma plume ce soir pour transpercer l'œdème
    Pour éclater l'œdème formé sur mon cœur
    Cette poche sentimentale faite d'espoir et de rengaine
    De rancune et d'amitié, d'amour et de haine
    Mais une fois que la plume aura transpercer la peau
    Ou se déversera tout ses maux, dans mon corps ?
    Dans mon sang ? Dans mes veines ?
    Alors...Ces mots feront éclater ma chaire
    Déchirerons mes veines, craquellerons ma peau
    Décimerons mon âme, bref, ferons voler mon armure,,,
    Formerons des frontière, comme se formes les nations
    Et ces mots se feront la guerre comme le bloc Est et Ouest
    Sans parler des embargo entre mon cœur et mon corps
    Et sur mon squelette...Des factions ennemies
    Des guerre de tranchées a l'intérieur...Au plus profond
    Et naitra une confusion, un sentiment d'abandon
    A cause de cette terrible diffusion...
    Alors au lieu d'éclater l'œdème, je l'apaise
    J'applique du baume, celui de la suffisance
    Puisque il est bien assez relaxant de se croire a l'abri
    Ou alors le baume de la mélancolie, malgré qu'elle soit amère
    Elle peut être jolie lorsqu'elle est détourne de belle manière
    Je voulais parler de cette stupidité, de cette croyance
    Que j'ai au sujet des mots déposé ça et là
    Qu'avais-je cru en écrivant ce texte
    Que j'aurais fait le tour de la question ?
    Mais ce sont les questions qui m'entoure,
    Tout ce que je sais...
    Peut importe en fin de compte ce que je sais
    L'important est ce que j'ignore, ce que je cache
    Ce que je ment a moi même, ce que j'amadoue avec mon argent
    J'ai finis par écrire un texte, mais...
    Ce sont les mots qui m'ont décris ce soir
    C'est la plume qui a parler de moi
    C'est la feuille qui s'est moqué de moi
    Mais a qui faire confiance alors ?
    A qui pardonner ?
    Et si je froissait la feuille alors
    Serait-ce une solution ?
    Je ne sais guère
    Je n'ai plus d'encre,,,,il me reste du sang
    Je n'ai plus de feuille, il me reste ma peau
    Allons, un pas de plus
    J'avance dans la chaire de mon ombre
    Ce fantôme ivre qui me montre du doigt
    Allez un dernier vers...
    Tenardier tu sais ce qu'il te reste a faire...

    Chaarar,
    Je n'ai que mes mots pour pleurer...

  • #2
    merci mon grand....

    parle sans cesse charaar , nous somme là a t'ecouter ...ne s'arrete pas de parler car le silence nous tue..
    Quand on aime, ou bien l’on n’a point de peine, ou bien l’on aime jusqu'à sa peine.
    Saint augustin

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    • #3
      Mon ame a vagabondé à travers tes lignes Chaarar..... j'ai failli me perdre

      Que dire? comme d'hab un merci pour le partage

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      • #4
        chaarar, une merveille, chacun; chacune peut se retrouver dans ce que tu écrit. c est mon cas.merci

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        • #5
          un texte "sans histoire ni leçons, sans morale ni ambitions" et pourtant un texte si émouvant, des mots simple pour décrire, pour écrire, pour dire ce qu'on a sur le coeur, un texte qui m'a touchée du début jusqu'à la fin, ou chaque mot, chaque lettre s'est imprégné au fond de moi, de mon coeur, de mon âme...merci le grand pour ce magnifique texte
          Désormais je compte les jours...pour te retrouver mon amour...

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          • #6
            Merci a vous, merci 1000 fois
            Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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            • #7
              Un vagabondage qui a fait son bonhomie de chemin l'âme souriante et l'esprit sans contrainte...
              "C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attend jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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              • #8
                J’aime te lire, et quand j'ai vu le texte long j'vais la flemme de le faire

                mais dès que j'ai entamé la lecture sans me rendre compte je me

                retrouvais au dernier vers !

                des idées et des pensées brutes un charme unique !

                Merci chaarar
                une chose n'a pas de valeur parce qu'elle est chère, mais elle est chère parce qu'elle a une valeur!

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                • #9
                  Encore un coup de pinceau de l'artiste, qui ne laisse pas le lecteur indifférent.
                  On est emporté dans les méandres de tes idées, parfois claires, parfois obscures mais qui ont se don de ne laisser personne se perdre entre les mots, entre les lignes et c'est cela qui fait la force de ton texte, l'ami.
                  Une bonne ballade que je viens de faire dans tes vagabondages, en te lisant et j'ai aimé ma lecture...
                  Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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