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Les pas que l’on n’entend pas

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  • Les pas que l’on n’entend pas

    Les pas que l’on n’entend pas
    Sont ceux que je murmure
    la nuit aux étoiles
    Ce sont des pas vers toi

    Je reste immobile
    courant vers cet astre
    Mes pas ne me suivent pas
    Je reste là planté comme un piquet
    Murmurant la tendresse
    Qui la nuit borde mes pas
    Ce sont des pas vers toi

    Le ciel est incertain,
    Il s’est tu ce matin
    A l’ombre d’une étoile
    Je m’étais endormis
    Murmurant des paroles inexplicables
    A l’ombre de la nuit

    Murmures sans faim que mon visage dépeint

    Mes pas que je ne fais pas
    Sont ceux vers mon chagrin
    Il s’est enfui soudain
    Je l’ai vus ce matin
    Il est repartis je crois,
    Chassé dès la lueur de l’aube
    Mes pas me mènent vers toi

    Le ciel couleur d’étoile
    s’est éloigné ce matin
    Me reste l’ombre diaphane
    De mon silence sans cris
    Me reste que quelques pas
    Que je murmure vers toi
    Des pas si doux feutrés
    Ils sont à peine chuchotés

    Je marche encore tout bas
    La lanterne dans mon cœur
    Ne reste qu’une étoile accrochée
    Comme un chandelle
    Lumière
    Jamais usé mon cœur va se briser

    Lumière de mon doux cœur
    Brillant comme une fusée
    Qui va bientôt s’envoler
    Vers toi ça je le sais

    morjane
    14/06/04

  • #2
    Mes pas légers et sourds
    suivent ton chemin
    jusqu'au petit jour
    je crois en mon destin.
    Je me laisse guider par la lumiére
    qui me raménera à lui
    Je suis préte à traverser la terre
    pour retrouver l'amour de ma vie.

    Azul morjane,

    merci pour ton doux poéme, bonne aprés-midi.

    Commentaire


    • #3
      Azul Schérazade,

      Merci de m'accompagner
      d'un doux pas léger
      Alors belle soirée :smile:

      Commentaire


      • #4
        Pour la dérniére fois , je l'aurais fait ce pas ,
        Par le petit chemin escarpé , dérriére la station de tram ,
        Bizarre , mais tout est si lourd , pesant
        Retarder l'échéance , ne pas arriver devant la porte ,
        Ne jamais arriver , pour ne pas rompre ,
        Le fil est pourtant bien coupé ,

        Le pas , le dernier ,
        Celui que l'on redoute ,
        Le pas que l'on fera , pour tirer le rideau , une révérance !
        Que l'on craindra , mais qu'il faudra faire !

        Bizarre !
        Le chemin vers le tram est plus long ,
        Sinueux tout à coup , les jambes ne me portent plus !
        Un banc , dieu , merci !
        Sinon c'était la position horizontale ,
        Des lumiéres partout , dans la tête , à minuit ,
        Mal au crâne , dormir pour ne plus se réveiler
        Des bruits partout ,
        Une fanfarre , le tram , un bateau pour aller où ?

        Ce pas qui m'aura éloigné de chez toi , de toi !

        Saïd june 15

        PS: Morjane , j'éspére n'avoir pas trop déformé la pensée de ton poéme initial , que je trouve , tjs aussi émouvant !

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        • #5
          Azul Saïd,

          Ah!! C'est magnifique. J'aime tout à fait ce que tu as écrit. C'est parfait.

          Merci :biggrin:

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