bonsoir mes amis, je suis française, mais algérienne de coeur. L'année dernière, je me suis rendue pour la première fois en Algérie et je suis tombée sous le charme du pays, de son peuple, bref, j'ai trouvé les miens.
Je sais que les Algériens ont vécu des années noires, c'est pour eux que j'ai écris ce poème.
L'Algérienne,
Moi qui ne suis qu'une étrangère,
Moi qui n'ai que des paroles profanes à t'offrir,
Je te dédie ce poème.
A toi, l'ombre des martyrs,
A toi, peuple fier
A toi qui n'as jamais courbé l'échine
Sous le joug de ceux qui voulaient t'asservir.
A toi qui offres au monde
Le spectacle de ta souffrance,
A toi la mère dont le coeur enfle
De voir à genoux les fils que tu as portés
J'aimerais un instant
Effleurer ton épaule
Quand la lutte devient plus âpre,
Te prêter mon sang dans ton agonie
Panser tes blessures
Et apaiser ta mémoire meurtrie
Laisser les voix de l'espoir
Couvrir tes cris de douleur
Et poser sur ton front brûlant
Les ailes de la paix,
Faire reposer ton âme
Dans le coeur des Aurès
Et apaiser la peine de ceux
Qui ont vu à chaque instant
Plier ton corps d'argile
A l'aube,
Je suis allée
Graver dans l'écorce des arbres,
Un mot
En souvenir de toi,
Et au coucher du soleil,
Nous avons fait résonner ton nom
A l'aide de douces syllabes
Nous avons crié :
El-Jazahir.
Anastasia
Je sais que les Algériens ont vécu des années noires, c'est pour eux que j'ai écris ce poème.
L'Algérienne,
Moi qui ne suis qu'une étrangère,
Moi qui n'ai que des paroles profanes à t'offrir,
Je te dédie ce poème.
A toi, l'ombre des martyrs,
A toi, peuple fier
A toi qui n'as jamais courbé l'échine
Sous le joug de ceux qui voulaient t'asservir.
A toi qui offres au monde
Le spectacle de ta souffrance,
A toi la mère dont le coeur enfle
De voir à genoux les fils que tu as portés
J'aimerais un instant
Effleurer ton épaule
Quand la lutte devient plus âpre,
Te prêter mon sang dans ton agonie
Panser tes blessures
Et apaiser ta mémoire meurtrie
Laisser les voix de l'espoir
Couvrir tes cris de douleur
Et poser sur ton front brûlant
Les ailes de la paix,
Faire reposer ton âme
Dans le coeur des Aurès
Et apaiser la peine de ceux
Qui ont vu à chaque instant
Plier ton corps d'argile
A l'aube,
Je suis allée
Graver dans l'écorce des arbres,
Un mot
En souvenir de toi,
Et au coucher du soleil,
Nous avons fait résonner ton nom
A l'aide de douces syllabes
Nous avons crié :
El-Jazahir.
Anastasia
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