Le vieil homme et le village
Ecris sur une feuille morte
Les derniers mots d’un vieux chevronné de la vie
Qui vit la naissance de cet ancien village
Ha ! Les temps ont passé,
Je ne reconnais plus les pâturages
Comme je ne reconnais guère les visages
De mes propres petits enfants
Qui me rappellent les jeunesses perdues
Jadis les hommes partaient à l’aube
Combattre le feu par le feu
D’autres arpentaient les montagnes rudes
Piochaient les pierres solides et les ramènent sur le dos
De nos précieuses bêtes
Ha ! Combien elles étaient coriaces nos chères bêtes
Les ânes et les mules, je leurs rends hommage !
Tu vois ces pierres, elles ont ratifié nos vielles bâtisses
Chacune d’elle porte l’empreinte d’une main des tes aïeux
Les maisons de terre et les routes intrépides
Jadis, elles me connaissent
Même si j’ai pris les rides de mon âge
Je les parcours de la même vigueur
Écoutant encore les chants des femmes
A la récolte du blé et d’orge
Au lavage de la laine dans la rivière
Comme à la cueillette des olives
Les hommes et leurs fermes
C’était comme un mariage
Chaque son me vient comme un appel
Ecris de ton ancre bleue comment le ciel était clément
Les champs et les vergers verdoyaient tendrement
Je cueilli mes figues à travers ma fenêtre
Est-ce grâce à tous les sacrifices de bœufs et moutons
Dans la « Timechret » le partage de la viande entre familles
Etait plus équitable
Que les balances de nos jours au marché
Ecris comment nos grandes dames d’une sage expérience
Sillonnaient les prairies à la quête des plantes curatrices
Qu’elles connaissent viscéralement
C’est grâce à elles que tant de males inconnus
Ont été guéris et trouvent soulagement
Aujourd’hui on me tend ces nombreux médicaments au gout amer
Moi qui, la saveur du miel et l’huile d’olive
Etaient mes seuls breuvages naguère
Ecris …
Ecris combien d’histoires et de malheur
Des souffrances de gens qui nous ont quittés
Les mémoires s’effacent de jour en jour
Les hommes oublis la peur et recommencent leurs erreurs
Nous avons défrichis les chemins vers le sillage
A vous mon enfant de les entretenir au jour le jour
Car les stèles et autres tombes ne sont qu’un souvenir
Mais en toi, doit battre le cœur de ton village
A la mémoire de mon cher oncle Lhadj Amar
P0str@
Ecris sur une feuille morte
Les derniers mots d’un vieux chevronné de la vie
Qui vit la naissance de cet ancien village
Ha ! Les temps ont passé,
Je ne reconnais plus les pâturages
Comme je ne reconnais guère les visages
De mes propres petits enfants
Qui me rappellent les jeunesses perdues
Jadis les hommes partaient à l’aube
Combattre le feu par le feu
D’autres arpentaient les montagnes rudes
Piochaient les pierres solides et les ramènent sur le dos
De nos précieuses bêtes
Ha ! Combien elles étaient coriaces nos chères bêtes
Les ânes et les mules, je leurs rends hommage !
Tu vois ces pierres, elles ont ratifié nos vielles bâtisses
Chacune d’elle porte l’empreinte d’une main des tes aïeux
Les maisons de terre et les routes intrépides
Jadis, elles me connaissent
Même si j’ai pris les rides de mon âge
Je les parcours de la même vigueur
Écoutant encore les chants des femmes
A la récolte du blé et d’orge
Au lavage de la laine dans la rivière
Comme à la cueillette des olives
Les hommes et leurs fermes
C’était comme un mariage
Chaque son me vient comme un appel
Ecris de ton ancre bleue comment le ciel était clément
Les champs et les vergers verdoyaient tendrement
Je cueilli mes figues à travers ma fenêtre
Est-ce grâce à tous les sacrifices de bœufs et moutons
Dans la « Timechret » le partage de la viande entre familles
Etait plus équitable
Que les balances de nos jours au marché
Ecris comment nos grandes dames d’une sage expérience
Sillonnaient les prairies à la quête des plantes curatrices
Qu’elles connaissent viscéralement
C’est grâce à elles que tant de males inconnus
Ont été guéris et trouvent soulagement
Aujourd’hui on me tend ces nombreux médicaments au gout amer
Moi qui, la saveur du miel et l’huile d’olive
Etaient mes seuls breuvages naguère
Ecris …
Ecris combien d’histoires et de malheur
Des souffrances de gens qui nous ont quittés
Les mémoires s’effacent de jour en jour
Les hommes oublis la peur et recommencent leurs erreurs
Nous avons défrichis les chemins vers le sillage
A vous mon enfant de les entretenir au jour le jour
Car les stèles et autres tombes ne sont qu’un souvenir
Mais en toi, doit battre le cœur de ton village
A la mémoire de mon cher oncle Lhadj Amar
P0str@

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