Où est ma terre ?
Tu dois t’intéresser à ton prochain
Pour pensé à lui chaque demain
Comme une chanson triste et son refrain
Pour te dire que toi tu es déjà lointain.
Le souvenir des vacances en famille
En Algérie près des tiens en Kabylie
Sans pouvoir toucher les jolies filles
Mais palper la misère de tes amis.
La douleur au cœur et aux yeux
Des tiens que tu n’as pas vu grandir
Sans compter ceux déjà au cieux
Qui ton pas dit adieu avant de partir.
Toi dans ton triste confort
Tu es chargé de remords
Sans ta famille comme décor
Pour nous rejoindre ; la mort.
Comme ta maman qui te dit dort
Pour que demain tu sois fort
Et de cette flatterie ressort
L’envie d’y croire encore.
Avec nos souvenirs douloureux d’immigré
On est tellement bien accepté en France
Qu’on se sent toujours tellement déraciné
Même bien installé dans l’abondance.
Il parait que sait bien d’être un étranger
Dans le pays qui a donner acte de ta naissance
Et on apprécie beaucoup tes bonnes qualités
Qu’on te regarde du coin de l’œil par méfiance.
Beaucoup trop hors normes trop typées
Et ils osent dire qu’on a de la chance
Mais ils oublient qu’ici aussi on est bronzé
Mis de coté avec soin et transparence.
On fait partie lamentablement des oubliés
Même si on accélère la dure cadence
Ils oublient nos parents sacrifiés
Et de leur attitude s’inscrit notre souffrance.
Un jour il faudra repartir dans un linge blanc
Dans un pays qui ne nous a pas vu grandir
Pour finir sa vie sans tâches de sang
Sans étrangler ceux qui veulent nous maudire.
Par leur propos raciste et troublant
Qu’on se rappelle mais qu’on ose pas dire.
On a toujours préféré les bons moments
Qui font souvenirs avec de larges sourires.
Déjà qu’on existe pas
On est déjà plus la
Même déjà la
On ne nous voit pas.
Il m’attend déjà mon petit coin de cimetière
En haut de la montagne largement isolé
Rejoindre ma famille d’un air fière
On pourra alors m’ensevelir, m’enfermé.
Sans oublié un petit brun de prière
Pour enfin goûter librement à ma belle terre.
Mon corps dissipé de toutes ses misères
Dans la terre que dévore déjà mes frères.
On pourra tous ce régalé
Sans plus de soucis
Plus rien n’a pensé
On sera tous au Paradis.
Oaziz
:smile: :smile:
Tu dois t’intéresser à ton prochain
Pour pensé à lui chaque demain
Comme une chanson triste et son refrain
Pour te dire que toi tu es déjà lointain.
Le souvenir des vacances en famille
En Algérie près des tiens en Kabylie
Sans pouvoir toucher les jolies filles
Mais palper la misère de tes amis.
La douleur au cœur et aux yeux
Des tiens que tu n’as pas vu grandir
Sans compter ceux déjà au cieux
Qui ton pas dit adieu avant de partir.
Toi dans ton triste confort
Tu es chargé de remords
Sans ta famille comme décor
Pour nous rejoindre ; la mort.
Comme ta maman qui te dit dort
Pour que demain tu sois fort
Et de cette flatterie ressort
L’envie d’y croire encore.
Avec nos souvenirs douloureux d’immigré
On est tellement bien accepté en France
Qu’on se sent toujours tellement déraciné
Même bien installé dans l’abondance.
Il parait que sait bien d’être un étranger
Dans le pays qui a donner acte de ta naissance
Et on apprécie beaucoup tes bonnes qualités
Qu’on te regarde du coin de l’œil par méfiance.
Beaucoup trop hors normes trop typées
Et ils osent dire qu’on a de la chance
Mais ils oublient qu’ici aussi on est bronzé
Mis de coté avec soin et transparence.
On fait partie lamentablement des oubliés
Même si on accélère la dure cadence
Ils oublient nos parents sacrifiés
Et de leur attitude s’inscrit notre souffrance.
Un jour il faudra repartir dans un linge blanc
Dans un pays qui ne nous a pas vu grandir
Pour finir sa vie sans tâches de sang
Sans étrangler ceux qui veulent nous maudire.
Par leur propos raciste et troublant
Qu’on se rappelle mais qu’on ose pas dire.
On a toujours préféré les bons moments
Qui font souvenirs avec de larges sourires.
Déjà qu’on existe pas
On est déjà plus la
Même déjà la
On ne nous voit pas.
Il m’attend déjà mon petit coin de cimetière
En haut de la montagne largement isolé
Rejoindre ma famille d’un air fière
On pourra alors m’ensevelir, m’enfermé.
Sans oublié un petit brun de prière
Pour enfin goûter librement à ma belle terre.
Mon corps dissipé de toutes ses misères
Dans la terre que dévore déjà mes frères.
On pourra tous ce régalé
Sans plus de soucis
Plus rien n’a pensé
On sera tous au Paradis.
Oaziz
:smile: :smile:
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