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Il n' ya que la flamme d;un poete pour animer les coeurs et enflammer les esprits...
Mer ci Coucou -19,
Suz
" Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."
Je me souviens, il fût un temps
Il y a de cela plus de trente ans
J’étais un gamin au cœur vaillant
Et j’allais toujours au gré du vent
Quand j’étais un enfant
On me disait beau garçon
C’est vrai que j’étais charmant
Et que j’avais un visage mignon
De beaux yeux et un sourire séduisant
Le sourire d’un enfant
Je courais pieds nus dans les champs
Bien que je prenais le sein de maman
Mais je m’en moquais éperdument
Du moment que j’étais content
J’étais juste un enfant
Je ne connaissais ni tristesse ni tourment
Et même si on me grondait très souvent
En me faisant mille et un sermons
Je gardais toujours cet air insouciant
Je n'étais qu'un enfant
Ô nostalgie, quand tu me prends
Je revois souvent mes amours d’antan
Quand je me prenais pour le roi lion
Alors que je n’étais qu’un bouffon
Pauvre petit enfant
Ô souvenirs de mes cinq ans
J’aimerai vous garder jalousement
Pour pouvoir savourer chaque instant
De bonheur, et rester éternellement
Ce doux petit enfant
Aujourd’hui du haut de mes quarante ans
Il m’arrive de chercher très profondément
Quelque chose de doux et de réconfortant
Que j’ai, depuis, enfoui secrètement
Dans mon petit cœur d’enfant.
Je dédie ce poème à tous ceux qui gardent encore leur enfance dans le coeur...
Merci Coucou 19........ Pas seulement un coeur d'enfant, un esprit aussi....
Mais ya un temps pour chaque chose malheureusement....... Avec le temps, on grandit et on perd un peu de ce zeste enfantin Quel chagrin!!!
Merci du partage,.. ton poeme est beau a lire et simple a comprendre.merci encore!!
Suz
" Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."
Sois certaine qu'on ne le perd pas vraiment et qu'il est toujours quelque part au fond de nous. Il est vrai que certains n'arrivent plus à voir cette lueur mais d'autres, plus chanceux et plus sensibles surtout, ont cette facilité à le retrouver, même pour un moment, pour se sentir bien quand tout va mal.
Les larmes ce sont tous ces moments passés seul
Les larmes c’est quand on marche sans savoir où aller
Les larmes c’est quand on pleure sans savoir pourquoi
Les larmes c’est un homme qui regarde un enfant sourire parce qu’il ne peut jamais en avoir
Les larmes c’est cette femme qui s’effondre en perdant le fruit de ses entrailles, la chair de sa chair
Les larmes c’est cet oreiller humide qui vous tient compagnie la nuit car personne n’est à côté de vous
C’est aussi cet oreiller humide qui reste votre seul compagnon même si quelqu’un est à côté de vous
Les larmes c’est tous ces êtres qu’on a aimé un jour et qui ne l’ont jamais su
C’est aussi tous ces êtres qu’on a aimé un jour et qui nous ont déçu
Les larmes c’est faire l’amour sans vraiment aimer
Les larmes c’est la solitude du cœur même quand on est bien entouré
Les larmes c’est quand vous apprenez la nuit que votre meilleur ami est mort dans un accident
Les larmes c’est quand votre frère est fauché par deux balles en plein cœur dans une embuscade
Les larmes c’est quand vous perdez après tant d’années une grand mère bienveillante
Les larmes c’est quand vous dites adieu pour toujours à ceux que vous aimez
Les larmes c’est quand vous êtes sur leurs tombes et que vous touchez la terre qui les couvre
Les larmes c’est quand vous savez que ça sera le seul contact que vous aurez désormais avec eux
Les larmes c’est cet homme qui a tout perdu même son respect pour lui même
Les larmes c’est quand vous lisez un verset et qui vous interpelle pour la première fois
Les larmes c’est quand vous priez Dieu dans la profondeur de la nuit pendant que les autres dorment
Les larmes c’est le fardeau de tant d’années de péché qui vous courbe l’échine
Les larmes c’est ce cœur gonflé de peine et de chagrin et qui vous fait mal
Les larmes ce sont tous ces souvenirs qu’on garde au fond de nous
Les larmes ce sont tous ces rêves qu’on ne pourra jamais vivre
Les larmes c’est de savoir que vous ne vous pardonnerez jamais d’avoir blessé un vieux père
C’est aussi de savoir que vous n’aurez jamais le pardon d’une mère offensée
Mais les pires larmes ce sont celles qui n’arrivent jamais à être versées.
" Les pires sont celles que l'on arrive a jamais verser " parce qu'elles sont des larmes muettes, reflet d;une douleur profonde..Je crois avoir vu ces larmes muettes chez les enfants affectes par des malformations cardiaques congenitales, qui viennent d'etre operes et qui ne peuvent meme plus crier ,pleurer et gemir tant leur douleur est a troce!!!
merci Coucou 19, c;'est poignant et emouvant ton partage!!!
" Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."
-Pourquoi pleures-tu mon enfant?
-Mon père me manque énormément.
-Mais nous mourrons tous un jour, vois-tu! .
-Je sais, mais moi je ne l'ai pas connu .
-Viens-là, je vais te raconter comment ton père est mort et comment il a vécu...
Mon fils, sache que ton père était vaillant
De ces hommes qu'on ne rencontre pas souvent
Mais qu'une fois fait, on n'oublie pas vraiment
Mon fils, ton père sera toujours présent
Dans nos coeurs et dans nos mémoires, vivant
Sache que ton père était un homme pieux
Qui faisait du bien et connaissait Dieu
Il jeûnait en silence et était toujours en prière
Même si de loin, il n'en donnait pas l'air
Moi, je l'ai toujours connu joyeux
Avec sa magie, il rendait les gens heureux
Il ne tenait, ô jamais, rancune
Sa bonté était sa seule fortune
Mais quand, un jour, le ciel est devenu gris
Dès lors, on ne distinguait l'ami de l'ennemi
Et bien que nous étions au bord de l'hécatombe
Lui, ne pût accepter qu'on tombe
Hélas, le destin a voulu qu'il en soit ainsi
Qu'il meurt en défendant sa patrie
Et si deux balles assassines l'ont touché
Il ne fût, le moins du monde, humilié
Et pendant que le souffle, lentement, le quittait
Il ne cessait de prier Dieu et de le louer
Et qu'enfin, quand son heure est venue
Il sourit humblement et puis mourût
Depuis, les choses ne sont plus les mêmes
Nos coeurs sont tristes et nos visages blêmes
Les fleurs sont fanées et les couleurs ont terni
Mais je sais que le Seigneur, là-haut, le bénit.
Dis-toi que si, hélas, tu as perdu un père
Désormais, moi aussi j'ai perdu un frère
Mon enfant, il faut que tu sois fier
Reprends son chemin et n'aie plus peur
Enfin, rappelle à tous ceux qui vivent ici-bas
Qu'on peut se flatter d'être de ces hommes là
Et si, toutefois, cela ne suffisait pas
Dis leur, juste, qu'un Homme est passé par là.
Ce poème est un hommage à la mémoire de mon ami et frère A.B tué par deux balles en plein coeur en ce même mois de l'année 1996.
merci de nous faire part de cet hommage a ton ami defunt... Il est vrai que la mort n;arrange jamais et derange toujours... surtout quand on perd un ami et un frere mais il est mort en dignite et non pas comme un lache Que Dieu laccueille dans son paradis et te donne a toi la grace de la serenite
Merci encore,
Ton amie S,
" Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."
Je trouve tes poèmes très poignants et très profonds, tu arrives à transmettre tes émotions qui un jour ou l'autre ont été les nôtres à tous...
Je t'encourage vivement à nous faire partager tes états d'âme.
ps; llah yerhem ton ami/ frère et que le bon Dieu lui fasse miséricorde.
Je vis de sorte que personne ne se réjouisse de ma mort ..
.................................................. .................................
Llah yerhmek notre rico.
Bonjour mon amie et merci pour ton témoignage. Tu es toujours fidèle comme je te connais.
La revanche,
Je te remercie également pour ton soutien et tes encouragements et t'invite, dans cet espace, à exprimer tes sentiments et partager avec nous tes rêves, dès que tu en ressens le besoin.
Où êtes vous passés mes amis, mes frères, mes soeurs
Ne reste-t-il donc de vous, que ces ombres solitaires!
Où est passée cette joie qui, jadis, flottait dans l'air
Où sont donc ces chérubins, si chers à mon coeur
Pourquoi n'ai-je pas entendu leurs cris, leurs rires, leurs pleurs
Où êtes-vous! Répondez! Qui sont ces fantômes qui me font peur?
Parlez! Juste murmurez! Dissipez mon angoisse, ma frayeur
Répondez moi! Je suis revenu, là, dans cette cité, où j'erre
Seul, entre ses murs froids, ses remparts, ses couloirs funèbres
Où es-tu grand-maman, où es-tu grand-papa, où est votre douceur
Où est le pain chaud cuit sur la braise, les fruits amers
Qu'on cueillait dans les bois, parfois même avant l'heure
Serait-ce le temps, qui nous éloigne et qui nous diffère?
Serait-ce des moments si précieux, pour être si éphémères?
Répondez moi! De grâce! Mon coeur est si triste et je pleure
Mes anciens amis, mon enfance gaie, mon jardin et ses fleurs
Le parfum des roses, des jasmins, toutes ces odeurs
Ô souvenirs, Souvenirs! Revenez, égayez mon coeur
Éteignez ce feu qui me consume, calmez ma fureur
Suis-je donc si seul, en ce bas monde, sur cette terre
Pour ne trouver personne pour m'écouter, me consoler quand je pleure
Je ne puis accepter ce sort. Non! Non!... Mais que faire!
Mon Dieu! Guidez-moi, je sais que votre voie et si claire
Dans votre miséricorde, votre bonté, je crois et j'adhère
Faites que reviennent mes amis, mes frères, mes soeurs
Mes parents, ma famille, tous ces êtres si chers
Ces doux souvenirs de mon enfance, de mon village prospère
Où coulaient des jours heureux, sans malheur, sans misère
Ô oui, Une vie paisible, heureuse, meilleure
Nous étions, tour à tour, des bergers, des rois, des seigneurs
Rendez moi mon enfance, insouciance, je ne veux que ça sur terre
Je ne désire ni richesse, ni gloire, je ne veux être fier
je cherche juste mon chemin, ici-bas, mon bonheur
Tel un mendiant, un ermite s'accrochant à sa prière
Ô Seigneur! Accordez moi ça dans une dernière lueur
Juste un dernier souffle, avant que je meurs.
Musique: "Naval" composée par Yann Tiersen, Bande originale du film "Tabarly" - 2008.
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