ce poème est pour tout ceux qui souffre d'un syndrome d'alzheimer et pour ceux qui les aiment et les entourent
(nb aloïs est le prénom de mr Alzheimer qui a été le premier a décrire et à référencer la maladie)
A petit pas,
Elle suit,
Du bout des doigts,
Sa vie.
Depuis le temps,
Qu’elle l’attend,
L’oubli tenu
Est enfin parvenu.
Au fond, sans bruit,
L’ennui s’est enfui.
Elle suit derrière, toujours.
Menée sans amour.
L’histoire de sa vie,
Aussi elle l’oublie.
Aloïs s’est invité
Déférent, d’abord,
À peine remarqué,
Il occulte les abords
Du temps présent,
L’ici et le maintenant.
Sourde aux fracas de l’extérieur,
Elle se réfugie dans l’ailleurs
Fait de « peut-être », « je ne sais pas »
D’inconstance sans résistance.
Elle ne sait même plus ce qu’elle fait là !
Aloïs s’est imposé.
La mémoire effacée,
Demain n’existe jamais,
Hier est fracassé.
« Tu » ça n’existe plus,
« Je » n’est plus personne ;
L’œil présente le refus
Des mots qui ne résonnent plus.
Cette petite chose vide
Dans son ilôt de solitude
Reste soumise à Ta servitude.
Aloïs, tu prends tes habitudes.
(nb aloïs est le prénom de mr Alzheimer qui a été le premier a décrire et à référencer la maladie)
A petit pas,
Elle suit,
Du bout des doigts,
Sa vie.
Depuis le temps,
Qu’elle l’attend,
L’oubli tenu
Est enfin parvenu.
Au fond, sans bruit,
L’ennui s’est enfui.
Elle suit derrière, toujours.
Menée sans amour.
L’histoire de sa vie,
Aussi elle l’oublie.
Aloïs s’est invité
Déférent, d’abord,
À peine remarqué,
Il occulte les abords
Du temps présent,
L’ici et le maintenant.
Sourde aux fracas de l’extérieur,
Elle se réfugie dans l’ailleurs
Fait de « peut-être », « je ne sais pas »
D’inconstance sans résistance.
Elle ne sait même plus ce qu’elle fait là !
Aloïs s’est imposé.
La mémoire effacée,
Demain n’existe jamais,
Hier est fracassé.
« Tu » ça n’existe plus,
« Je » n’est plus personne ;
L’œil présente le refus
Des mots qui ne résonnent plus.
Cette petite chose vide
Dans son ilôt de solitude
Reste soumise à Ta servitude.
Aloïs, tu prends tes habitudes.
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