les ronces de ces buissons
et les épines de ces roses
m'arrachent la peau
je m'allonge fatiguée sur ce tapis rugueux
épineux et me laisse déchirer
sans rechigner
je ne ressens aucune douleur
le sang coule
je l'admire glissant sur mes membres
je joue en dessinant des maux
sa tiédeur me couvre d'une sensation
merveilleuse
mes hyènes lèchent cette texture
me nettoient le visage et mon corps
je les caresse, les admire
elles s'allongent près de moi
et surveillent mon état second
ma dérision, mon ensorcellement de la mort
je me lave de la pluie de cendre de vie
tombant et dansant légèrement
dans ce ciel sombre oublié de la lumière
les étoiles ne brillent plus
la lune s'est enfuie vers un autre univers
les corbeaux arrachent leur plumes
et me les offrent
une a une je remplume ma robe abimée
leurs becs me touchent le visage
griffé, entaillé par ces batailles vécues
je me contemple dans cette marre
dont les nénuphars rendent
mon reflet difficile
je les arrache en criant en hurlant
en insultant leur existence
et je ris de ma laideur
je souris de tristesse
je souris de vengeance
mon monde souffre la peine
qui étouffe mon cœur
un relent de roses
de ce monde parallèle
que je déteste
que je maudis
le mensonge humain
inonde l'atmosphère
des nausées apparaissent
je vomis cette puanteur
où sont mes charognes
leurs odeurs me manquent!!
lily
la diablesse!
le 01 février 2011
et les épines de ces roses
m'arrachent la peau
je m'allonge fatiguée sur ce tapis rugueux
épineux et me laisse déchirer
sans rechigner
je ne ressens aucune douleur
le sang coule
je l'admire glissant sur mes membres
je joue en dessinant des maux
sa tiédeur me couvre d'une sensation
merveilleuse
mes hyènes lèchent cette texture
me nettoient le visage et mon corps
je les caresse, les admire
elles s'allongent près de moi
et surveillent mon état second
ma dérision, mon ensorcellement de la mort
je me lave de la pluie de cendre de vie
tombant et dansant légèrement
dans ce ciel sombre oublié de la lumière
les étoiles ne brillent plus
la lune s'est enfuie vers un autre univers
les corbeaux arrachent leur plumes
et me les offrent
une a une je remplume ma robe abimée
leurs becs me touchent le visage
griffé, entaillé par ces batailles vécues
je me contemple dans cette marre
dont les nénuphars rendent
mon reflet difficile
je les arrache en criant en hurlant
en insultant leur existence
et je ris de ma laideur
je souris de tristesse
je souris de vengeance
mon monde souffre la peine
qui étouffe mon cœur
un relent de roses
de ce monde parallèle
que je déteste
que je maudis
le mensonge humain
inonde l'atmosphère
des nausées apparaissent
je vomis cette puanteur
où sont mes charognes
leurs odeurs me manquent!!
lily
la diablesse!
le 01 février 2011
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