la pluie glisse sur mon corps
danse,
ruisselle
je lève les yeux vers ce soleil noir
et je demande un peu d'aide
dans cet absolu ténébreux
chaque goutte pénètre mon âme
et lave mon esprit
je pleure ma solitude
mon être étouffe sous la pression
du remord
je respire cet air noirâtre
mes mains cherchent dans cette pénombre
ce reste de vie
cette lueur qui doit éveiller en moi
la haine d'autrui
je ne puis sourire je suis épuisée
fatiguée de croiser des regards
ignares, doter d'une débilité incontroler
d'avoir donner une conscience
a des morceaux de viande inachevés
tout autour de moi un monde à part
il faut que regagne mon manoir
je marche dans la boue
je m'enfonce jusqu'aux genoux
je dois arriver coute que coute
dans ce château ou réside Lucifer
je ne pense qu'à lui
je ne vois que lui
il m'attend les bras tendus
souriant
me guidant dans mon désespoir
un havre de paix tant désiré
je lui est offert des âmes
en échange de son amour
je ne peux concevoir un moment
sans lui
les feuilles volent dessinant dans le ciel
des formes mortuaires
tombant sans bruit dans ces marécages
j'entends au loin des pleures d'enfants
réclamant leur mère que j'ai volontairement
abandonner dans le sillage de la perdition
je ris car je ne connais comment donner la vie
j'aurai tant aimer ressentir en moi
l'enfant de cet amour perdu
mon ventre éternellement vide
ne peut et pourra me donner cette sensation
cette joie de vivre l'amour maternel
de prendre dans mes bras cet enfant
que je rêve dans mes cauchemars les plus vulnérables
je pleure en silence
mon mal être
je maudis toutes ces femmes ayant donné la vie
pour ma part je ne sais qu'engendrer la mort
viens viens
à moi....
lily
la diablesse!
le 10/02/2011
danse,
ruisselle
je lève les yeux vers ce soleil noir
et je demande un peu d'aide
dans cet absolu ténébreux
chaque goutte pénètre mon âme
et lave mon esprit
je pleure ma solitude
mon être étouffe sous la pression
du remord
je respire cet air noirâtre
mes mains cherchent dans cette pénombre
ce reste de vie
cette lueur qui doit éveiller en moi
la haine d'autrui
je ne puis sourire je suis épuisée
fatiguée de croiser des regards
ignares, doter d'une débilité incontroler
d'avoir donner une conscience
a des morceaux de viande inachevés
tout autour de moi un monde à part
il faut que regagne mon manoir
je marche dans la boue
je m'enfonce jusqu'aux genoux
je dois arriver coute que coute
dans ce château ou réside Lucifer
je ne pense qu'à lui
je ne vois que lui
il m'attend les bras tendus
souriant
me guidant dans mon désespoir
un havre de paix tant désiré
je lui est offert des âmes
en échange de son amour
je ne peux concevoir un moment
sans lui
les feuilles volent dessinant dans le ciel
des formes mortuaires
tombant sans bruit dans ces marécages
j'entends au loin des pleures d'enfants
réclamant leur mère que j'ai volontairement
abandonner dans le sillage de la perdition
je ris car je ne connais comment donner la vie
j'aurai tant aimer ressentir en moi
l'enfant de cet amour perdu
mon ventre éternellement vide
ne peut et pourra me donner cette sensation
cette joie de vivre l'amour maternel
de prendre dans mes bras cet enfant
que je rêve dans mes cauchemars les plus vulnérables
je pleure en silence
mon mal être
je maudis toutes ces femmes ayant donné la vie
pour ma part je ne sais qu'engendrer la mort
viens viens
à moi....
lily
la diablesse!
le 10/02/2011
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