C’était un soir d’orage, un obscur soir d’espoir,
Presque une courte nuit, sans drame et sans histoire.
J’vous plante le décor : c’est un petit manoir
Fait de bric et de broc, sans forme, fallait voir !
J’avance tout doucement, piétinant le gravas,
Des particules de pierre, tout en tas ça et là..
Un monticule d’effroi, sur mon cœur, immédiat,
M’étreint, me serre, m’étouffe, à chacun de mes pas.
Au fond, tapie, là bas, l’ombre d’un petit soldat ;
Sort the gun for kill, mais tient, un discours lénifiant.
J’ lui dis : « gars, tranquille, j’ai juste besoin d’air vivifiant. »
Vexé, il troque son tic tac
Et j’ reprends du tac au tac
« Va t-en, vide ton grand sac
Et prends ton vol sur le tarmac »
Il est intrigué par ce ton peu suave.
Il se voit et se comprend peu désirable,
Sourit, s’assit, m’invite d’un air plus aimable :
« Tu sais, ici, tout seul dans l’ noir, j’en bave,
Si je dors, je dîne
Même pas une sardine.
Mais ma peine s’endort
Comme ma belle encore,
Mais ma peine s’endort
Comme ma belle encore... »
Près de lui, fraîche sous la lune,
Gémit sa fleur de campanule,
Peut-être est elle blonde ou brune ?
Et là, je me sens ….ridicule….
C’est la cassure, cent déchirures ;
Puis il pleure sans censure
C’est la brûlure sans bavure
Et elle meurt. Cent ruptures.
C’était un soir d’orage, un soir de désespoir,
Une très longue nuit faite de drames et d’histoires.
Vous comprenez, pas besoin d’accessoire,
Sa dulcinée, il veille dans la nuit noire.
Presque une courte nuit, sans drame et sans histoire.
J’vous plante le décor : c’est un petit manoir
Fait de bric et de broc, sans forme, fallait voir !
J’avance tout doucement, piétinant le gravas,
Des particules de pierre, tout en tas ça et là..
Un monticule d’effroi, sur mon cœur, immédiat,
M’étreint, me serre, m’étouffe, à chacun de mes pas.
Au fond, tapie, là bas, l’ombre d’un petit soldat ;
Sort the gun for kill, mais tient, un discours lénifiant.
J’ lui dis : « gars, tranquille, j’ai juste besoin d’air vivifiant. »
Vexé, il troque son tic tac
Et j’ reprends du tac au tac
« Va t-en, vide ton grand sac
Et prends ton vol sur le tarmac »
Il est intrigué par ce ton peu suave.
Il se voit et se comprend peu désirable,
Sourit, s’assit, m’invite d’un air plus aimable :
« Tu sais, ici, tout seul dans l’ noir, j’en bave,
Si je dors, je dîne
Même pas une sardine.
Mais ma peine s’endort
Comme ma belle encore,
Mais ma peine s’endort
Comme ma belle encore... »
Près de lui, fraîche sous la lune,
Gémit sa fleur de campanule,
Peut-être est elle blonde ou brune ?
Et là, je me sens ….ridicule….
C’est la cassure, cent déchirures ;
Puis il pleure sans censure
C’est la brûlure sans bavure
Et elle meurt. Cent ruptures.
C’était un soir d’orage, un soir de désespoir,
Une très longue nuit faite de drames et d’histoires.
Vous comprenez, pas besoin d’accessoire,
Sa dulcinée, il veille dans la nuit noire.
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