Un, rien
Au début, c’était bien.
Deux, pas mieux
Mais ça bouscule un peu.
Trois, c’est là !
L’injure du bout des doigts
Quatre, l’âge où je ne comprends pas
Ce froid dans l’âtre.
Je regarde incrédule
Ces coups qu’on me hurle.
Cinq, six, sept, huit
Les années s’effritent
Les fureurs fusent,
La peur use.
Les bleus de mon cœur sont alors sur mon corps.
Perdue dans les abîmes,
Je perds la rime.
Neuf, dix, onze, douze,
La révolte gronde.
Je ne veux plus de cette honte,
Je n’en peux plus de cette honte.
Treize, quatorze, quinze, seize
Maintenant, je m’en vais
Seule ou pas, qu’importe !
Fuir est ma survie
Je veux vivre et rire
Chanter, aimer.
Je veux rire et vivre
Aimer et chanter.
Comment on fait ?
Je ne connais que la honte et la peur.
J’apprends.
Mais, les bleus de mon cœur restent toujours sur mon corps.
J’apprends.
Dix-sept, dix huit et suite …
Enfin, je ris, je vis,
J’aime et je chante.
Les années s’écoulent
Alors, paisiblement ;
Pourtant,
Les bleus de mon corps sont encore sur mon cœur
POURQUOI TU M’AS FAIT CA ?
JE N’ETAIT QU’UNE PETITE FILLE, MOI !
Un, rien,
Au début, c’était bien.
Deux, pas mieux ?
O, vieil homme ridé, abîmé,
Tu as besoin de moi, désormais.
Je t’ai tout pardonné,
Tout ?
Tout.
Femme à la besace alourdie,
Même si, les jours de pluie,
Quand les antiques bleus de mon corps sont parfois sur mon cœur,
Quand je pleure à l’intérieur,
J’avance et je lutte.
J’ai compris que ce n’était pas de ma faute
J’avance et je lutte, sereinement,
Fière et forte, j’avance en tendresse.
Au début, c’était bien.
Deux, pas mieux
Mais ça bouscule un peu.
Trois, c’est là !
L’injure du bout des doigts
Quatre, l’âge où je ne comprends pas
Ce froid dans l’âtre.
Je regarde incrédule
Ces coups qu’on me hurle.
Cinq, six, sept, huit
Les années s’effritent
Les fureurs fusent,
La peur use.
Les bleus de mon cœur sont alors sur mon corps.
Perdue dans les abîmes,
Je perds la rime.
Neuf, dix, onze, douze,
La révolte gronde.
Je ne veux plus de cette honte,
Je n’en peux plus de cette honte.
Treize, quatorze, quinze, seize
Maintenant, je m’en vais
Seule ou pas, qu’importe !
Fuir est ma survie
Je veux vivre et rire
Chanter, aimer.
Je veux rire et vivre
Aimer et chanter.
Comment on fait ?
Je ne connais que la honte et la peur.
J’apprends.
Mais, les bleus de mon cœur restent toujours sur mon corps.
J’apprends.
Dix-sept, dix huit et suite …
Enfin, je ris, je vis,
J’aime et je chante.
Les années s’écoulent
Alors, paisiblement ;
Pourtant,
Les bleus de mon corps sont encore sur mon cœur
POURQUOI TU M’AS FAIT CA ?
JE N’ETAIT QU’UNE PETITE FILLE, MOI !
Un, rien,
Au début, c’était bien.
Deux, pas mieux ?
O, vieil homme ridé, abîmé,
Tu as besoin de moi, désormais.
Je t’ai tout pardonné,
Tout ?
Tout.
Femme à la besace alourdie,
Même si, les jours de pluie,
Quand les antiques bleus de mon corps sont parfois sur mon cœur,
Quand je pleure à l’intérieur,
J’avance et je lutte.
J’ai compris que ce n’était pas de ma faute
J’avance et je lutte, sereinement,
Fière et forte, j’avance en tendresse.
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