La mort

[Flona]

salam les amis,
Voilà un poéme que j'ai reçu du bon matin, j'aurai aimé vous écrire à propos de la vie de l'espoir fidele à mon caractère enjoui, mais il ne faut pas oublier que la mort est une vérité et que nul peut y échapper

Il était 4 heures du matin lorsque la mort frappa à la porte.
Qui est-ce? S'écria l'homme hébété.
Je suis l'ange de la mort. Laisse-moi donc entrer!
Alors l'homme se mit à trembler, comme pris d'une fièvre subite.
Il cria à sa femme endormie: ne le laisse pas me prendre la vie!

S'il vous plaît, Ô Ange de la mort! Laissez-moi, je ne suis pas
encore prêt.
Ma famille vit à mes dépens, de grâce, ton acte suspend.
Déjà l'ange de la mort se tenait au seuil de sa porte.
Ô mon ami, l'ordre d'Allah ne peut être différé,
Prépare-toi, pour la tombe, c'est pour maintenant.

Je te couvrirai d'or, mais épargne-moi la tombe sombre.
Pourquoi as-tu peur, ô homme, de mourir selon le voeu d'Allah?
Viens, souris-moi et ne t'attriste point, soit heureux de revenir
vers Lui.

Ô ange j'ai honte de moi, je n'avais pas le temps de penser à Allah,
Du matin au soir, je faisais ma richesse sans pensée pour ce moment.
Aux ordres d'Allah, je n'ai point obéi,
Tout comme jamais, cinq fois par jour, je n'ai prié.
Les "Ramadans" venaient, les "Ramadans" passaient,
Mais toujours sans mon repentir.
Le Hajj (pèlerinage) fut déjà obligatoire sur moi,
Mais de mon argent, je ne voulus point me départir.
La charité, j'ignorais,
Mais l'usure et l'intérêt, je m'en accaparais.
Mes engagements, j'oubliais.
L’administration, je craignais,
De ma foi, j'avais honte.
Le blâme des mécréants m’effrayait.
La détresse de mes frères m’ennuyait.
Les artifices de ce monde m'attiraient.
Les mécréants, j'imitais,
Le champagne et le vin, j'appréciais.
Les femmes m'attiraient.
Malheur sur moi!
Ô ange, accorde-moi donc un sursis.

J'ai peur, dit l'ange, que ce moment soit le dernier de ta vie .
Ne sais-tu pas, qu'à la mort, goûtera chaque âme?
Tu as vécu dans ce monde et tes parents tu as négligé,
Tandis que le mendiant, affamé, tu repoussais.
Tes filles chantent et dansent dans les boîtes de nuits.
Tes fils se sont perdus avec des femmes sans vertu ni foi.
Au lieu de procréer des musulmans,
Tu as fait de tes enfants des mécréants.
Riches, mais si pauvres!
L'appel du muezzin, tu ignorais,
Tout comme le Coran t'est étranger.
Tes promesses ne furent jamais tenu,
Et ton arme favorite était la calomnie.
Tes employés, tu sous-payais,
Et le fruit de leur travail, tu récoltais,
Jamais partagé avec le pauvre ou l'orphelin.
Les malades tu fuyais la compagnie.

Ô ange de la mort,
Je sais, j'ai honte
Que n'ai-je reçu de ta part,
Des signes, quelques avertissements,
De cette mort si imminente!

Âme misérable, le Créateur y a pourvu.
Point donc ne L'insulte, Il est parfait.
Mais à Ses signes tu restais sourd et aveugle.
Tes cheveux blancs t'annonçaient le retour...
Ta vue faiblissante t'annonçait le retour...
Ta force qui s'étiole t'annonçait le retour..
Ton échine recourbée t'annonçait le retour...
Voilà des avertissements suffisants,
Pour des gens qui réfléchissent !
Mais ta préoccupation se confinait à ce monde.
Puisque le Coran tu as ignoré,
Sache au moins alors, qu'il y était écrit
Que ce monde n'est qu'un éclair devant l'éternité.
Mais les avertissements du Coran, tu as dédaigné!
Cesse de pleurnicher, O humain!
Vers ton Créateur sera ton retour,
Car ton âme je la prends maintenant.
Le répit m'est interdit.

Un cri de l'homme et sur le sol il s'affaissa.
Son corps immobile, son visage éteint.
Il semblait se reposer, du sommeil éternel.
Son corps ne pouvait simplement plus exprimer
La douleur alors toujours intense de l'âme qu'on arrache.
La vie, des fois, peut réserver des surprises, mais jamais la mort.
Car enfin, chacun sait bien, qu'il est né... pour un jour, mourir!


Excusez-moi si je vous ai rappelé la mort car de la mort nait la vie... cette vie ici bas et la vie eternelle dans l'au delà.
J,espere vous rencontrer au paradis, le royaume du bonheur absolu et des lauréat de cette vie, nous auront inchallah l'occasion d'écrire de meilleurs poèmes , point de larmes, point de tristesse...
Prions Dieu pour que nous soyons de ceux qui vont acceuillir la mort avec sérinité et facilité, fruit d'une vie pleine de valeurs, de bien, et de vertues, amine amine amine...
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[simpson]

salut flona;
je ne l'ai pas que lu, je l'ai imprimé aussi, il est une très jolie leçon, c'est parmi les plus beaux poêmes que j'ai lu, il mérit d'être lu tous les jours. Pourquoi tu t'excuse de nous avoir rappelé la mort, moi personnellement je te remercie pour ça, tu as fait passer plein de messages, de bons messages dans un beau poême très bien fait. Baraka allahou fiki.
(ça m'a fait rappelé un peu 'nouniat al kahtani', je ne sais pas si tu connais, plusieurs dizaines de vers de poêmes en arabe, très joli qui finissent par 'noune' et où ils rappelle aux gens bcp de choses bénéfiques et essayent de les conseiller aussi pour etre plus proche de Dieu, je l'ai oublié avec l'âge! mais ça commençais ainsi:
ya mounzila el ayati oual fourkani ......)
merci encore, tu as bien su utiliser ton don et une jolie façon pour nous faire parvenir un message très interessan.

[Thirga.ounevdhou]

Sobhane Allah, C’est absolument ce que j’ai fait Simpson (je l’ai imprimer) pour pouvoir le relire a l’aise, calmement et a chaque fois que j’en aurais envies ou que je serais dans le besoin de le lire.
Ce qui est beau dans ce poème, c’est qu’il a comme on dit on Arabe, « الصورة و التضمون «
La belle apparence et le profond contenu.
Je n’ai plus rien a dire , le message est reçu, et de quelle façon, la plus belle, la plus tendre et la plus touchante qui soit.
Merci énormément de nous l’avoir rappele, vous n’avez pas a vous excuser, au contraire dieu le tout puissant vous bénira et vous compensera InChaa Allah.
Thirga,

[Rino]

Flona,
Ton poeme est effrayant!!!
je l'ai lu de tres haut et je ne le relirai plus, :22:
Ou peut etre je t'ecrirais un contre poeme ou je décrirais l'ange de mort comme je l'aime.
:biggrin:

Je plaisante Flona, je pense que ce que t'a ecrit est tellement fort que ça a traversé l'ecran de mon ordi.

[Mystérieuse]

Bonjour à tous,

Merci de me permettre de relire cette petite merveille Flona...Merveille que je connaissais déjà, mais il est toujours agréable de se rappeler des choses existentielles extrêmement profondes et primordiales...

La mort peut être appréhendée de deux façons....

Il est vrai qu'elle porte avec elle son lot de tristesse, de regrets et de peurs...Comme une angoisse sourde, elle nous taraude, et rode.. Son spectre plane au-dessus de nos âmes impuissantes devant sa volonté divine....

Mais la mort, dans le fond, n'est ni une fin en soi ni une fin tout court...je dirais plutôt que la mort, c'est le bout de la vie...Et lorsqu'elle vient frapper à notre porte, c'est que Dieu, dans sa grande bonté, a décidé de nous rappeler à lui, libérant ainsi notre âme de sa prison corporelle, lui permettant d'aller vers sa lumière...

Bien sûr, ceux qui nous survivent, devront vivre avec ce manque affectif que notre disparition aura créée...Mais qu’est ce que l’espace d’une vie, si ce n’est une seconde face à l’éternité qui suit… :wink: