Bonjour à nouveau à tous,
Ce poème va faire contraste avec ce que j'ai l'habitude d'écrire...Mais, tout comme Morjane, je ne perds jamais de vue certaines tristes réalités, et il arrive que les mots montent si fort en moi que j'éprouve un besoin vital de les mettre par écrit....Voilà ce que cela donne aujourd'hui...
************************************************** ***********
Rezki a 7 ans, son regard brille d’une parfaite innocence
Son sourire ingénu est empreint d’une grande insouciance
Lorsqu’il jouit des plaisirs qu’apporte l’enfance
La joie, la gaieté sont ses principales substances
Un jour pourtant, le monde qu’il croyait enchanté change de couleur
Son esprit enfantin ne comprend pas sa nouvelle humeur
Palpable est l’atmosphère de peur
Autour de lui il n’y a plus que malheur, douleur et pleurs
Rezki, est terrifié, sa maman ne cesse de trembler
Dès qu’elle entend les bombes tombées
Pétrifiée, souvent elle se met à pleurer
Devant son impuissance à le protéger
Il reste sans réponse devant ce monde de désolation
Dans ses yeux d’enfant se lit une totale incompréhension
Il se sent peu à peu guidé vers les sentiers de la perdition
Où tout n’est plus que ruine et soldats en faction
Hier encore, il jouait avec son meilleur ami Ali
Il n’a pas très bien saisi pourquoi aujourd’hui, la maman d’Ali
S’est jetée à corps perdu dans les bras de sa mère en poussant des cris d’agonie
Réclamant à corps et à cri l’être le plus précieux de sa vie, Ali
Il ne savait pas qu’il était parti loin
Ses pensées enfantines sont convaincues qu’il reviendra demain
Et qu’ils pourront à nouveau jouer sur les chemins
Comme ils l’ont toujours fait depuis les temps lointains
Pour échapper à cette scène macabre, il sort avec sa triste mine
Se laisse vite envahir par une attitude mutine
Que sa candeur d’enfant explique d’une façon malicieuse et coquine
Puis, à terre, surpris, égaré, Rezki incrédule, refuse de penser aux mines..
Sa mère en sanglots, le prend dans ses bras, le serre fortement
Voulant retenir au prix de sa vie, le souffle de son petit
Elle prie avec toute la ferveur du monde, que Dieu lui laisse son enfant
Dans un dernier soupir, Rezki s’envole vers sa dernière demeure, dans une légère infinie
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....vous l'aurez compris, je dénonce ici, l'enfance bafouée et meurtrie, chose inacceptable, insupportable... tout comme la souffrance de tout être humain digne de ce nom...Et cela devient encore plus révoltant lorsque que les victimes sont des enfants innocents et impuissants face à la dictature des grands...
Ce poème va faire contraste avec ce que j'ai l'habitude d'écrire...Mais, tout comme Morjane, je ne perds jamais de vue certaines tristes réalités, et il arrive que les mots montent si fort en moi que j'éprouve un besoin vital de les mettre par écrit....Voilà ce que cela donne aujourd'hui...
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Rezki a 7 ans, son regard brille d’une parfaite innocence
Son sourire ingénu est empreint d’une grande insouciance
Lorsqu’il jouit des plaisirs qu’apporte l’enfance
La joie, la gaieté sont ses principales substances
Un jour pourtant, le monde qu’il croyait enchanté change de couleur
Son esprit enfantin ne comprend pas sa nouvelle humeur
Palpable est l’atmosphère de peur
Autour de lui il n’y a plus que malheur, douleur et pleurs
Rezki, est terrifié, sa maman ne cesse de trembler
Dès qu’elle entend les bombes tombées
Pétrifiée, souvent elle se met à pleurer
Devant son impuissance à le protéger
Il reste sans réponse devant ce monde de désolation
Dans ses yeux d’enfant se lit une totale incompréhension
Il se sent peu à peu guidé vers les sentiers de la perdition
Où tout n’est plus que ruine et soldats en faction
Hier encore, il jouait avec son meilleur ami Ali
Il n’a pas très bien saisi pourquoi aujourd’hui, la maman d’Ali
S’est jetée à corps perdu dans les bras de sa mère en poussant des cris d’agonie
Réclamant à corps et à cri l’être le plus précieux de sa vie, Ali
Il ne savait pas qu’il était parti loin
Ses pensées enfantines sont convaincues qu’il reviendra demain
Et qu’ils pourront à nouveau jouer sur les chemins
Comme ils l’ont toujours fait depuis les temps lointains
Pour échapper à cette scène macabre, il sort avec sa triste mine
Se laisse vite envahir par une attitude mutine
Que sa candeur d’enfant explique d’une façon malicieuse et coquine
Puis, à terre, surpris, égaré, Rezki incrédule, refuse de penser aux mines..
Sa mère en sanglots, le prend dans ses bras, le serre fortement
Voulant retenir au prix de sa vie, le souffle de son petit
Elle prie avec toute la ferveur du monde, que Dieu lui laisse son enfant
Dans un dernier soupir, Rezki s’envole vers sa dernière demeure, dans une légère infinie
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....vous l'aurez compris, je dénonce ici, l'enfance bafouée et meurtrie, chose inacceptable, insupportable... tout comme la souffrance de tout être humain digne de ce nom...Et cela devient encore plus révoltant lorsque que les victimes sont des enfants innocents et impuissants face à la dictature des grands...
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