Mots cléments, mots sucrés, mots satinés
Peignent sur le vent un factice arc-en-ciel
Mots acerbes, mots amers, mots écornés
Grattent d’ores et déjà la toile artificielle
Que la vie est délicieuse, allègre et belle !
Nulle infortune à l’horizon n’épie, ne guette !
Le printemps, dans les cœurs, est éternel
Qui a dit que cessait le chant de l’alouette ?!
Délecte-toi tant que songe encore te berce
Niaise et stupide rêveuse au fallacieux flair !
Car risque de te terrasser le réveil qui gerce
Lorsque de la vie tu percevras l’âme de veuglaire !
Pourquoi tant de défaitisme, dis, toi l’aigrie ?
N’entrevois-tu donc pas le halo qui te choie ?
Quand bien même la rancœur, ton âme assombrit
Tes yeux ouvre ! La lumière ranimera tes émois
Se puisse-t-il que tant de crédulité encore subsiste
En ces temps où le mal, partout, est souverain ?
Pitié pour toi je voue ô piteuse et misérable altruiste
Qui, le vent flâneur et guinchant poursuis en vain !
Entre espoir et désespoir, les mots tous remous
Au sein de l’âme hagarde se livrent escarmouche !
D’uns mielleux et clinquants, en aguichants caramels mous
D’autres acrimonieux et sombres dont l’écho effarouche
Auront gain de cause ceux-ci ou ceux-là, on s’en moque
Car de toute façon ce seront toujours les mots !
Mots futiles, mots vitreux, en caftans ou en loques
Au vent seront semés, saisissez donc à demi-mot !
:22::22:
Peignent sur le vent un factice arc-en-ciel
Mots acerbes, mots amers, mots écornés
Grattent d’ores et déjà la toile artificielle
Que la vie est délicieuse, allègre et belle !
Nulle infortune à l’horizon n’épie, ne guette !
Le printemps, dans les cœurs, est éternel
Qui a dit que cessait le chant de l’alouette ?!
Délecte-toi tant que songe encore te berce
Niaise et stupide rêveuse au fallacieux flair !
Car risque de te terrasser le réveil qui gerce
Lorsque de la vie tu percevras l’âme de veuglaire !
Pourquoi tant de défaitisme, dis, toi l’aigrie ?
N’entrevois-tu donc pas le halo qui te choie ?
Quand bien même la rancœur, ton âme assombrit
Tes yeux ouvre ! La lumière ranimera tes émois
Se puisse-t-il que tant de crédulité encore subsiste
En ces temps où le mal, partout, est souverain ?
Pitié pour toi je voue ô piteuse et misérable altruiste
Qui, le vent flâneur et guinchant poursuis en vain !
Entre espoir et désespoir, les mots tous remous
Au sein de l’âme hagarde se livrent escarmouche !
D’uns mielleux et clinquants, en aguichants caramels mous
D’autres acrimonieux et sombres dont l’écho effarouche
Auront gain de cause ceux-ci ou ceux-là, on s’en moque
Car de toute façon ce seront toujours les mots !
Mots futiles, mots vitreux, en caftans ou en loques
Au vent seront semés, saisissez donc à demi-mot !
:22::22:
Clin d'oeil à Nuits-bleu.
Commentaire