Il y a des jours exaspérée, je me dis
C'est trop, je vais le faire et tant pis
Cette situation ne peut pas continuer
Il est grand temps de m'en détacher
Cela fait des années que je l'endure
J'ai essayé de le cacher, je vous jure
De le maquiller, le parer, le travestir
C'est fini, je ne peux plus le subir
Que de fois, j'ai été humiliée, gênée
Au hammam, à la plage, en décolleté
Les remarques et les railleries d'autrui
M'ont affligée et fait sangloter la nuit
Dieu sait que je ne peux absolument rien
Faire moi-même contre ce malheur freudien
De grâce, épargnez-moi ces airs angéliques
Je n'ai pas choisi ce corpuscule fatidique
Me suis-je un jour lamentée auprès de vous
Vous ai-je imploré de l'aide, ô cœurs filous
Rangez-moi ce petit bout de la lorgnette
Regardez ailleurs que sous mon épaulette
Tout doux, ma belle, passe outre ces insipidités
Pense à demain, tu retrouveras fierté et jovialité
Après une écorchure qui ôtera de ton épaule droite
Le nævus blanc qui est la source de ta tourmente
Makhlouqiate
Le 29 mai 2012
C'est trop, je vais le faire et tant pis
Cette situation ne peut pas continuer
Il est grand temps de m'en détacher
Cela fait des années que je l'endure
J'ai essayé de le cacher, je vous jure
De le maquiller, le parer, le travestir
C'est fini, je ne peux plus le subir
Que de fois, j'ai été humiliée, gênée
Au hammam, à la plage, en décolleté
Les remarques et les railleries d'autrui
M'ont affligée et fait sangloter la nuit
Dieu sait que je ne peux absolument rien
Faire moi-même contre ce malheur freudien
De grâce, épargnez-moi ces airs angéliques
Je n'ai pas choisi ce corpuscule fatidique
Me suis-je un jour lamentée auprès de vous
Vous ai-je imploré de l'aide, ô cœurs filous
Rangez-moi ce petit bout de la lorgnette
Regardez ailleurs que sous mon épaulette
Tout doux, ma belle, passe outre ces insipidités
Pense à demain, tu retrouveras fierté et jovialité
Après une écorchure qui ôtera de ton épaule droite
Le nævus blanc qui est la source de ta tourmente
Makhlouqiate
Le 29 mai 2012
Commentaire