au profond de ma tristesse, quand il m'arive d'être pris d'angoisse pour ce qu'est devenue ma terre d'origine, je me mets à chanter mes plus beaux souvenirs immortels.
La terre de mes ancêtres
Quand mes forces sont éprouvées,
Que la tristesse bat son pavé,
Que mes ressources sont captivées,
Que la faiblesse vient m’entraver,
Pour m’empêcher de me lever,
Je me mets, du coup, à rêver,
Des belles années vécues en mémoire grevées,
Passées en terre des sites élevés,
Dans un pays doté d’une beauté prouvée,
Objet de récits et d’œuvres de niveau relevé.
Que devrai-je dire ?
Que devrai-je écrire ?
Sur l’origine de mes délires,
Sur la terre que j’admire,
Qui fait mon avenir et ma stature
Et inspire mes désires et plaisirs.
Moi le citadin, épris de nature et de verdure,
Ecoutez mes sources d’écriture.
Les plaisirs commencent tôt le matin
Au lever d'un soleil qu'on dirait châtain
Qui surgit d'une montagne aux sommets hautains
Comme provenant de cieux lointains
Pour verser sa joie et distribuer son butin.
L'arrivée du soleil trouve souvent une brise légère
Qui vacille comme murmurant un petit air
Invitant les oiseaux à chanter,
La flore à danser,
Et le reste de la faune aux manches à retrousser.
C’est le prélude d’une journée mouvementée
Déclenchée par l’appel d’un muezzin qui veut nous hâter,
Les cris des coqs qui aiment se vanter,
Et les bourdonnements des ânes et des mulets à affréter,
Pour les multiples besognes de ces hommes de volonté.
Souvent je me mets sur une roche suspendue
Qui offre une vue d'une splendeur qu'on croirait prétendue
Et ouvre des horizons et perspectives plutôt inédits
Me berçant dans cette vaste étendue
Faite de trésors, de verdure et de végétations pondues
Par ces braves bâtisseurs que sont les invendus,
Guerriers, combattants d'une puissance, victorieux inattendus.
La brise du matin me transporte avec mes pensées
Pour me poser, parfois, sur cette montagne rincée
Par une fraîcheur et une couleur grise pincée.
Elle supplante les lieux de mon récent passé
Mais l'entoure et le protège assez.
Elle lui voile le soleil en hiver,
Mais l'immunise contre les orages et les éclaires,
Les vents, Le froid glacial et le gel
Elle est leur gardien éternel.
C'est là que le berger sonne le rassemblement
Et regroupe son troupeau pour monter vers le mont
Les brebis et les moutons sortent à tour de rôle, doucement
Et entament leur chemin, comme chaque jour, inlassablement.
Les couples de gens se forment armés de volonté
Et d’outils, par eux même, souvent inventés.
Ils gagnent leurs champs pour des labeurs à récolter
Faits de cerises, de grenades, de figues et autres variétés.
Les enfants descendent vers la rivière
C’est leur mer et leur source nourricière
Qui leur apprend la nage et ses bonnes manières
Et comble leurs journées faites d’un été plein de lumière.
Les plus âgés choisissent le chemin de la montée
Vers ces sommets lointains et indomptés
Pour profiter de la montagne et ses bontés
Faite de fraîcheur, de gazon et de lait de qualité
Que les bergers leurs offrent en toute générosité.
C’est comme ca que l’été est vécu constamment
Du matin jusqu’au crépuscule qui s’abat gentiment,
Jusqu'à la nuit tombée et l'avènement du firmament
Symbole d'une journée soldée mais aimée vraiment
Qui illuminera mon cœur et se renouvellera instamment.
C'est cela ma Kabylie qui collectionne les amants
Mais ne fait jamais de jaloux ni ne cause de tourments.
Elle est une terre d'accueil et de générosité constante
Pour toutes les âmes blessées et souffrantes
Avec sa beauté resplendissante et captivante.
C.B.
La terre de mes ancêtres
Quand mes forces sont éprouvées,
Que la tristesse bat son pavé,
Que mes ressources sont captivées,
Que la faiblesse vient m’entraver,
Pour m’empêcher de me lever,
Je me mets, du coup, à rêver,
Des belles années vécues en mémoire grevées,
Passées en terre des sites élevés,
Dans un pays doté d’une beauté prouvée,
Objet de récits et d’œuvres de niveau relevé.
Que devrai-je dire ?
Que devrai-je écrire ?
Sur l’origine de mes délires,
Sur la terre que j’admire,
Qui fait mon avenir et ma stature
Et inspire mes désires et plaisirs.
Moi le citadin, épris de nature et de verdure,
Ecoutez mes sources d’écriture.
Les plaisirs commencent tôt le matin
Au lever d'un soleil qu'on dirait châtain
Qui surgit d'une montagne aux sommets hautains
Comme provenant de cieux lointains
Pour verser sa joie et distribuer son butin.
L'arrivée du soleil trouve souvent une brise légère
Qui vacille comme murmurant un petit air
Invitant les oiseaux à chanter,
La flore à danser,
Et le reste de la faune aux manches à retrousser.
C’est le prélude d’une journée mouvementée
Déclenchée par l’appel d’un muezzin qui veut nous hâter,
Les cris des coqs qui aiment se vanter,
Et les bourdonnements des ânes et des mulets à affréter,
Pour les multiples besognes de ces hommes de volonté.
Souvent je me mets sur une roche suspendue
Qui offre une vue d'une splendeur qu'on croirait prétendue
Et ouvre des horizons et perspectives plutôt inédits
Me berçant dans cette vaste étendue
Faite de trésors, de verdure et de végétations pondues
Par ces braves bâtisseurs que sont les invendus,
Guerriers, combattants d'une puissance, victorieux inattendus.
La brise du matin me transporte avec mes pensées
Pour me poser, parfois, sur cette montagne rincée
Par une fraîcheur et une couleur grise pincée.
Elle supplante les lieux de mon récent passé
Mais l'entoure et le protège assez.
Elle lui voile le soleil en hiver,
Mais l'immunise contre les orages et les éclaires,
Les vents, Le froid glacial et le gel
Elle est leur gardien éternel.
C'est là que le berger sonne le rassemblement
Et regroupe son troupeau pour monter vers le mont
Les brebis et les moutons sortent à tour de rôle, doucement
Et entament leur chemin, comme chaque jour, inlassablement.
Les couples de gens se forment armés de volonté
Et d’outils, par eux même, souvent inventés.
Ils gagnent leurs champs pour des labeurs à récolter
Faits de cerises, de grenades, de figues et autres variétés.
Les enfants descendent vers la rivière
C’est leur mer et leur source nourricière
Qui leur apprend la nage et ses bonnes manières
Et comble leurs journées faites d’un été plein de lumière.
Les plus âgés choisissent le chemin de la montée
Vers ces sommets lointains et indomptés
Pour profiter de la montagne et ses bontés
Faite de fraîcheur, de gazon et de lait de qualité
Que les bergers leurs offrent en toute générosité.
C’est comme ca que l’été est vécu constamment
Du matin jusqu’au crépuscule qui s’abat gentiment,
Jusqu'à la nuit tombée et l'avènement du firmament
Symbole d'une journée soldée mais aimée vraiment
Qui illuminera mon cœur et se renouvellera instamment.
C'est cela ma Kabylie qui collectionne les amants
Mais ne fait jamais de jaloux ni ne cause de tourments.
Elle est une terre d'accueil et de générosité constante
Pour toutes les âmes blessées et souffrantes
Avec sa beauté resplendissante et captivante.
C.B.
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