Laissez-moi vous conter mes journées, mes trouvailles
Celles où je suis parfumée, avec mes sourires sans failles
Celles où je ris à la volée lorsque le bonheur m’assaille
Laissez moi donc m’enivrer avant qu’encore je ne baille…
Il y a peu, l’on m’a parlé de lui, de ses envies, dont je faisais partie
Paraît-il que moi aussi, je pourrais peut-être en être ravie
L’on m’a dit que souvent ici, il m’attendait, même sous la pluie
Il me regardait sans appui, peu importe, de jour comme de nuit
Il ne doit pas être jaloux, ni rancunier, pensez-vous !
C’est assez fou, il est casanier, alors que moi je suis partout
Une vraie casse-cou, un peu fêlée, mais malgré tout
Il en est venu à bout, enfin décidé, il m’a donné rendez-vous !
J’essaie de me faire belle, au moins, peut-être qu’il appréciera
C’est occasionnel, c’est opportun, forcément, il me regardera
Une vraie noctuelle, au soin, de mon envol il m’attrapera…
Alors j’attends qu’il m’appelle, je feins d’observer jusque là…
Il le sait, c’est bien dans mes habitudes d’être aussi légère
Je n’affiche jamais mes turpitudes, ni mes regards amers
Je vis comme dans un prélude, une force qu’on acquiert
Et si loin de la complétude, qui m’est encore étrangère
Mais il m’a donné rendez-vous, par habitude, je ne sais encore où
Il m’a dit d’attendre la décrépitude, pour me mener tout au bout
Il ne me demande qu’une simple servitude, pour devenir un écrou
Et me promet de me couvrir de l’infinitude, avec ses gardes fous
Il m’a donc donné rendez-vous, mais je ne sais encore
Si je serais prête à temps, prête à l’heure, peut-être dehors
Je lui ai donné ma parole, mon honneur, mon coffre fort
Je marche au gré du vent, entraînée à vivre désormais au mirador…
Celles où je suis parfumée, avec mes sourires sans failles
Celles où je ris à la volée lorsque le bonheur m’assaille
Laissez moi donc m’enivrer avant qu’encore je ne baille…
Il y a peu, l’on m’a parlé de lui, de ses envies, dont je faisais partie
Paraît-il que moi aussi, je pourrais peut-être en être ravie
L’on m’a dit que souvent ici, il m’attendait, même sous la pluie
Il me regardait sans appui, peu importe, de jour comme de nuit
Il ne doit pas être jaloux, ni rancunier, pensez-vous !
C’est assez fou, il est casanier, alors que moi je suis partout
Une vraie casse-cou, un peu fêlée, mais malgré tout
Il en est venu à bout, enfin décidé, il m’a donné rendez-vous !
J’essaie de me faire belle, au moins, peut-être qu’il appréciera
C’est occasionnel, c’est opportun, forcément, il me regardera
Une vraie noctuelle, au soin, de mon envol il m’attrapera…
Alors j’attends qu’il m’appelle, je feins d’observer jusque là…
Il le sait, c’est bien dans mes habitudes d’être aussi légère
Je n’affiche jamais mes turpitudes, ni mes regards amers
Je vis comme dans un prélude, une force qu’on acquiert
Et si loin de la complétude, qui m’est encore étrangère
Mais il m’a donné rendez-vous, par habitude, je ne sais encore où
Il m’a dit d’attendre la décrépitude, pour me mener tout au bout
Il ne me demande qu’une simple servitude, pour devenir un écrou
Et me promet de me couvrir de l’infinitude, avec ses gardes fous
Il m’a donc donné rendez-vous, mais je ne sais encore
Si je serais prête à temps, prête à l’heure, peut-être dehors
Je lui ai donné ma parole, mon honneur, mon coffre fort
Je marche au gré du vent, entraînée à vivre désormais au mirador…
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