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Élucubrations

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  • Élucubrations

    Élucubrations

    Sur la route des années perdues
    Le rire ne pardonne pas
    Le temps ne se fait pas attrapé
    Comme une mouche
    Il est devant et derrière
    Il est à coté
    S’il n’est pas encore temps
    De dire qu’il est trop tard
    En arrière
    Et peut être loin dans les environs méconnus
    La question pose une question
    Elle pose même diverses interrogations
    Sur le sens que l’on peut octroyer aux jours
    Que Dieu à fait
    Une existence presque comme une exception
    Un méfit de la philosophie
    Un mal fait de la décadence intellectuelle
    Qui trouve tous les moyens bons
    Pour rendre réaliste jusqu’à la plus absurde
    Des thèses et des antithèses
    La moralité du jour je ne l’a connais pas
    Je suis comme tous les vagabonds
    J’aime le vacarme et je peux vous chanter
    Comme n’importe quel bohème
    Cette philosophie tropicale
    Cessons l’animation époustouflante
    Cessons de raconter des histoires
    A dormir debout assis et sur le ventre
    Le ventre remplit de sottises
    La cacophonie de la radiophonie
    Quelle cesse
    Le burlesque cascade des rapports
    Quelle cesse
    La routine des festivals
    Me lasse
    J’ai envie d’autres choses
    Comme le chant des cigales
    Au Sénégal
    Des airs chauds d’Algérie
    Ou du Népal
    J’ai envie de fuir vos promesses
    Quelles cessent de tourmenter
    L’âme de mon espoir
    J’ai juste envie de vous dire
    Au revoir
    Sans vous voir
    Sans espoir
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

  • #2
    Jolies élucubrations postra c'est toujours un plaisir de te lire
    Au passage nous on ne veut pas que tu nous dises au revoir
    **Souvent imitée jamais égalée **
    Mi ange - Mi démon

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    • #3
      Bonjour, merci pour votre commentaire c’est toujours aussi un plaisir d’etre lu et de vos lire.
      Ce n’est pas un revoir pour cette rubrique c’est clair, dans élucubrations c’est un adieu à la complexité de la civilisation et sa déchéance pour aller quelques part loin du tapage des médias, des plantes des uns et des autres et sur les autres !
      je suis entrain de faire une suite
      Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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      • #4
        Les temps modernes
        Notre époque et notre temps
        Nous voulons tous et tout possédé
        Avoir le control sur tout mouvement
        Comme un agenda
        Quand les hommes sont impressionnés
        Par une nature éclatante
        L’impression ne dure pas longtemps
        Aussitôt il l’a transforme
        En esclave
        De leurs plus bas instincts
        Sans entrave
        L’homme continu sa route
        Il continu à se Balder dans les musés
        A contempler les leurres de sa civilisation
        A se pavaner dans des grandes galeries
        Consacré pour la gloire du commerce
        Et il construit encore plus haut
        Plus fort
        Plus dur
        Ses vastes temples à la gloire
        De la vente et de l’achat
        Les deux derniers dieux de sa conscience
        Cosmique
        Les derniers principes fondamentaux
        Da son existence
        Depuis les péchés capitaux
        Et quand des instants il se sent seul
        Fragile et presque nu de toute part
        Il se met à gémir et divaguer
        A parler d’un psychisme délirant
        D’une fin des temps prédit
        Par les films
        Qui ont explosé les records des entrées
        Dans les temples cinématographiques
        Il essaye de toutes ses forces
        Pour trouver du sens au non sens
        Pour expliquer et exprimer des chiffres
        Des meurtres viols pertes disparitions
        Et entraves à la libération
        L’homme s’écroule et ne veut pas libéré
        Son âme
        Il aime s’écrouler avec les décombres
        Avec sa bâtisse de sa bêtise profonde
        Il aime voir s’écrouler le monde
        Comme il fait de chaque démolition
        Un spectacle
        Des temps modernes
        Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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        • #5
          Une nouvelle journée commence
          Les bruits et le vacarme des machines
          Reprends à son habitude
          Quelques oiseaux citadins
          Sifflent encore sur les arbres colorés
          Dénaturés on décrit un plastique
          Comme les sacs de courses
          Comme les glasses
          A la vanille
          Chimiquement délicieuse
          Fidèles les gens affrontent
          Les arrêts de bus et les cafés
          Courent vers les chantiers
          Pour prouver
          Qu’ils servent encore
          A quelque chose
          Le monde se lève chaque matin
          Pour retrouver le même ravin
          Les mêmes freins
          Les mêmes soucis d’enfance
          Les mêmes pauvres mesquins
          Les mêmes femmes battues
          Les mêmes histoires d’Arlequin
          Les mêmes fous en errance
          Dans les labyrinthes des métaux
          Sous les immeubles en cristaux
          En face de boulangeries chaudes
          Des gens s’éclatent de faim
          En face de bars à flot
          Des hommes ont soif
          Perdent le gout
          En face de vitrines emplie
          De tissus de toute douceur
          Des gens soufrent de froideur
          Mais…
          Les gens ont les yeux fixés
          Sur leurs portables
          Ont les oreilles occupées
          Par leurs sons stridents
          Ont la pensée confisquée
          Par l’info et le tourment
          Alors…
          J’épuise mon café froid
          Et je me recouvre
          Dans mon linge étroit
          Chaud comme la tendresse
          Qui me manque
          Pour me rendormir en liesse
          Et rêver encore des dinosaures
          Des forêts sauvages humides
          Et retrouver mes pensées limpides
          Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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          • #6
            postra

            Bravo quel enchainement d'ecris et de realités
            au plaisir de te relire

            Matrix.....
            Dernière modification par Néo, 22 juillet 2012, 18h19.

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            • #7
              Merci pour ta visite, je me suis fixé d’écrire un texte par jour d’Elucubrations, sortes de divagations d’un pauvre type blasé par notre époque tordue
              Aujourd’hui j’essayerai d’écrire sur Ramadhan, Makhloukiat ma donné l’idée !
              Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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              • #8
                Ramadan ya Ramadan

                Ramadan oh ramadan
                Mois bénit sacré
                Du jour au lendemain
                Du matin au soir
                Dans toutes les tribus
                Dans toutes les assiettes
                Toutes les marmites
                De toute pièce faite
                On compte les caisses en fin de journée
                Et on espère ton retour la prochaine année
                On ne vit que pour toi Ramadan
                Moi ! L’être faible…
                Je suis un commerçant qui planifie les choses
                Mes enfants se régalent de ta bienfaisance
                Les gens sont généreux sous ta gouverne
                Ils dépensent sans compter leurs petits sous
                Gagné sous le soleil de plomb
                Sous les oasis sèches des marchés
                Plains de paniers gourmands postiché
                Se relâchent les enfants de Ramadhan
                A la gloire du temple des trente jours
                Et l’année des pauvres eternels
                Ramadan oh ramadan
                Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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                • #9
                  Salam postra:
                  Ramadan ya Ramadan mérite d'être chanter comme anachides, merci pour vos écris bien exprimés, et je vous souhaite :" Sayam makboul oua Thanbe Maghfoure oua Saha F'tourek à vous et à tous et toutes les Forumistes Forum Algérie".
                  Madjid Salam.
                  "Les grands hommes proposent à leurs peuples un destin, quant aux autres ils proposent que des dessins".

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                  • #10
                    postra

                    Ramadan ya Ramadan

                    Ah quel buisness se ramadan tu relate bien les mefaits ramdanesque
                    qui fondent sur les pauvres gens
                    l'argent et son pouvoir arrivent a ce que ce mois sacré devient
                    mois du buisness
                    bravo pour cette ecris


                    Matrix.....

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                    • #11
                      c'est un vrai plaisir de te lire...Comme à chaque fois... Quelle fluidité ...

                      J'ai l'impression de te lire comme tu "parles"... Je lis, et je vois une personne qui me parle... C'est fantastique !
                      Merci !
                      Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
                      9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
                      ou âachra fi âaynikom

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                      • #12
                        TiziSweet
                        Plaisir partagé, je suis vraiment content que mon écriture procure cette impression car j’ai envie d’etre le plus réaliste possible, en essaytn de crée un monde et un imaginaire propre. Merci
                        matrix
                        Merci beaucoup pour vos commentaires. Malheureusement on est obligé de revenir sur ces réalités, le mois de Ramadan n’est pas seulement un mois de busines, déjà les premiers qui le commercialisent c’est les médias, les pubs etc. avant de parler du simple citoyen
                        Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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                        • #13
                          Oh mon peuple
                          Dans les mondes les plus obscures
                          Lointains de tes frontières
                          Les gens sont indifférents à mes souffrances
                          Quelques-uns se sont risqués
                          A étouffer leurs identités
                          Leurs coutumes, leurs traditions
                          Rien que pour se sentir moins étrangers
                          Sur les terres d’autrui
                          Pour être indifférent à leurs souffrances
                          Le mal du pays et l’insouciance
                          Mon peuple qui aiguise ta gloire
                          Depuis les temps et des histoires
                          Nos enfants naissent comme des pages
                          Flasques et pâteuses et mouillées
                          Par les éclaboussures des chroniques passagères
                          Des événements qui tournent le plus ridicule
                          Object à un combat d’honneur dans l’arène
                          Des plus féroces créatures austères
                          A tout mariage entre les races humaines
                          A toute aventure entre les cultures
                          A toute paix entre les esprits
                          Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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                          • #14
                            J’ai peut être perdu le nord
                            Mais le nord n’est pas ma destination
                            J’ai peut être perdu de l’or
                            L’or n’est plus mon obstination
                            Je ne suis pas un chercheur d’or
                            Ni un guide perdu à ses heures
                            Je ne suis pas un homme simple
                            Plus compliqué que mes phrases
                            Tu ne trouveras pas un sens
                            A mes plus simples repentances
                            Je suis un être fragile
                            Qui écoute sa musique dans un asile
                            Dans le noir d’une chambre
                            Qui se ferme que de l’extérieur
                            Je suis libre comme le vent
                            Ou comme cette odeur qui traverse
                            Les murs de ciments
                            Je suis un être agile
                            Partiel qui mesure l’ombre de son arbre
                            Oubliant de voir plus haut
                            La beauté des fleurs et des fruits
                            Que Dieu donne même aux incrédules
                            Je suis une image du passé
                            Posé sur la poussière d’une cheminée
                            Qui rappel au gens de la maison
                            Que sans moi vous êtes plus heureux
                            Je suis une source de danger imminente
                            Que tout le monde prend sur son chemin
                            Sans se soucier du lendemain
                            Je suis libre comme l’odeur
                            Sans ombre et sans couleur
                            Insensible perfide et sans valeur
                            Que les hommes ne cessent de suivre
                            Jusqu’à leur sommeil le plus éveillé
                            Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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                            • #15
                              Gloire sur les décombres

                              Gloire sur les décombres
                              Des hommes respirent le frais
                              Sur les ossements qui se désintègrent
                              De leurs pitoyables ennemis avares
                              Qui n’admettaient jamais le règne
                              De la spoliation mercantile
                              Ils viennent comme des messagers du vent
                              Ils repartent comme des anges déchus
                              De par les cieux et les terres d’argile
                              De par les mondes des temps morts
                              L’homme n’a plus l’empreinte de son siècle
                              A sentir le froid dans ses os
                              Des petits anges aux couleurs de la terre
                              Sont laminé par le feu et le fer
                              Au nom d’un triste éternel slogan
                              Au nom d’une terre soumise et d’un titre arrogant
                              Et pour la cause d’un monde libre
                              Triste réalité des souffrances impitoyables
                              Qui s’abattent sur des hommes et des femmes
                              Au bord de la faim et de l’infâme
                              Du meurtre prémédité et planifié
                              Dans les geôles noires d’un chœur d’esclaves
                              Qui loue les bénis des terrasses rafraichies
                              Leur cri sonne le glas de l’humanité
                              Que ça ne sert guère de se larmoyer
                              Dans les sanglots des alligators cannibales
                              Des cœurs moisis et des bouches bée
                              Qui sentent la charogne jusqu’au
                              Bout de la terre infini
                              Le malheur devant les yeux s’érige
                              Mais les lumières s’éteignent
                              A son passage
                              Sans espoir et sans espoir
                              Sans espoir
                              Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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