Mahmoud Darwish - -سقط القناع

[l'imprevisible]

حاصـــــــــــر حصارك َ ..... لا مفـر ُّ
سقطت ذراعك فالتقطها
واضــرب عدوك .. لا مفر ُّ
وسقطت قربك ، فالتقطني
واضرب عدوك بي .. فأنت الآن حــر ُّ
حــــر ٌّ ...... وحــــر ُّ
قتلاك أو جرحاك فيك ذخيرة ٌ
فاضرب بها . اضرب عدوك .. لا مفرُّ

أشـــلاؤنا أسماؤنا
حاصـر حصـارك بالجنون ِ .... وبالجنون ِ ..... وبالجنون ْ
ذهب الذين تحبهم ذهبوا
فإما أن تكون أو لا تكون ،
ســــقط القناع عن القناع عن القناع ،
ســـقط القنـاع
ولا أحد ْ
إلاك في هذا المدى المفتوح للنسيان والأعداء،
فاجعل كل ّ متراس ٍ بلد
لا ......... لا أحـــد ْ
سقط القناع :
عرب ٌ أطاعوا رومهم
عربٌ وباعوا روحهم
عرب ٌ.... وضاعوا
والله غمـّس باسمك البحري أسبوع الولادة واستراح إلى الأبد
كـُن أنت َ. كـن حتى يكـــون !
لا ......... لا أحـــد ْ

../..

[lala-moulati]

واضرب عدوك بي .. فأنت الآن حــر ُّ il fallait vraiment la trouver celle la


Merci pour le partage, je ne me lasse pas de la re - écouter.

[l'imprevisible]

Bonjour LM

Effectivement on ne s'en lasse pas. La preuve je la remets ce matin, car elle est toujours de circonstances !



../..

[lala-moulati]

Bonsoir l'imprevisible

car elle est toujours de circonstances !

Plus que jamais.

Je me permets de poster une autre vidéo ( avec le poème au complet ) et la traduction avec que j'ai trouvé sur le net.





Tu n’as pas de frères , mon frère
Pas d’amis, mon ami
Pas de citadelles
Pas d’eau, pas de médicaments
Pas de sel, pas de sang, pas de voiles
Pas de front , pas d’arrière
Assièges ton assiégeant !
Nulle autre issue

Le masque est tombé du masque
Tombé le masque ! et nul autre que toi !
Dans cet espace ouvert aux ennemis et à l’oubli
Fais de chaque barricade un pays !
Le masque est tombé du masque
Tombé le masque !

Arabes soumis à leur Byzance
Arabes, et ont vendu leur âme
Arabes, et ont disparu !
Le masque est tombé
Et dieu, trempe dans ton nom marin la semaine de la nativité
Et il s’est reposé pour l’éternité
Soit toi-même pour qu’il soit !
Personne ! Il n’y a personne
O mon créateur en ces heures de néant , révèle toi !
Peut-être ai-je un dieu pour que je l’adore
Peut-être
Tu m’as enseigné les noms
Si ce n’est ces états bâtards, Beyrouth ne serait pas éplorée